Système éducatif au Burkina Faso : L’APESPB, pour la cause de l’enseignement privé burkinabè
La structure dirigeante de l’Association pour la promotion des établissements scolaires privés du Burkina Faso (APESPB) a procédé, samedi 18 août 2007, à Ouagadougou, au lancement officiel des activités de cette association créée en mai 2007.
Trois mois après sa création, l’Association pour la promotion des établissements scolaires privés du Burkina Faso (APESPB) veut véritablement s’afficher désormais. C’est à juste titre que la cellule dirigeante de l’association a convié la presse samedi 18 août au lancement de ses activités.
Toute chose ayant permis aux premiers responsables de situer le contexte de création et les objectifs de cette structure qui se veut l’avocat défenseur des établissements privés au pays des Hommes intègres. De l’avis du président de l’APESPB, Serge Aimé Kyelem, le but de l’association est de "promouvoir et encourager la création d’établissements scolaires privés en vue d’améliorer l’accès et la qualité de l’éducation au Burkina Faso".
Pour ce faire, l’association se fixe entre autres objectifs, la formation des fondateurs d’établissements scolaires en management scolaire, le développement de l’expertise chez ces fondateurs et futures fondateurs d’établissements scolaires à accéder à des facilités bancaires (prêts bancaires avec des taux d’intérêts relativement acceptables).
Trouver des pistes de financement pour les responsables et futurs responsables d’établissements scolaires (à travers les jumelages, les agences de financements de projets, de coopérations ou des personnes de bonnes volontés) est aussi l’un des objectifs de l’APESPB.
De l’avis de M. Kyelem, la création de l’APESPB tient du fait "qu’au Burkina Faso, chaque année, les effectifs des élèves ne cessent de croître. Mais cet accroissement ne suit pas le rythme d’évolution des infrastructures scolaires".
Selon lui, le poids de l’enseignement privé dans le système éducatif burkinabè est plus manifesté au niveau de l’enseignement secondaire. En effet, pour l’année scolaire 2006-2007, sur 680 établissements secondaires au Burkina Faso, 349 sont gérés par des privés. Soit 51,32% des établissements secondaires. Par ailleurs, 38,84% des effectifs du secondaire sont scolarisés dans le privé.
Conscients de cette importance indéniable des établissements privés, les dirigeants de l’APESPB disent être en phase avec l’affirmation de M. Adama Zougmoré, inspecteur de l’enseignement à la retraite, selon laquelle "il faut que les Burkinabè s’approprient leur éducation en prenant leurs responsabilités".
Alban KINI
Sidwaya
Vos commentaires
1. Le 22 août 2007 à 10:15, par sawa En réponse à : > Système éducatif au Burkina Faso : L’APESPB, pour la cause de l’enseignement privé burkinabè
"L’APESPB, pour la cause de l’enseignement privé burkinabè" :
vous avez deja vu un commercant qui ne veut pas de client ?
Le probleme, c’est que qui di privé di payer !
Dans nos pays ou 90 % de la population n’a meme pas de quoi manger, faire la promotion de l’enseignement privé, ce n’est pas s’adresser a la population du Faso : C’est s’adresser a peut etre 1% des Burkinabés qui mangent bien et qui on la possibilité de payer pour l’education des enfants !
Si on veut le bien du pays :
On milite pour la construction d’ecoles
On milite pour la qualité de l’enseignement public
Si on ne fait pas ca, au moin, on essaie de faire baisser le prix des ecoles privés !
Ps : Le tout privé (capitalisme) n’est deja pas une solution dans les pays riches. Dans nos pays, ca risque d’etre un desastre !
cdl