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A cœur ouvert avec A’Salfo : « Non, je n’ai pas la grosse tête... »

Publié le lundi 27 août 2007 à 08h15min

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De sa bicoque, Salif Traoré, le « gaou » que Antou a quitté alors qu’il était dans la galère a vraiment percé ! Les signes extérieurs de richesse de celui que l’on n’appelle plus que A’Salfo sont nombreux, d’Anoumabo à la luxueuse villa qu’il habite actuellement dans le chic quartier des Deux-Plateaux à Abidjan : belle villa avec piscine, voitures luxueuses dont une Jaguar...

Onze ans après « Premier gaou » - le titre fétiche qui l’a propulsé, lui et son groupe, « Magic system » - le petit « Woyo » (faiseur d’ambiance facile) a fait place au super magicien dont le succès a conquis le monde. Presqu’un conte de fée.

Une semaine après un mariage somptueux qui lui a coûté la bagatelle de 45 millions de francs CFA, A’Salfo nous a ouvert les portes de sa résidence. Avec délice et amusement, nous avons découvert un artiste sûr de lui, fier de son travail et qui tente de garder la tête sur les épaules, en s’accrochant à l’humilité et à des valeurs morales...

Fasozine : On dit qu’A’salfo a fini avec Antou, toutes les Antou, en choisissant Moya (c’est le prénom de son épouse). Est-ce vrai ?

C’est seulement un titre pour faire allusion à une chanson de ma carrière. Cela n’a rien à voir du tout. Et je ne voudrais même pas qu’on fasse un parallèle entre ce mariage et Antou. Parce que c’est une chanson que j’ai écrite sur une histoire (réelle) qui a eu lieu il y a longtemps. Ce mariage est plutôt la concrétisation de onze ans de vie commune. C’est la mère de mes enfants que j’ai emmenée devant le maire le 20 juillet dernier. Comparer cet acte-là avec l’histoire d’Antou, c’est rabaisser mon mariage.

Racontez-nous votre première rencontre avec celle qui est aujourd’hui votre épouse ?

A l’époque, j’étais « Woyo » (faiseur d’ambiance facile). Il y avait des funérailles dans son quartier. C’est à cette occasion-là que j’ai fait sa connaissance. Nous avons sympathisé sans toutefois savoir que le destin allait nous mener jusqu’au mariage. C’est parti comme ça, nous avons commencé à nous voir petit à petit. Et après, on ne pouvait plus faire une journée sans se voir. Trois ans après, nous avons eu notre première fille.

Qu’est-ce qui vous a attiré chez Moya ? Qu’est-ce qui vous retient ? Pourquoi c’est elle que vous avez choisie ?

C’est une femme discrète, effacée. Ce n’est pas le genre de femme à se pavaner dans les rues, en criant : « Je suis la femme d’untel ! » Ce n’est pas une femme qui fréquente les boites de nuit. Ce n’est pas une femme qui entre avec sa carte bleue dans un magasin et qui fait éclater tout le magasin parce que son mari a de l’argent. Elle est restée elle-même, et elle est une mère attentive pour ses enfants, une femme préoccupée par le bien-être de son foyer. Il y a beaucoup de qualités en elle. Mais, comme on dit, en amour, il n’y a pas de poids, il n’y a pas de mesure. Si je veux énumérer toutes ses qualités, ce ne sera plus de l’amour.

Pour vous, quel doit être la principale qualité d’un homme marié ?

C’est la fidélité, c’est l’attention. Quand on est marié, on est dans une nouvelle peau. On s’est attaché. Après réflexion, c’est quand on a décidé de changer qu’on va devant le maire. Il y a beaucoup de choses qui vont changer, même si pendant les onze années passées, nous avons vécu des choses ensemble. Maintenant, on vit en tant que mariés. Il y a des lois naturelles qui régissent la vie en commun. Cela demande plus de responsabilité, plus de sagesse et, surtout, plus de fidélité. Pour l’attention, je crois avoir toujours été attentionné. Le mariage est comme un « equalizer », qui vient mettre les choses à niveau.

Belle maison, voitures de luxe, le petit « gaou » d’Anoumabo a vraiment percé ! On dit qu’il pèse maintenant des milliards...

Chacun a sa manière de voir les choses. Moi-même, je ne sais pas ce que j’ai aujourd’hui. Peut-être que les gens font les comptes à ma place. Mais pour moi, ce n’est pas l’essentiel. Dans ce métier, ce dont j’ai bénéficié le plus, c’est le relationnel, beaucoup de rencontres. Ce métier m’a permis de voir beaucoup de choses. Et ça, c’est le plus important. C’est une richesse pour moi.
Pour le côté villa, belles voitures et tout le reste, j’ai fait une chanson sur le prochain album intitulée « Rêves d’enfant ». Dans cette chanson, je dis que lorsqu’on était petit, on rêvait tous d’avoir une belle maison, une belle voiture. Si Dieu me permet aujourd’hui de réaliser ce rêve, je ne peux que lui rendre gloire.

