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Mamoudou Savadogo : au nom du père et du grand frère

Publié le lundi 3 septembre 2007 à 08h45min

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Mamoudou Savadogo

C’est assurément une marque de fabrique familiale : le sens des affaires. Alors qu’il poursuit un Master of business and administration - MBA- en finances et commerce international à Philadelphia, Mamoudou Savadogo possède déjà tous les atouts d’un homme d’affaires aux dents très longues.

Il entend suivre les traces de son géniteur et rêve d’emboiter le pas à son grand frère. C’est dans la capitale de l’Etat de Pennsylvanie, sur le long de la côte Est des Etats-Unis, que le reporter de Fasozine a rencontré ce futur grand...

« Tu vas faire des études pour devenir pilote ». Voilà les recommandations de la famille Sawadogo, qui envoie alors l’adolescent de 19 ans, ancien élève du lycée de la jeunesse de Ouagadougou, poursuivre sa scolarité aux Etats-Unis durant l’hiver 1999. Le jeune Mamoudou, issu d’une fratrie de douze enfants, semble en effet doué pour les matières scientifiques. « J’avais une véritable passion pour les mathématiques, et ma famille aurait donc souhaité que je devienne un pilote... » Les choses ne se passent pourtant pas comme prévu, le rêve enfoui du gamin étant plus fort que tout : « J’avais mon idée, ma conviction, je voulais en réalité faire du business pour aider la famille. »

Pour lui, en effet, le business, c’est une affaire de famille, une histoire de gènes. Son père, Souleymane Sawadogo, originaire de Gourga, dans la province du Yatenga, était un commerçant prospère. « Mon père vendait du riz, du sel, de la cola... et ses affaires marchaient fort bien », se rappelle-t-il. Son grand frère, Mahamadi Sawadogo, connu sous le pseudonyme de « Kadhafi », figure dans le Top 10 des businessmen burkinabè. « C’est un génie mystérieux. Dix-sept ans nous séparent et il me mystifie par son sens des affaires », fait-il remarquer au sujet de son illustre devancier.

Il débarque donc à New York en 1999 et entame un cursus préparant à des études de commerce international de haut niveau. Deux années plus tard, il obtient une inscription à Temple University de Philadelphia. « J’avais postulé dans plusieurs universités américaines, et celle de Philadelphia m’a répondu très rapidement. Elle était par ailleurs aussi cotée que celles de New York et de Washington. »

Au terme de sa troisième année, il décroche un Bachelor en finance internationale, avant de s’inscrire, plus tard, dans le très huppé Chesnut Hill Collège pour préparer un Master of Business Administration, en commerce international et finances, suivant ainsi les traces de son oncle, Cheikna Maiga, qui l’avait accueilli à New York à ses débuts.

Faire du Fespaco, une sorte de Hollywood africain...

Entre ses études et le monde des affaires, la frontière est ténue : « Le sens des affaires m’a rattrapé et, comme j’étudie tout ce qui touche au commerce international et à la haute finance, voilà qui facilite le grand saut. Par ailleurs, j’ai eu la chance de côtoyer un important homme d’affaires de la ville, David Bezzir, qui m’a appris les ficelles du métier, notamment dans le domaine de la finance. Ainsi, lorsqu’il a créé la Vantage Point Bank, il m’a appris à maîtriser tous les montages participant à la création d’une banque...

Ouvrir une banque, c’est l’un des innombrables projets de Mamoudou Savadogo, dont le cortex fonctionne en surrégime, secrétant mille et une idées : « Je veux aussi produire des films, faire du Fespaco, une sorte de Hollywood africain. Je souhaite ouvrir un bureau à Hollywood pour amener nos frères afro-américains à investir dans le cinéma africain. Mon plan, c’est d’établir un lien entre les Etats-Unis et l’Afrique. »

En attendant, le jeune burkinabè teste ses théories dans une affaire à dimension humaine. Ainsi, avec son copain Gary Hunt, originaire de l’île anglaise de Saint-Martin, ils ont mis sur pied une société immobilière. Il n’entend pourtant pas s’y cantonner et compte bien lancer, telle une hydre, ses tentacules dans divers secteurs. Il voudrait surtout ressembler à son grand frère, dont il parle avec vénération : « Mahamadi est le protecteur de la famille. Il aide tout le monde. Il nous montre la voie à suivre. C’est mon guide spirituel... »

