C’était en présence du directeur général des Sports, Alexandre Yougbaré, et du vice-président de la Fédération ivoirienne de football (FIF), Sory Diabaté, représentant le parrain, Jacques Bernard Daniel Anouma.

A peine commencé, le tournoi des nations semble dans la tourmente. En effet, au lendemain de sa victoire face au Mena du Niger par 10 buts à 0, les Etalons du Burkina ont décidé de se retirer de la compétition. La raison, selon les responsables de cette équipe, c’est que les joueuses burkinabè sont menacées par des supporters. Les menaces portent, nous a-t-on fait savoir, sur le fait que l’équipe, qui dit représenter le Burkina, donc les Etalons, n’a pas porté de maillots aux couleurs nationales.

Du côté des organisateurs du tournoi, des besoins pour l’équipe ont été exprimés et transmis au ministère des Sports et des Loisirs sous couvert de la Fédération burkinabè de football (FBF), suite à une réunion de travail avec le ministère. Mais jusqu’au début du tournoi, il n’y avait eu aucune suite et c’est ce qui explique que l’équipe ait porté des maillots de couleur rouge et noir. Au niveau du comité transitoire de la FBF, le secrétaire général, Claude Nassouri, explique que le bureau n’a pas reçu d’instruction du ministère des Sports et des Loisirs que le Burkina serait représenté à ce tournoi par une équipe nationale.

Il ne s’agit donc pas des Etalons mais plutôt des Princesses, avant de faire savoir que des équipes féminines de la place ont adressé des correspondances comme pour dire qu’elles ne se reconnaissaient pas à travers cette formation. Les autorités ne voulant donc pas s’engager à soutenir cette équipe, l’initiatrice du tournoi, Marguerite Karama, qui avoue que toutes les démarches ont été entreprises, a décidé, en accord avec ses collaborateurs, de retirer l’équipe burkinabè de la compétition qui se poursuivra malgré tout. Cette décision sera-t-elle maintenue ou non ? Ce que nous savons, c’est que les organisateurs étaient en réunion pour trouver une solution au problème.

On retiendra tout de même que la 1re journée a enregistré 12 buts au total pour 2 matchs. En 1re heure, les Etalons, comme cela a été dit au départ, ont battu le Mena du Niger par 10 buts à 0. La capitaine burkinabè, Salimata Simporé, a inscrit à elle seule 5 buts aux 10e, 11e, 27e, 49e, et 57e mn, pour la plupart sur des exploits individuels. Les 5 autres buts sont l’oeuvre de Habibou Sana aux 37e et 47e mn, Haoua Tou à la 22e mn, Alimata Rabo à la 78e mn et Pélagie Damiba à la 90e mn. Selon l’entraîneur du Niger, Souley Dantane, il faut se féliciter du comportement de ses joueuses qui sont à leur première compétition. Il n’y a pas d’équipe féminine au Niger, a fortiori un championnat ou une quelconque compétition, dira-t-il.

En seconde heure, les équipes nationales de Côte d’Ivoire et du Mali ont gratifié le public d’un match de belle facture. Au finish, les 2 formations se sont neutralisées sur le score de 1 but partout. Au but de Fatoumata Diarra à la 54e mn pour le Mali, Rita Akaffou va répondre à la 53e mn sur un superbe coup franc bien enveloppé de l’intérieur du pied droit. A signaler que la 2e journée se joue ce mardi 4 septembre au stade du 4-Août. Si on annonce l’arrivée hier lundi de l’équipe du Togo, il faut signaler que le Bénin, qui est présent, ne participe pas parce qu’il présente une équipe minimes.

Par Antoine BATTIONO

Le Pays