Ce n’est pas pour mettre plein la vue à qui que ce soit, mais plutôt pour donner du courage aux enfants de pauvres qui se disent que tout est bouché, tout est bloqué. C’est pour leur dire qu’on peut naître pauvre mais qu’à force de se battre, on peut s’en sortir et arriver à se faire plaisir. J’ai voulu me faire plaisir. Et aujourd’hui, lorsque tous ceux qui sont désespérés passent devant ma maison, ils se disent qu’il y a de l’espoir... Ce n’est pas un excès de bourgeoisie.

Douze disques d’or, des featuring avec de grands noms, des rencontres avec de grands hommes d’Etat... Tout cela donne la grosse tête, n’est-ce pas ?

Non. Quand on sait d’où on vient, il y a des choses qui ne peuvent pas changer vos valeurs morales. Si j’en suis là aujourd’hui, c’est avec le soutien de tout le monde. Et pour un artiste, c’est très important d’avoir un soutien. Ce sont les gars qui nous disent bonjour dans la rue, qui lèvent les mains pour nous saluer qui nous donnent l’envie de travailler. Avoir la grosse tête ? J’ai été élevé de manière stricte, dans une famille musulmane.

Mon éducation ne me permet pas d’attraper la grosse tête. Mais j’avoue que ce n’est pas du tout facile d’avoir ce succès-là et d’avoir la tête sur les épaules. Cela fait onze ans que nous sommes dans ce domaine. Il y a des préjugés, mais on ne peut pas dire que j’ai la grosse tête. Je n’ai peut-être pas la langue dans la poche, mais cela n’a rien à avoir avec la grosse tête.

Lorsque vous jetez un regard sur votre parcours, du petit « Woyo » jusqu’au super magicien. A qui êtes-vous reconnaissant ?

A mon travail ! Ça, c’est clair ! Nous ne sommes pas là par hasard. Nous avons bossé longtemps. Donc, c’est la reconnaissance du travail bien fait. Je citerai aussi tous ceux qui ont cru en nous depuis le début jusqu’aujourd’hui. Ceux qui ont eu espoir. Il y a nos parents qui ont déboursé de l’argent pour nous mettre à l’école. Et ce n’est pas évident de voir son fils abandonner les bancs pour un métier qui ne rassure pas. Mais ils nous ont compris et ils nous ont laissé faire. Aujourd’hui, je pense qu’ils ne le regrettent pas. Comme on le dit, il n’y a pas de sot métier. Nous avons pris ce que nous faisions au sérieux. Il faut être reconnaissant envers nos parents, et le travail bien fait.

A quel niveau avez-vous abandonné l’école ?

J’ai un niveau de terminale inachevée.

Une terminale non terminée... Pourquoi n’avez-vous pas passé le baccalauréat ?

Je n’ai pas passé le Bac, mais je l’aurais eu si je l’avais passé. C’est vrai que j’ai abandonné l’école, mais ceux avec qui j’étais peuvent en témoigner, j’étais très brillant à l’école. Je ne voulais pas avoir le Bac et être confronté à une activité parallèle qui allait prendre le dessus. J’étais ancré dans la musique, je croyais en ce que je faisais et je ne voulais pas perdre le temps. A la place du Bac, j’ai des disques d’or. Je n’ai peut-être pas beaucoup de connaissances livresques, mais en termes de connaissances dans la vie pratique, je n’ai pas grand chose à envier à un bachelier.

Si vous n’étiez pas un artiste musicien, quel métier auriez-vous aimé exercer ?

La communication. Le journalisme. Tous les métiers où l’on s’exprime : journaliste, magistrat, avocat... tout ce qui tourne autour de la communication.

Si on vous demandait d’être l’ambassadeur d’une bonne cause, laquelle soutiendrez-vous ?

Je suis l’ambassadeur du Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) pour les réfugiés en Côte d’Ivoire. Mais je me serais plutôt penché sur le cas des enfants orphelins. Nous, nous avons eu la chance de grandir avec nos parents. Ce n’est pas facile pour de petits enfants de vivre sans leurs parents. Ces enfants ont besoin de soutien. Dans mes projets, si Dieu me le permet, je créerai un orphelinat, pour venir en aide aux enfants qui n’ont pas la chance d’avoir leurs parents. Je serais l’ambassadeur des orphelins.

Nous avons créé la Fondation « Magic system » pour les orphelins de guerre. Nous étions en train de mettre cette fondation sur pied, mais il y a beaucoup de choses. Il était difficile d’identifier les orphelins de guerre. Il n’y a pas de fichier national. C’était très délicat. Il fallait d’abord maîtriser tous les contours. Face à ces contraintes, nous allons finalement mettre sur pied une Fondation « Magic system » pour les orphelins.

On vous a vu aux côtés des enfants de la « Page blanche », un centre spécialisé dans la prise en charge des enfants handicapés psychomoteurs. Quel est le sens de cet engagement ?