Epanoui dans sa bonne ville de Philadelphia, il mène une vie tranquille avec sa compagne américaine Nzinga Jackson, ancien mannequin reconvertie dans le design graphique, qui lui a donné, en mai 2006, un adorable petit garçon prénommé Ismaël. Mamoudou Savadogo reste pourtant nostalgique de la ville qui l’a vu grandir. « Yes, I feel homesick », confesse-t-il. J’ai laissé tous mes meilleurs amis - Brice Nikiéma, Charles Ouédraogo et Salam Ouédraogo - à Ouagadougou ! »

Fasozine


Mise au point

Suite aux comentaires suscités par l’article sur Mamoudou Savadogo, Fazozine donne l’éclairage suivant :

" Chers lecteurs ,

Je me permets pour la premiere fois de réagir au forum que suscite les articles de Fasozine. Soyez rassurés, vos remarques et vos critiques, quoique quelque fois acerbes, sont pour nous des marques de l’intérêt que vous portez au travail herculéen que nous abattons.

Nous avons choisi notre propre voie. Parler des gens, est un pari difficile, qui ne va pas sans controverse ni sans polemique : pourquoi celui-ci, pourquoi pas celui-la ?

Mais nous avons choisi de nous engouffrer dans ce creneau - notre credo - qui met l’homme au centre de tout. Nous ne voulons pas ressembler aux autres. Nous voulons apporter notre grain de sel complementaire dans la difference et la tolerance. Nous souhaitons rapprocher les fils du pays et creer des chaines de solidarite et de fraternité. Nous n’avons pas la pretention d’etre parfaits.

Nous n’avons ni la science infuse ni le don d’ubiquité, aussi je voudrais lancer un appel a tous nos compatriotes de la diaspora : aidez nous à vous faire decouvrir, à faire connaitre vos parcours extraordinaires qui peuvent susciter des vocations et batir des ponts pour l’avenir.

Sans rentrer dans la polémique et pour evoquer brièvement le cas du jeune Mamoudou Savadogo, que je suis allé personnellement rencontrer à Philadelphie- sachez que le systeme accadémique américain a sa particularité qui tient compte de l’agenda des étudiants et de leurs differents autres centres d’interet.

Fraternellement.

Samori Ngande

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Vos commentaires

  • Le 3 septembre 2007 à 09:59, par kdd USA En réponse à : > Mamoudou Savadogo : au nom du père et du grand frère

    Ca fait plaisir de savoir qu’il ya des personnes qui se battent pour reussir ! Je te souhaite beaucoup de chance , que dieu exosse tes reves. C’est d’ailleurs tres bien de savoir que tu veux ressembler a ton grand frere Kadafi , qui represente valablement dans le secteur des operateurs economiques du burkina. Lui meme avant de devenir ce k’il est aujourd’hui a d’abord reve de ressembler a d’autres, et voila qu’il est classe parmi les top 10 des richismes du pays. Vas s’y jeune frere !! Mais fais attentions ! surtout, essaie d’evoluer dans la discretion possible et tu veras que tu surprendras les jaloux !
    Je ne te connais pas personnelement , mais je suis convaincu que tu es un gar honnete, de bonne foie. Pendant que tu es la en train d’admirer ton frere en voulant le ressembler, tu vas te rendre compte qu’il ya des gens dont leur travail est de te bloquer (mettre des battons dans tes roues). Donc une fois de plus , bonne chance et surtout soit tres vigilant !

    • Le 3 septembre 2007 à 14:19 En réponse à : > Mamoudou Savadogo : au nom du père et du grand frère

      Un bémol à ce concert de félicitations !
      Alors, le gars débarque en 1999 et prépare toujours en 2007 un master... 8 ans pour un master, c’est peut-être un peu beaucoup non ?!
      Je critique pas bien sûr :j’imagine comme ça doit être dur aux States !
      Mais il serait bien qu’on nous montre aussi les côtés un peu "hard" aussi. Sinon, j’ai peur que ces "success stories" n’aient pour effet que de joyeux jeunes gars de Kossodo ou de Niénéta ne décident que leur avenir c’est de l’autre côté. Et bonjour les dégâts !
      Courage en tous les cas ! God bless you and protect your plans !

      • Le 3 septembre 2007 à 16:53 En réponse à : > Mamoudou Savadogo : au nom du père et du grand frère

        C’est ecrit qu’il « Il débarque donc à New York en 1999 et entame un cursus préparant à des études de commerce international de haut niveau. Deux années plus tard, il obtient une inscription à Temple University de Philadelphia » il a passé 2 ans a passé sa rentrée à l’université, donc tu enlèves ces 2 ans dans tes 8 ans là.Même s’il metait un siècle c’est son argent, son problème, l’essentiel c’est que ça marche alors souhaites lui bon courage. Et même si jles eunes gars de Kossodo ou de Niénéta déciderent que leur avenir c’est de l’autre côté, s’ils peuvent aller legalement encourageons les.

        • Le 3 septembre 2007 à 22:19 En réponse à : > Mamoudou Savadogo : au nom du père et du grand frère

          C’est incroyable !!!! Voici un succès burkinabé incontestable qui fait une fois de plus l’objet de polémique à laquelle je m’interdis formellement d’y participer. A mon frère, Mamadou SAWADOGO, je n’ai qu’un mot : Bon courage dans tes rêves et fais-nous rêver davantage par les projets que tu a annoncés. Cet été, j’ai équipé un dispensaire et une maternité de brousse et j’ai doté, par le biais de mon association d’une ambulance pour le transport des cas désespérés au Centre Hospitalier de Tenkodogo.
          Cependant, revenu à Ouagadougou, notre capitale, j’ai été lamentablement malmené par l’état des routes de notre capitale. Avec un fonds spécial de 100 000 000 millions CFA, je me propose de renflouer toutes les voies de la capitale et d’instauer une double voie sur toutes les sorties de Ouagadougou. Ma proposition s’adresse aussi bien aux gouvernants qu’aux hommes de bonne volonté. Pouvez-vous nous aider à enrayer définitivement le problème des routes dans toute la capitale. Me KERE, Avocat au Barreau de Nancy, France.

          • Le 3 septembre 2007 à 23:31, par KgB En réponse à : > Mamoudou Savadogo : au nom du père et du grand frère

            Wow ! Felicitation a Me Kere pour ce travail fabuleux. Une ambulance pour une communaute c’est mieux que tous les longs discours et autre questionnement sur le sexe du CDP.

            Quant aux routes de Ouaga, I just don’t get it.

          • Le 10 septembre 2007 à 01:42 En réponse à : > Mamoudou Savadogo : au nom du père et du grand frère

            Mr. Kere, encore lui, dans sa robe noire d’avocat, defenseur de la veuve et de l’ orphelin. mais cette fois il choisit de se taper une pub gratuite pr sa modeste personne. decidement, nos parents du Bulgu n’aimeront pas ca. Ils sont pleins de dignite et ne seront pas fiers de cette assistance a personnes demunies. Qt aux routes de Ouaga, laisse ca au gouvernmement de Blaise Compaore et a Hyppo Lingani. Il ne t’appartient pas ce role la. A moins qu’ il ne te manque terriblement de dossiers a defendre. Bonne chance.

      • Le 4 septembre 2007 à 00:01 En réponse à : > Mamoudou Savadogo : au nom du père et du grand frère

        Le frere a raison. En temps normal MBA que nous on connait-la, ne se fait pas en 8 ans ou 6 ans. C’est bien normal que quelqu’un puisse se poser des questions au sujet d’un MBA de 8 ans (ou 6 ans si vous voulez). En plus ce n’est pas un reproche a ce brillant Burkinabe avec plein d’idees, mais c’est un reproche qui s’adresse a ce journaliste qui a redige l’article et qui a juge necessaire qu’il peut eviter de nous expliquer pourquoi un MBA a pris 8 ans ( pardon 6 ans). Malheureusement le journaliste ne nous explique pas pourquoi tout ce temp mis pour un MBA, qu’en sera t-il du Ph D ? S’il ya eu entre temps des echecs, des semestres a reprendre ou meme annee blanche, il faut le mentionner et ne pas le passer sous silence, sinon tu n’informes pas, tu desinformes ( qui n’a jamais connu des periodes dures a l’ecole ?). C’est une question legitime et inutile de vociferer que c’est son argent. D’ailleurs c’est un brillant Burkinabe plein d’idees. On ne peut que le saluer. .