En Europe, dans tous les grands pays, pour certaines causes, on choisit des personnes pour porter des messages. Après un Téléthon en France, nous avons expérimenté celui d’Abidjan. Il fallait trouver quelqu’un pour parler aux gens. « Magic system » est un groupe que tous les Ivoiriens ont vu naître ; tous les Ivoiriens ont vu notre parcours. Lorsque nous sommes passés à la télé pour lancer le message - il interrompt son propos pour rappeler sa bande joyeuse à l’ordre : « Tout le monde dedans », lance-t-il à ses enfants - nous avons associé notre image, et cela a profité au centre. Les gens ont fait des dons. Ce Téléthon a permis de recueillir plus de cent millions de francs CFA. C’était l’essentiel.

Vous êtes très apprécié au Burkina Faso. Quel lien gardez-vous avec le pays d’origine de vos parents ?

Je suis Ivoirien. Mais le pays natal de mes parents, c’est le Burkina Faso. C’est un lien de sang. Chaque fois que j’ai un bout de temps, je m’y rends. C’est un pays que j’ai découvert avec mon groupe en 1999. Cela ne m’empêche pas d’y aller souvent. Mes parents y habitent, tous mes frères y sont. Mon père est retourné s’installer à Ouagadougou en 2002. Cela fait cinq ans qu’il y est.

Pouvez-vous nous parler un peu de vos parents et de votre enfance avec eux ?

Je n’aime pas parler de ma famille. Ma famille a toujours voulu vivre discrètement. C’est vrai qu’avec des évènements majeurs comme la décoration par le chef de l’Etat et mon mariage, on les a vus, parce qu’il fallait les associer. Sinon, j’ai toujours protégé jalousement ma famille. Je parle rarement de ma famille. Retenez qu’elle m’a beaucoup apporté.

Que pensez-vous du Burkina Faso et du peuple burkinabè ?

C’est un pays, comme ils le disent eux-mêmes, d’hommes intègres. Je pense franchement que c’est un pays qui bouge. Quand on va au Burkina, on sent un pays en train de renaître, de par sa culture et de partout. Lorsqu’on va en boîte à Ouagadougou et qu’on écoute certains groupes, on se dit qu’il y a de l’espoir pour la musique burkinabè. Le développement d’un grand pays passe par sa culture. Le Burkina Faso était un pays beaucoup porté sur l’artisanat, le cinéma et qui n’avait pas fait beaucoup d’ouverture à la musique. Aujourd’hui, ce pays est en train de se retrouver. Dans cinq ou dix ans, le Burkina aura une identité musicale aussi forte que le Zouglou ou le Coupé-décalé.

On cache tous en nous une peur. Quelle est la vôtre ?

J’ai peur de la déception. J’ai toujours peur de décevoir. Quand on a en nous cette peur, on devient un éternel insatisfait. Toujours cette envie de bien faire pour ne pas décevoir les gens. Cette peur m’a donné l’envie de travailler, d’aller de l’avant. D’autres peurs, je ne sais pas. Cette question me bouscule un peu car je suis toujours positif dans ma tête. Je suis un fonceur, le mot « peur » n’existe pas vraiment dans ma tête. Je ne peux pas avoir peur de mourir parce que, tous, nous mourrons forcément.

Quel est le meilleur souvenir que vous gardez de votre enfance ?

Le meilleur souvenir ? (Silence). Quand on réfléchit comme ça, c’est que les bons souvenirs sont rares. C’était au CM2. On récompensait les meilleurs élèves de chaque commune. Et moi j’avais été le meilleur élève de la commune de Marcory. J’avais reçu des mains de Feu Balla Kéita, qui était ministre de l’Education nationale, des cadeaux et une enveloppe de 30 000 ou 50 000 F CFA. C’était en 1983-1984. C’est l’un des meilleurs souvenirs.

Vous préparez en ce moment la sortie de votre prochain album. Quand doit-on s’attendre à sa sortie et quels sont vos projets ?

La sortie mondiale est prévue pour le 24 septembre 2007. Il comporte douze titres. Concernant les projets, il faut dire que nous sommes en tournée depuis le début de l’année. Cette tournée ne prendra fin que le 22 décembre prochain. Nous avons déjà fait la Suisse, l’Espagne, l’Allemagne, le Japon, la Nouvelle Calédonie, Los Angeles...

A la Société des auteurs compositeurs et éditeurs de musique (Sacem), vous devanciez le grand Johnny Hallyday ?
Johnny Hallyday est un interprète. Moi je suis un auteur compositeur. C’est sûr que lorsqu’on fait le classement à la Sacem, je viens nettement avant Johnny Hallyday en matière de perception de droits d’auteur. Mais en matière de vente, il vend beaucoup. Depuis que je suis à la Sacem, j’ai toujours perçu plus que Johnny Hallyday en ce qui concerne les droits d’auteur.

En tant qu’auteur compositeur, d’où vous vient votre inspiration ?