        • Le 4 septembre 2007 à 07:46, par Bonus En réponse à : > Mamoudou Savadogo : au nom du père et du grand frère

          Mes chers amis,
          Je voulais tout d’abord feliciter notre vaillant compatriote pour le succes accompli. Je voulais mentionner a ceux qui portent un interet au temps mis pour obtenir le diplome que dans le systeme americain, le temps n’est pas une priorite. C’est en fait l’arrivee et le resultat obtenu qui comptent. Aux Etats Unis, les uns prennent les cours a temps plein (full time) et ils finissent le programme dans le delai. Certains travaillent et prennent les cours a temps partiel (part time) et mettent du temps avant de finir le programme, dependant de l’ampleur avec laquelle l’individu prend les cours. Aussi, il faut noter que notre compatriote en question est venu d’un systeme francophone. Donc, il est imperatif de prendre d’abord des cours d’anglais et passer l’examen de TOEFL (Test of English as a Foreign Language) qui certifie l’aptitude de l’interesse a pouvoir prendre des cours academiques. A prendre en compte toutes ces etapes, vous verrez bien que cela lui vaudra du temps avant la fin du programme.
          Une fois de plus, je tire mon chapeau a notre compatriote et apporte mes soutiens a tous ceux qui veulent emboiter le pas.

          • Le 4 septembre 2007 à 09:58, par VENBIKASS En réponse à : > Mamoudou Savadogo : au nom du père et du grand frère

            Je ne comprends pas ces gens qui se focalisent sur le temps mis pour obtenir le MBA. Vous ne savez pas les conditions dans les quelles il c’est retrouvé aux USA, vous ne savez pas les réalités aux quelles si s’est trouvé confronter... Ne dit-on pas que la vie est une course de fond et non de vitesse ? Moi je prepare un Master CCA, mais je ne finirai pas avant 4ans. Alors felicitons ce vaillant burkinabé et souhaitons lui bonne chance pour ses projets. Peut être que grâce à lui nous verons un jour des stars hollywoodiens debarqués au Faso pour rédorer le blason du FESPACO comme c’est le cas en france avec le festival de Cannes et Deauville. Merci mon frère et bon vent !
            NB : Il a un frère comme Khadafi, il aurait pu se contenter de rentrer au pays pour bosser avec la famille, mais il préfère voler de ses propres ailles avec des projets modernes... C’est un bon exemple.

            • Le 5 septembre 2007 à 01:41 En réponse à : > Mamoudou Savadogo : au nom du père et du grand frère

              salut Mass
              Pour mes confreres etudiants a l’exterieur voila un exemple qu’ils doivent prendre.
              ce n’est pas etudier avoir un master et rentrer a Ouagadougou et s’assoir comme
              beaucoup le font.Il ya beaucoup qui ont un master ou un phD et qui ne peuvent pas
              vendre une epingle.quant a Mr savadogo j’ai vu son parcours,je peux le temoigner.
              Au monsieur qui demandait pourquoi il prennait 8 ans pour son master,c’est parce-
              que celui-ci a pris son temps aussi a se perfectioner dans plusieurs domaines comme
              presentement ils viennent d’ouvrir leur boite de real estate.Tu sais bien qu’un diplome
              sans experience tu n’es rien parceque tu as toujours besoin d’un training comme on le
              dit ici.T’as beau fini d’etudier ton master maintenant il faut le prouver ne vas pas t’assoir a Ouaga derriere le comptoir pour rien.mes felicitations encore a notre amis que dieu t’ouvre toutes les portes de business relate des USA.God bless u with your family

              Bouba,NYC

              • Le 18 septembre 2007 à 10:39, par salam En réponse à : > Mamoudou Savadogo : au nom du père et du grand frère

                frere mas en tan que burkinabe nous te soutenons bcp pour les projets que tu envisage pour ton pays. pour les critiques cela montre que tu es important et te permettra d avancer dans la vie. met toi a fond dans tes buiness bcp de burkinabé ont reussi sans passer par l ecole. bonne chance et courage pour les affaires le rendez vous final c est a ouaga.