Regardez le milieu dans lequel nous vivons. Si Johnny Hallyday vivait ici, peut-être qu’il aurait été auteur compositeur. Quand on sort d’un quartier comme Anoumabo (sous quartier populeux de la commune de Marcory, Ndlr), même quand on n’est pas chanteur, on peut écrire un bouquin chaque semaine. Je m’inspire du vécu. Je ne fais pas de fiction, même si j’y mets beaucoup de dérision. C’est ce que les gens ont envie d’entendre. Les gens ont leurs problèmes qu’ils ne peuvent pas toujours expliquer. Alors, cela les soulage d’entendre quelqu’un chanter leur vécu.

Par Mazelly Colombe Kélépa
Correspondante en Côte d’Ivoire


Le Burkina vu par A’ Salfo

B comme... Beauté
Le Burkina est un beau pays.

U comme... Unité
L’unité des différentes ethnies est une réalité. Il y a un beau brassage.

R comme... Rénovation
Quand on arrive au Burkina, on constate qu’il y a une sorte de rénovation culturelle, surtout dans le domaine musical.

K comme... Kundé
C’est un événement qui gagne en maturité et qui s’impose.

I comme... Intégrité
Les habitants sont intègres, comme le dit le nom du pays.

N comme... Nation
Le Burkina est véritablement une nation. Une nation pleine d’humilité.

A comme... Accueillant
Le peuple burkinabè est un peuple très accueillant.

Fasozine

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Vos commentaires

  • Le 28 août 2007 à 13:15 En réponse à : > A cœur ouvert avec A’Salfo : « Non, je n’ai pas la grosse tête... »

    Mr A’Salfo,

    J’apprécie beaucoup votre musique mais sous entendre par vos propos qu’une femme qui va en boîte n’est pas épousable me déçoit de vous !

    une ex fan !

    • Le 28 août 2007 à 15:52 En réponse à : > A cœur ouvert avec A’Salfo : « Non, je n’ai pas la grosse tête... »

      Chacun a ses gouts et lui, il ne voulait pas d’une femme abonnée aux boites comme épouse. C’est clair non ! Bon allez soyez pas découragée, j’imagine que tous les gars n’ont pas les même gouts que A’Salfo ! Bonne journée !

    • Le 29 août 2007 à 17:16 En réponse à : > A cœur ouvert avec A’Salfo : « Non, je n’ai pas la grosse tête... »

      Generalement les filles qui sont abonnées aux boites ne sont pas discretes , elles aiment porter des tenues dvd (dos et ventre dehors). La plupart des hommes dans notre pays pensent que ces filles ne sont pas "mariables". Ce qui n’est pas tout a fait faut . Ce n’es pas dans notre culture d’apprécier positivement ces genres de filles. A chaque peuple sa culture.Dos ,ombril, fesses et autres parties intimes dehors comme le veut une certaine mode importée ne correspond pas à notre culture.

    • Le 30 août 2007 à 07:24 En réponse à : > A cœur ouvert avec A’Salfo : « Non, je n’ai pas la grosse tête... »

      Felicitations Asalfo, pour votre mariage . Je suis un fan de Magic system et je me sens tres bien dans ma peau quand je vous ecoute, ca amuse et ca chasse un peu le stress surtout quand tu vis a l’etranger a l’etranger .
      Ma soeur, je suis vraiment desole par votre propos. La vie du couple n’est pas un jeu ou a prendre a la legere, Les boites de nuits ne sont pas des lieux indiques pour une fille bien eduquee et responsable qui veut se marier !!!!!
      Sorry !
      Merci a Fasonet pour tout le travail abattu afin de nous permettre d’avoir les nouvelles du pays.
      Un Burkina de l’etranger !!!

      • Le 31 août 2007 à 14:09, par Fan En réponse à : > A cœur ouvert avec A’Salfo : « Non, je n’ai pas la grosse tête... »

        Félicitation pour votre mariage.
        Je tiens à vous préciser que si vos parents sont Burkinabés et vous prétendez être ivoirien, ça devient du n’importe quoi alors.
        Etre ivoirien, quelle importance accordez vous à cela ou peut être, cela s’explique du fait que vous avez évolué en côte d’ivoire.
        J’aimerais avoir une petite explication si possible (naturellement si vous ne voyez pas d’inconvenient).

        • Le 1er septembre 2007 à 04:48 En réponse à : > A cœur ouvert avec A’Salfo : « Non, je n’ai pas la grosse tête... »

          Mon frère, tu as déjà vu un burkinabé né en côte d’ivoire, qui réussisse et en même temps fier de dire aux gens qu’il est Burkinabé ? Moi je n’en connais pas. J’ai connu des gens en occident, quand tu leurs demandes de quel pays ils viennent, sans séjourner dans le pays de leurs parents, ils te diront malien-ivoiriens, guinéens-ivoiriens mais jamais burkinabé-ivoiriens. Demandes toi pourquoi dire que quelqu’un est burkinabé en Côte d’ivoire ou Mossi est quasiment considéré comme une insulte y compris par ces mêmes Burkinabés nés en côte ivoire. La majorité d’entre eux ont honte pour révéler qu’ils sont d’origine Burkinabés. Je n’ai jamais vu des gens aussi complexés. En général ceux qui viennent au Burkina (avec beaucoup de regrets) après leur bac, c’est qu’ils n’ont aucun moyen pour poursuivre leurs études là-bas. Et quand ils arrivent, pour 90% d’entre eux, c’est la première fois qu’ils foulent le sol du Burkina. C’est vraiment dommage.

          • Le 3 septembre 2007 à 14:30, par internaute anonyme En réponse à : > A cœur ouvert avec A’Salfo : « Non, je n’ai pas la grosse tête... »

            Il y a une part de vérité dans ce que vous dites. Mais notez que ces gens qui renient leurs origines sont, en réalité, très complexés ! Ils ont une vision tellement basse d’eux-mêmes qu’ils se justifient leurs carences par leurs origines. Pour peu que d’autres personnes, pour des raisons qui leur sont particulières - donc très subjectives -, sous-estiment ces origines-là ! Quand on a une bonne image de soi, on n’a cure de ses origines ! Car ce ne sont pas nos origines qui déterminent notre réussite socio-professionnelle , ou notre "Aura" ! Indépendamment de nos origines, nous sommes personnellement les seuls artisans de notre destin ! ... Quant à Asalfo, le super magicien, je puis témoigner personnellement qu’il n’a jamais renié ses origines Burkinabé ! Au contraire, il en est très fier ! Comment puis-je faire une telle affirmation ? Parce que tout simplement, j’ai été Animateur de radio respectivement en Côte d’Ivoire, au Burkina et ... en France ! A ce titre, j’ai plusieurs fois côtoyé Asalfo et ses compagnons magiciens ! Je n’ai, en aucun moment, noté de la honte ou quoi que ce soit de ce genre de la part d’Asalfo au sujet de ses origines Burkinabé ! Quand il déclare être Ivoirien, ce n’est que la Vérité ! Puisqu’il ne dispose d’aucun papier administratif qui atteste de sa nationalité Burkinabé ! Malgré cela, il prend toujours le soin de préciser fièrement que ses parents, au contraire de lui, sont bel et bien Burkinabé ! Ce qui fait de lui un Ivoirien d’origine Burkinabé, et non un Ivoiro-Burkinabé ! Il serait Ivoiro-Burkinabé, si et seulement si, il possedait à la fois les deux nationaltés ! Chose qui n’est, pour l’heure, pas le cas ! Arrêtez donc de le traiter avec mépris en lui attribuant des pensées qui ne sont pas les siennes ! Cherchez ailleurs un bouc émissaire à vos frustrations, et laissez-le tranquille ! Merci !

            • Le 4 septembre 2007 à 11:59 En réponse à : > A cœur ouvert avec A’Salfo : « Non, je n’ai pas la grosse tête... »

              Mon cher, tu crois que, forcément quand on dit franco-algérien, cela veut dire que Zidane a la double nationalité ? Non, c’est une façon d’associer ses origines à sa nationalité. Point barre.

            • Le 4 septembre 2007 à 12:06, par KROLE En réponse à : > A cœur ouvert avec A’Salfo : « Non, je n’ai pas la grosse tête... »

              cher ami inconnu,
              On ne traite pas ASalfo avec mépris, on veut simplement lui faire comprendre qu’il doit être fier d’être burkinabé, parce que apparemment il se sent pas burkinabé, puisqu’il dit que c’est le pays natal de ses parents, peut-on avoir une autre origine ou nationalité autre que tes propres parents ? Ce n’est pas le nom de ses parents qu’ils portent sur ses documents ? La Nationalité burkinabé, c’est peut-être lui que l’a pas demandé, sinon, il peut l’avoir mais s’il décide d’être ivoirien au moins !!!!!!! qu’il soit fier d’être burkinabé au lieu de considérer le Burkina comme le pays natal de ses parents.
              Sinon Asalfo, je te souhaite beaucoup de courage dans ton travail.

          • Le 11 septembre 2007 à 18:08, par le balaise En réponse à : > A cœur ouvert avec A’Salfo : « Non, je n’ai pas la grosse tête... »

            mon frere tu dis n’importe quoi.moi je suis burkibane ne en cote d’ivoire.j’ai fais l’uo et aujourd’hui je suis directeur general d’une entreprise en cote d’ivoire et avec ma nationalité burkinabe.il faut eviter de juger les gens sans les connaitre.moi je n’ai jamais entendu asalfo dire qu’il est burkinabe.c’est la premiere fois je le decouvre sur le net et grace à fasozine.alors mon frere fais ton proces à asalfo et ne nous emmerde pas tous.en plus il ya quoi d’extraordinaire qu’asalfo soit burkinabe:parce qu’il roule carrosse ou bien.nous nous sommes la tres discret mais efficace.
            merci