  • Le 3 septembre 2007 à 14:56, par kader En réponse à : > Mamoudou Savadogo : au nom du père et du grand frère

    Je suis très content de lire cet article sur ce promotionnaire que j’ai perdu de vue il y a longtemps.On a fréquenté le Groupe scolaire du plateau ensemble dans les années 94-95.Je suis très content d’avoir des nouvelles de Mahamoudou dont je l’espere pourra realiser ses projets et apporter un plus au Burkina.J’aimerai volontiers avoir son contact !Bon vent à mon ami !

  • Le 4 septembre 2007 à 10:22, par Chris En réponse à : > Mamoudou Savadogo : au nom du père et du grand frère

    je comprends la reation de ces monsieurs .mais je voudrais vous dire une chose. le système americain est différent du système FranÇais,de même qu’allemand.je suis étudiant en RFA et sais ce qui s’y passe, quand on veut poursuivre des études ici.tout étudiant burkinabè doit passer le Test d’admission au Studienkolleg(année préparatoire) qui dure 1 1/2( un an et demi, il faut noter cependant que la rentrée à la la FH(Fachhochschule, école sup) s’effectue un fois par an, pour le nouveaux étudiants,dans la plus part des états allemands.donc le 1 octobre.), ensuite 4 années pour son Diplome (Dip-Ing), et un an et demi pour le MBA. cela fait au compte 7 ans.il faut dire qu’avant de passer le test du Studienkolleg, il ya des connaissances minimum de la langue souhaitées. disons que 6 mois de cours ne suffisent pas. minimum 1 an. et là je ne compte pas la rentrée de Mars(pour ceux qui ont la malchance de finir avec le studienkolleg en Fevrier.).donc si on compte au total, on en a pour 8 ans et demi.
    il faut aussi se mettre dans la tête qu’en matière d’études ce n’est pas une course de vitesse, mais de fond, il faut cependant aussi savoir s’organiser.

    vraiment, c’est toujours pareil ici. au lieu de critiquer, il faut plutôt l’encourager. critiquer une personne ne fait que decroitre son moral.

    alors MAS, bon vent à toi et beaucoup de succès dans toutes tes entreprises.
    May god bless you.

  • Le 4 septembre 2007 à 11:16, par Sompagnimdi Joseph KAFANDO En réponse à : > Mamoudou Savadogo : au nom du père et du grand frère

    Bonjour, je suis un jeune expert comptable stagiaire burkinabè à Dakar et je viens de lire cet article très intéressant sur mon compatriot. Je voudrais vous féliciter pour votre travail et je voudrais aussi entrer en contact avec monsieur Mamoudou SAVADOGO.

  • Le 4 septembre 2007 à 11:30 En réponse à : > Mamoudou Savadogo : au nom du père et du grand frère

    Bonjour.
    Dans toute chose il faut comprendre avant de polémiquer ou poser des questions quand on ne comprend pas sinon on risque de se ridiculiser.Comme le dit Koffi Olomidé :"Celui qui dit qu’il sait n’a pas tord,celui qui dit qu’il ne sait pas n’a pas tord ;A tord celui qui dit qu’il sait alors qu’il ne sait rien."
    Mr Savadogo est un battant et le temps qu’il a mis pour se trouver aujourd’hui en classe de master est un parcours de combattant.Le MBA équivaut à un BAC +5.Posons nous la question avec quel niveau Mr Savadogo a quitté le Faso pour poursuivre ses études ?
    Ayant eu la chance de le connaître je vous repond qu’il a quitté ici avec un BEPC plus précisement en classe de seconde.Arrivé labas il a pris des cours d’anglais d’abord pour avoir un niveau afin de passer le TOEFL qui peut prendre 6 mois à une année.Après ça il faut avoir un niveau équivalent au BAC d’içi avant de rejoindre l’université autrement dit il faut prendre des cours en année préparatoire.Sans oublier qu’il était partit pour des études en pilotage et il a décidé de se réorienter en business.Cette reconversion demande un peu de temps aussi.Si on fait la sommation , avant d’intégrer l’université il a fallut au moins trois ans.Mathématiquement 8-3=5.Donc Mamoudou ton parcours est normal
    Si Mr Savadogo devrait avoir le BAC ici il fallait aussi 3 ans si il ne redouble pas.Et aller faire 6mois à une année pour l’anglais avnt de rejoindre l’université.Ca revient à la même chose et mieux il a une année d’avance en étant allé plus tôt.
    Félicitations Mamoudou pour tes idées pour le developement de ton pays car beaucoup d’africains ne songent pas révenir.Ils sont piqués par la fuite des cerveaux.
    Courage et qAllah Le Tout Puissant t’aide et que ton exemple inspire d’autres.Saïdou à OUAGA