      • Le 4 septembre 2007 à 15:17, par Ebony En réponse à : > A cœur ouvert avec A’Salfo : « Non, je n’ai pas la grosse tête... »

        L’ami, attends tu ne vas jamais en boîte toi ? Si oui quand tu y vas, t’attends tu à n’y rencontrer que des hommes ? Franchement, ça me fait mal au coeur de constater qu’il y a encore des gens qui pensent ainsi ! Que penses-tu donc des hommes qui vont danser avec leurs copines ou leurs femmes ? La boîte n’est pas un lieu de perdition pardi et non, trois fois non, le fait d’y aller pour une fille ne veut pas dire que c’est une ’pute’ !
        Pour faire la pute, il y a bien d’autres endroits plus appropriés ; non ?
        Moi même je ne suis pas une mordue des boîtes de nuit, bien que j’y aille quelquefois pour me défouler. Ce que je veux dire, c’est qu’il faut ne faut pas d’office catégoriser les gens. Une peu de modération dans tes propos please...
        Bon, pour en revenir au sujet même de l’article, c’est vrai que Magic System a le vent en poupe en ce moment ; et je souhaite longue vie à ce groupe qui porte haut le flambeau africain sur la scène internationale.
        Par contre, j’avoue que j’ai eu un pincement au coeur quand j’ai lu la partie de l’itw où Asalfo dit être Ivoirien et que le Burkina est seulement le pays natal de ses parents ; et parlant des Burkinabè, il dit "ils sont ceci ou cela..." en s’excluant intentionnellement
        Je ne connais pas particulièrement l’homme, et peut être n’est-il pas ce que ses propos laissent entrevoir mais il me fait penser à ces gens qui ont honte d’être burkinabè même si lui assume le fait que ses parents sont installés ici à Ouaga (d’ailleurs il n’y peut rien, c’est un fait). Si c’était le cas ce serait vraiment pathétique, sinon c’est tant mieux.
        Parce qu’au fond, qu’ils le veuillent ou pas (je veux parler des ADO et compagnie qui nient leurs origines) du sang burkinabè coulent dans leurs veines et ils n’y peuvent rien ; être burkinabè n’est pas une tare bon sang !!! Et le reconnaître même si on a une autre nationalité ne diminue en rien sa valeur intrinsèque.

    • Le 6 octobre 2007 à 16:27 En réponse à : > A cœur ouvert avec A’Salfo : « Non, je n’ai pas la grosse tête... »

      c’est de bonne guère que tu sois une ex fan car Asalfo a dit la verité or vous n’aimez pas la verité. Filles abonnées aux boites de nuits ne riment pas avec mariage. Alors choisis...

  • Le 30 août 2007 à 21:58 En réponse à : > A cœur ouvert avec A’Salfo : « Non, je n’ai pas la grosse tête... »

    Heureux mariage a toi A SALFO
    Chere ex fan ,ne te fache pas mais sache que les filles qui sont abonnées aux boites cherchent beaucoup plus le plaisir mondain , le fric que le mariage . Ne te decourage pas car tu peut retrouver tes semblables garcons abonnés aux boites comme toi qui pourraient peut etre te marier

  • Le 1er septembre 2007 à 12:11, par Sidnooma En réponse à : > A cœur ouvert avec A’Salfo : « Non, je n’ai pas la grosse tête... »

    J’avoue que ASALFo me fais honte ! Merci de me donner l’occasion de le dire. Dis, mon cher Gaou, tu as honte de tes origines burkinbè ? On sait tous que tu es ivoirien de nationalité, mais quoi que tu fasses, c’est seulement les Mossi qui appellent "Salif" Salfo. ALors, je crois savoir que tous les mossi de nationalité ivoirienne sont d’origine burkinabè. Alors, pourquoi mettre tant de distances entre toi et ton pays d’origine en disant que c’est seulement "le pays natal de tes parents". Je prend l’exemple de quelqu’un qui est plus célèbre que toi, mais qui a toujours affiché ses origine : je voudrais parler de Zidane "le Kabyl", le franco-algérien de l’équipe de Farnce. Pour qui sait quel est le mépris dont les Kabyls sont l’objet dans leur pays, reconnaîtra de la noblesse à Zidane qui n’est en réalité Kabyl que par ses parents, qui qui a toujours porté et assumé avec beaucoup de fierté cette origine à côté de sa "prestigieuse" nationalité française.
    Marcel Dessailly est connu pour être un Français d’origine ghanéenne ; le Ghana, ce n’est pas seulement le pays natal de ses parents, mais c’est la souche, c’est son origine.
    Je suis sur que si tu étais Didier Drogba, tu ne reviendrais pas jouer en Côte d’Ivoire, pmais plutôt tu aurais pris une autre nationalité que tu jugerais "supérieure" que celle que tu portes actuellement.
    "Quelque soit le séjour d’un morceau de bois dans l’eau, il ne sera jamais caïman."
    Rappelle toi, tu n’es pas aujourd’hui plus ivoirien qu’ADO l’était quand il était PM de ce pays.
    Pendant qu’on y est, toi tu es ivoirien de quellième zone ? Si les ivoiriens du nord sont de seconde zone, toi qui est mossi tu es peut-être de 7è zone, après le Dioula, le Sénoufo et les Lobi ivoirien d’origine burkinabè. Eux au moins ont des cousins dans ce pays.
    Mon frère, quand tout le monde va te renier là bas, c’est nous qui t’accueillirons ; aussi indigne que tu sois, nous ne te renierons jamais.
    Je parie que quelqu’un comme Meiway est plus burkinabè de coeur que toi.
    Ressaisis toi !
    Bien fraternellement