  • Le 4 septembre 2007 à 12:18, par Lefaso.net En réponse à : > Mamoudou Savadogo : au nom du père et du grand frère

    " Chers lecteurs ,

    Je me permets pour la premiere fois de reagir au forum que suscite les articles de Fasozine. Soyes rassures, vos remarques et vos critiques, quoique quelque fois acerbes, sont pour nous des marques de l’interet que vous portez au travail herculeen que nous abattons.

    Nous avons choisi notre propre voie. Parler des gens, est un pari difficile, qui ne va pas sans controverse ni sans polemique : pourquoi celui-ci, pourquoi pas celui-la ? Mais nous avons choisi de nous engouffrer dans ce creneau - notre credo - qui met l’homme au centre de tout. Nous ne voulons pas ressembler aux autres. Nous voulons apporter notre grain de sel complementaire dans la difference et la tolerance. Nous souhaitons rapprocher les fils du pays et creer des chaines de solidarite et de fraternité. Nous n’avons pas la pretention d’etre parfaits.

    Nous n’avons ni la science infuse ni le don d’ubiquité, aussi je voudrais lancer un appel a tous nos compatriotes de la diaspora : aidez nous à vous faire decouvrir, à faire connaitre vos parcours extraordinaires qui peuvent susciter des vocations et batir des ponts pour l’avenir.

    Sans rentrer dans la polémique et pour evoquer brièvement le cas du jeune Mamoudou Savadogo, que je suis allé personnellement rencontrer à Philadelphie- sachez que le systeme accadémique américain a sa particularité qui tient compte de l’agenda des étudiants et de leurs differents autres centres d’interet.

    Fraternellement.

    Samori Ngande

    • Le 5 septembre 2007 à 01:51 En réponse à : > Mamoudou Savadogo : au nom du père et du grand frère

      Merci frere d’etre humblement revenu lever toute equivoque.
      Un article est un tout, quand on est oblige d’en apporter des eclairages a fortiori, ca fait autre chose. Je crois que vous devriez savoir que vous vous adressiez a un public burkinabe qui ne connait pas ce "systeme americain", mais qui sait au moins que le MBA ne se fait pas en 8 ans. Si tu dis qu’un car a fait Ouaga-bobo en 8 heures, sans expliquer que la route a ete deviee entre Boromo et Pa (histoire d’expliquer ce retard), tu laisse les gens sur leur faim .Dorenavant il serait bien de donner des details ( sur ce Toefl, GMAT ou le GRE si c’est le cas) a votre public qui est completement etranger a ce que vous raconter. Sinon vous creerez toujours ce genre de reaction legitime...

  • Le 4 septembre 2007 à 15:07 En réponse à : > Mamoudou Savadogo : au nom du père et du grand frère

    Bonjour.
    Il faut connaître Mr Savadogo pour savoir que son parcours relève du combattant.Pourquoi tant de polémiques sur la durée des études de Mr Savadogo ?Pour l’avoir connu permettez moi de vous parlez un peu de lui afin de vous éclairer d’avantages.
    En toute chose il faut un référentiel.Le MBA équivaut à un BAC+5.Le référentiel içi c’est le BAC.
    Posons nous la question avec quel niveau Mr Savadogo a quitté le Faso pour les States.Quand il quittait il n’avait que le BEPC plus précisement il était en classe de seconde.Le référentiel de Mr Savadogo c’est le BEPC.
    Arrivé aux USA il a d’abord pris des cours en anglais(obligatoire pour ceux parlant autres langues) afin de passer le TOEFL qui peut prendre 6 mois à une année ou même plus selon votre niveau.
    Après cela il faut prendre des cours en année préparatoire afin d’avoir l’équivalent du niveau terminale avant d’intégrer l’université.Sans oublier qu’il avait fait une première inscription en pilotage avant de se réorienter en business.Ce qui prend un peu de temps.Le minimum de temps pour tout ca est 3 ans
    Mathématiquement 8-3=5.Donc Mr Savadogo a un parcours normal.
    Si Mr Savadogo était resté au pays il lui fallait 3 ans pour avoir le BAC s’il ne redoublait pas.Avant d’aller faire 6 mois ou une année pour faire l’anglais d’abord.Ce qui fera 4 ans avant d’intégrer l’université.Et mieux en allant plus tot mr Savadogo a une année d’avance.
    Félicitations pour ton brillant parcours et surtout pour tes idées de developement du Faso car beaucoup d’étudiants ne songe pas du developement de leur pays une fois leur études terminées.Ils choisissent la fuite des cerveaux.QAllah t’aide à atteindre tes objectifs nobles. Saïdou Ouaga

  • Le 4 septembre 2007 à 23:50, par Taka En réponse à : > Mamoudou Savadogo : au nom du père et du grand frère

    Salut a tous,

    Ahh......... pourquoi tout ce blabla sur le cursus scholaire de Mr Sawadogo ?
    Je voudrais tout simplement dire a tous que l’essentiel n’est pas le parcours mais l’objectif que l’on vise pour atteindre. En effet meme si le sieur Mamadou a mis 7 ans pour avoir son MBA, quelqu’un d’autre 2 ans et un autre 1 an l’essentiel est que tous ont obtenu un diplome. Ne savez-vous pas qu’il y a un dicton qui dit que ’’ les arbres de la meme foret ne produisent pas la meme saison.’’ Et d’ailleurs ce qui importe ici est que Mr Mamadou ait obtenu son diplome (MBA) et soit un businessman.
    Je voudrais profiter souhaiter du courage et bon vent a Mr sawadogo et a tous. Attention aux jaloux car ils n’avanceront jamais a force de trop chercher a comprendre...........

  • Le 8 septembre 2007 à 10:34, par Yamyélé En réponse à : > Mamoudou Savadogo : au nom du père et du grand frère

    Voilà un jeune qui montre le bon exemple ce Mamadou SAWADOGO. C’est de jeunes comme celui-là dont le pays a besoin. Du courage à toi Mamadou.

    Le pays n’a pas besoin de jeunes qui passent le temps dans les maquis a boire du pastis, guin et epérons frelattés. Pas d’une jeunesse injurieuse et impolis ayant fait du vol son métier. Pas de jeunes qui s’asseyent à longueur de journée au bord du goudron, rigolant à gueules déployées des passants, avec des têtes qui font un mouvement d’ensemble gauche/droite chaque fois que quelqu’un passe dans un sens ou dans l’autre. Une jeunesse aimant voir les accidenst et les bagarres où elle accourre à toute enjambée.

    Regardez bien ce Mamadou sur la photo : il ne s’est pas tressé les cheveux, ni n’a des dreadlooks de faux rasta. Parce qu’il veut être respecté. Il sait ce qu’il cherche. Il est conscient, lui.

    Observez les réactions à l’article et vous comprendrez comment les gens sont jaloux. Des jeunes qui ont massacré leurs avenirs dans les maquis et autour du thé, et qui n’aiment pas Mamadou parce qu’il a réussi. Vous êtes jaloux et tant pis pour vous ! Mamadou, lui, savait ce qu’il voulait depuis longtemps !!.

    Par Yamyélé : La vérité tue ceux qui ne l’aiment pas

    • Le 9 septembre 2007 à 02:13, par KgB En réponse à : > Mamoudou Savadogo : au nom du père et du grand frère

      Monsieur Yamyele, membre fondateur du CDP,


      Je suis vraiment mal a l’aise en discutant ce sujet------------------------------------

      Nous sommes tous fiers de ce Mamadou Sawadogo. Oui, comme tu dis, le pays a besoin de lui. Mais le pays a aussi besoin de tous. De vaillants burkinabe ? il y en partout ( tu n’as pas besoin de fouiller jusqu’aux States). Partout au Faso, dans le Yatenga, dans le Tuy, a Gorom-Gorom, a Toma et, meme dans les rues de Ouagadougou..., il ya des jeunes vaillants dont on est fiers au meme titre qu’on est fiers de M. Sawadogo.