    • Le 1er septembre 2007 à 17:00 En réponse à : > A cœur ouvert avec A’Salfo : « Non, je n’ai pas la grosse tête... »

      Merci d’avoir dit cette verité a asalfo ; Ceci est valable pour d’autres comme alfa blondi, michel goaou et j’en passe.N’est pas BURKINABE qui le veut.

    • Le 1er septembre 2007 à 17:58, par LeBurki En réponse à : Un point un trait

      Mes chers amis, je crois qu’il faut se calmer. Tomber à bras raccourcis sur une phrase de Asalfo, qui plus est me paraît assez claire et sans ambiguité me fait dire que vous aviez une dent contre ce garçon pour autre raison.Lorsqu’il dit qu’il est ivoirienmais en précisant que le burkina est la terre natale de ces parents, moi je n’y vois que la reconnaissance d’un homme envers le pays de ces ancêtres. D’ailleurs dans le reste de l’itw, il n’a cessé de le montrer. Asalfo qui n’était pas obligé a tenu a précisé avec une certaine fierté que ces parents sont Burkinabé, qu’ils s’y sont installés. Franchement je ne vois pas où est le problème. Et je ne comprends pas la disgression de certains autres sur ce forum qui estiment que les burkinabé nés en Côte d’ivoire rentrent parce qu’ils y sont contraints. Non, non, il faut arrêter car si non vous contribuez ainsi à créer les germes de la division entre les burkinabé nés au burkina et ceux , et Dieu seul sait qu’ils sont nombreux, nés à l’extérieur dont la Cote d’ivoire. Ils sont tous burkinabé et ceux qui ne veulent pas jouir de leur nationalité sont libre de le faire. Nous autre aussi sommes fiers d’être burkinabé et la vie continue. Balle à terre donc. Un point un trait.

  • Le 2 septembre 2007 à 00:11 En réponse à : TOUNGA

    Ceux qui ne le savent doivent au moins y penser un peu, dans la constitution du Burkina, il n’est pas possible d’avoir la double nationalité. Alors si asalfo est ivoirien, et s’il veut être burkinabé, il doit abandonner sa nationalité. Je pense que ce qu’il a dit est assez clair. Etant ivoirien, il ne lui est pas en plus possible d’avoir notre nationalité. Alors il est ivoirien d’origine burkinabé. Il y a des millions comme lui dans le monde, vouvenez-vous ; un certain Bamogo avait dit qu’il préférait tenter sa chance avec l’équipe de France et si toutefois il devait jouer en Afrique ce serait pour la Côte d’Ivoire. C’est nous qui ne savons pas avoir des lois qui permettent aux gens de se sentir moralement bien. Il n’y a pas de double nationalité au Burkina, alors tout le monde est obligé de faire un choix, est-il raisonable de renier les pays qui nous adoptent et à partir desquels nous faisons des investissements au Burkina. Dans tous les cas le sang est le sang du pays, le nom est le nom du pays, le reste n’est pas important. Salut à toi Asalfo le petit mossi, je ne pense pas que dans tes propos tu as renié tes origines. Bonne chance à toi, fais bien ce que tu sais faire.
    Le jour où ceux qui font les critiques vont se retrouver dans des situations où il leur faudra parler avec une telle renommée, ils vont comprendre qu’il est très difficile de parler sans que cela ne soit interprété dans le mauvais sens. Ce n’est pas bien grave mais cela peut-être démoralisant pour ceux qui ne sont pas solides mentalement.
    A TOUS BONNE CHANCE.

    • Le 2 septembre 2007 à 01:08, par Lefaso.net En réponse à : > TOUNGA

      Où avez-vous lu que la constitution du Burkina ne permet pas la double nationalité ?

      Car ce n’est pas vrai :il y a plein de franco-burkinabè en France et au Burkina.

      Par contre vous avez raison à propos de A Salfo. je ne vois rien de grave dans ce qu’il a dit. Il est ivoirien d’origine burkinabè et le Burkina est le pays de ses parents. Certains de ses frères ont même choisi de s’installer au BF ; a chacun son choix.

      A’Salfo est un des nombreux exemples qui rappellent aux ivoiriens (et un peu aux Burkinabè aussi) que nos deux pays sont intimement liés.