      Monsieur le membre fondateur du CDP,

      Inutile de vouloir diviser les jeunes en jeunes valables et non valables. Dommage que vous pensez que des gens decident volontairement de "massacrer leur avenir dans les macquis". C’est un mauvais proces a cette jeunesse desoeuvree, laissee a elle-meme par un gouvernement qui ne se soucie pas d’eux ( je ne parle du concert de coupe decale que le ministere de la Jeunesse a organise recemment au stade).

      Depuis ton ODP/MT au CDP, les choses se sont empirees pour les jeunes, les gouvernements ODP/CDP ont laisse pousser des macquis a tous les corners ( meme sur son lit a Ouaga, on entend la music toute la nuit et, toute la journee). Pendant des annees, les politiques ont laisse organiser des "Fetes de la biere" avec acces illimite a tous, meme aux mineurs.
      Il est evident que lorsque, le leadership national, abandonne le volant, les wagons ne peuvent qu’etre deroutes. Si dans un Etat normal les gens ont acces au "pastis, guin et epérons frelattés", a qui la faute ?
      Les jeunes aujourd’hui sont des victimes qui ont besoin d’une politique d’urgence.

      Chaque fois que les gens veulent escamoter un debat, ils parlent de "jaloux", d’"aigris"... Ce n’est pas la meilleurs facon de construire un debat fraternel. Il faut relire toutes les interventions, aucune ne dit que Mamadou Sawadogo n’est pas meritant. D’ailleurs personne ne s’en prend a lui. Il a fallu que les gens posent certainent questions pour qu’on ait plus de details ( par exemple cette histoire de TOEFL, de BEPC...)

    • Le 13 septembre 2007 à 22:59 En réponse à : > Mamoudou Savadogo : au nom du père et du grand frère

      Au nom du fric et des intérêts, cela nous dirait plus de titrer cette interview des plus exclusives. Sans verser dans une certaine polémique, je voudrais dire que bien plus de jeunes premiers évoluent très ativement au pays de l’Onle SAM et sont plus ancrés dans les affaires et les études plus que ce jeune charmant garçon. Le bon sens voudrait dire de faire des recherches de jeunes bien plus diplômés que le jeune frangin du milliardaire Khadafi SAWADOGO. D’aucuns diront que c’est de la jalousie. Soit. Mais des garçons talentueux en football comme Ibrahim SANFO ou l’italo-burkinabè Yombié Bassaoulé n’ont jamais bénéficié des largesses de faso.net
      A côté ,Mamoudou Sawadogo, aux Etats Unis un jeune omme Cheik ou Félix Zongo ont soutenu des thèses de doctorat sans un bruit de carotte du site de toute la diaspora burkinabè.
      Et même des burkinabè d’origine qui sont des ofiiciers supérieurs de l’armée américaine peuvent vous intérréser messieurs les journaleux
      Dans votre démarche journalistique, pense y un jour
      SALUT

      • Le 14 septembre 2007 à 07:31, par Lefaso.net En réponse à : > Mamoudou Savadogo : au nom du père et du grand frère

        Cher monsieur,

        Et si vous nous donniez simplement les contacts de ces valeureux compatriotes dont vous parlez ?!

        Un journaliste n’est pas omniscient. Il a besoin du concours de ses lecteurs pour être bien informé et informer à son tour.

        Quant au choix de Mamoudou Savadogo ; c’est un choix qui se discute comme vous le faites si bien. Mais que ce soit X ou Y qui a les honneurs de la presse, il y aura toujours un Z ...ou un A pour porter des critiques...

        Cyriaque

  • Le 10 septembre 2007 à 03:47 En réponse à : > Mamoudou Savadogo : au nom du père et du grand frère

    je comprend pourquoi tu as ete virer du CDP,yampele ou yampala,tu es toi meme jaloux et aigri,je pense que tu es malade,cherche a rencontrer un medecin.
    t’as besion d’aide.
    bonne guerrison...
    BLAISE.O

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