      • Le 2 septembre 2007 à 19:31 En réponse à : > TOUNGA

        Informez-vous mieux, à moins que les textes n’eut été revu, ceux qui disent que je suis de telle nationalité, vous ne le saurez que lorsque vous aurez un problème vraiment profond ; si vous avez une femme d’ailleurs ou si vous voulez un poste international.

  • Le 2 septembre 2007 à 16:24, par Un de ses admirateurs En réponse à : > A cœur ouvert avec A’Salfo : « Non, je n’ai pas la grosse tête... »

    Balle a terre comme l’a dit un des internautes.
    A’salfo n’est pas ce que certains pensent, je m’en vais vous dire pourquoi :
    Lors d’un de mes sejours en france (stage) en 2003, je me suis rendu ds un restaurant africain pour y manger.
    Lors des discussions, il s’est trouvé que le proprio Ivoirien avait comme epouse une burkinabé.
    Apres une chaleureuse presentation, le Mr m’a fait savoir qu’il allait me faire une grosse surprise en faisant venir un de mes freres. Quelques minutes apres, A’salfo(et bien oui) etait la et est venu rester avec moi et nous avons passé plus de trois heures de temps ensemble. C’est depuis ce temps que j’ai tout compris sur le flou qui entourait ses origines, mais sachez une chose : Il est tres burkinabe dans le coeur( il faut l’approcher pour comprendre).

    Nous avons echangé nos contacts et comme j’avais quelques mois a faire, A’salfo venait me chercher quand le temps le permettait dans mon ecole pour le week end...et quand il est a ouaga, on fait tout pour se rencontrer.
    savez- vous qu’il vient chaque fois au Burkina et qu’il y a investi assez ?
    Je connais de ces originaires du Burkina qui indiqueraient meme la direction(s’ils la connaissent) avec la main gauche !
    Tout juste pour vous faire comprendre que meme les ivoiriens appellent A’salfo le "MOSSI".
    Acceptons-le comme tel, car sa position n’est pas facile.
    Cordialement votre.

    • Le 3 septembre 2007 à 21:48, par M. Hess En réponse à : > A cœur ouvert avec A’Salfo : « Non, je n’ai pas la grosse tête... »

      Qui saurait associer l’accent de Asalfo à un village, une ville ou une région du Burkina ? Qui au Burkina a été à l’école avec Salfo ? qui faisait partie de sa bande de gamin ? qui s’est battu à côté lui dans les bagarres d’enfants dans le quartier ? qui a joué au foot avec lui sur les terrains vagues ? qui a écrit avec lui les premières lettres d’amour ? ASalfo a dû faire tout cela avec des gens qui sont là-bas chez lui. Ses parents ont peut-être fait cela auai mais au Burkina, donc des burkinabé. Tout ceci est la preuve que "le Gaou a vraiment percé " !

      Laissons tomber ce genre de critiques qui n’apportent rien de bon. On se plaint des problémes d’intégration des expatrités. Si ceux qui réussissent à s’intégrer doivent aussi se justifier c’est dommage ! C’est pas croyable. Certains à cours d’argument vont jusqu’à prétendre que Zidane est un franco-algérien ! Donnez vos sources svp ! Soyons fière qu’un burkinabé ait pu s’intégrer pour mettre au monde un enfant que les autres ont adoptés. C’est une fierté qui devrait suffir.
      Salfo bonne continuation, si la paix revient dans ton pays, tu devrais avec les autres jeunes qui ont réussi, commencer à faire des conférence dans les écoles. Les jeunes ont besoin de modèles et tu es modèle pour plusieurs. Au Burkina et ailleurs en Afrique de l’Ouest tu pourras aussi inspirer plus d’un jeune.

      "Yennenga fille de Gambaga". On n’a pas souvent entendu "Ouédraogo fils de Gambaga". Cela n’empêche pas que les mossis du 21e siècle continuent d’apprécier leur origine et certains y vont en pélérinage.

      Félicitations à toi Salfo, mon frère africain. On s’en fou de savoir ta nationalité. Continue à être un bon artiste !

      • Le 4 septembre 2007 à 12:04, par Sidgomdé En réponse à : > A cœur ouvert avec A’Salfo : « Non, je n’ai pas la grosse tête... »

        Toi, tu tergiverses. On n’a jamais renié au Gauou le droit de porter n’importe quellle nationalité. Cependant, j’ai tout simplement dit que le fait de dire que le Burkina c’est la terre natale de ses parents, ça ne laisse pas entrevoir lui son lien avec cette terre qui serait seulement celle de ses parents. Dire que je suis ivoirien d’origine burkinabè, ça n’a pas le même teneur affective que de dire que "c’est la terre natale de mes parents".
        Alors, que tout ces intolérents rengainent, car ce n’est pas encore arrivé là-bas.

  • Le 7 février 2021 à 02:47, par Aliyou En réponse à : A cœur ouvert avec A’Salfo : « Non, je n’ai pas la grosse tête... »

    Si il chante déjà en more sa ve dire qu’il est fière

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