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Rapport 2005 de la cour des comptes : Une arme de destruction contre Simon ?

Publié le jeudi 16 août 2007 à 08h33min

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Simon Compaoré

Il y a déjà quelque temps, la Cour des comptes a rendu public son rapport 2005. Depuis lors, vu l’envergure des administrations et des personnalités épinglées, ledit rapport suscite des polémiques. Ce n’est certainement pas une situation qui va prendre fin de si tôt même si Simon Compaoré, maire de Ouagadougou, a promis, quant à lui, qu’il ne reviendrait plus sur le sujet après s’en être longuement expliqué le vendredi 10 août dernier face à la presse.

Les commentaires sur la question ne sont pas près de s’arrêter, avons-nous déjà dit, et cela est confirmé par ce qu’on entend dans la rue, sur la place du marché, dans les débits de boissons, dans les cercles de causerie où on joue aux cartes, etc.

Les raisons de cet état de fait trouvent leurs fondements dans :
- la mentalité burkinabè qui veut qu’on se délecte des déboires d’autrui ou de ce qui est supposé tel ;
- les institutions et la carrure des personnalités concernées dont les principales sont la mairie de la commune de Ouagadougou avec à sa tête le truculent Simon Compaoré, le Conseil national de lutte contre le Sida (CNLS) dirigé par le médecin colonel Joseph André Tiendrébéogo mais qui relève de la Présidence du Faso, et le Programme national de gestion des terroirs (PNGT) que dirige l’ancien ministre de l’Agriculture Jean-Paul Sawadogo et qui est placé sous la tutelle technique du ministère de l’Agriculture, de l’Hydraulique et des Ressources halieutiques pour ne citer que ces exemples.

A part Simon Compaoré qui est déjà une personnalité politique plus que connue, J.A. Tiendrébéogo et J.P. Sawadogo, bien qu’ils aient été ministres tous les deux, sont plutôt des techniciens. Mais derrière le premier responsable du CNLS, il y a Blaise Compaoré ; et le patron du PNGT a comme supérieur hiérarchique Salif Diallo.
- L’évidence est que c’est la première fois (sauf erreur de notre part) que la Cour des comptes indexe aussi publiquement et aussi clairement la gestion de certains services publics. Une telle chose ne pouvait donc pas manquer de soulever des vagues, car le nouveau en lui-même est source de remous.

Des avis partagés sur le rapport 2005

Pour les uns, ce rapport est rédigé dans l’intention de nuire aux institutions et aux personnalités concernées, en l’occurrence Simon Compaoré, qui est la seule grosse pointure du système à être mis au banc des accusés. A l’appui d’une telle thèse ou d’une telle conviction :
- le "Jugement de valeur" (selon les propres termes de Simon Compaoré) porté par le président de la Cour des comptes, B. Pierre Nébié, à travers le passage suivant du rapport : "Tout semble avoir été mis en œuvre pour qu’il (le marché) soit attribué à l’entreprise Fadoul Technibois" au lieu de Sol Confort et Décor, qui avait été pourtant retenue dans un premier temps parce que son offre était moins disante et techniquement bonne ;
- les luttes de leadership auxquelles se livreraient les éléments de l’entourage immédiat de Blaise Compaoré qui pour être plus influent auprès de ce dernier, qui pour se préparer à lui succéder. Dans un tel climat, tous les coups tordus sont permis.

A l’intérieur du régime, de gros bonnets voudraient donc tuer politiquement le maire de Ouagadougou (par exemple) par le biais de la Cour des comptes et réduire ainsi le nombre de prétendants au trône ou, au moins, le nombre de courtisans. Le fait d’indexer le CNLS et le PNGT ne serait alors qu’une façon de brouiller les pistes. Pour les autres, l’institution n’a fait que son travail. En effet :
- afin d’asseoir sa crédibilité, elle ne pouvait se contenter de "coincer" des menus fretins. Il fallait un gros poisson, et c’est tombé sur S. Compaoré. Il n’y aurait donc pas de chat à fouetter à moins qu’on veuille que, comme nombre d’institutions, la Cour des comptes soit une coquille vide ;
- Blaise Compaoré, selon cette catégorie de personnalités, était au courant du programme de travail de B. Pierre Nébié et du contenu dudit rapport. Et s’il a laissé faire, c’est à lui que le bourgmestre de la capitale devrait s’en prendre et non pas au président de la Cour des comptes.

La réaction compréhensible du bourgmestre

A partir de ce qui s’est dit et écrit sur le rapport et sur ce qu’a dit S. Compaoré, il devient relativement aisé de comprendre la réaction de celui-ci :
- le profil psychologique du sujet pour parler comme les psychologues fait que du stimulus (ce qui fait réagir) à la réponse, il ne se passe pratiquement pas de temps. Que cela lui plaise ou (surtout) lui déplaise, Simon Compaoré réagit au quart de tour comme le disent les journalistes ;
- comme le souligne l’Observateur paalga n°6948 du 14 au 15 août 2007 dans la rubrique "Regard sur l’actualité" "...Si le document inédit (NDLR : le rapport de la Cour des comptes) de l’institution que dirige Pierre Nébié fait pousser autant d’urticaires, c’est que sous nos cieux les responsables politiques... ne sont pas encore habitués à ce qu’on leur remonte ainsi publiquement les bretelles". Une explication plus que pertinente ;
- politiquement, le bourgmestre traînera à coup sûr ce rapport comme une casserole pour le moins encombrante et bruyante. Ses adversaires à l’intérieur comme à l’extérieur du régime ressortiront ce rapport chaque fois qu’ils estimeront qu’il pourrait leur servir.

Il faut simplement se rappeler que l’un des arguments que les concurrents de Tertius Zongo au poste de Premier ministre utilisaient à l’envi contre lui a été cette mallette contenant 800 millions de francs CFA avec laquelle il aurait voulu prendre la poudre d’escampette alors qu’il venait de quitter le gouvernement. Or, le cas de T. Zongo peut être considéré comme moins grave dans la mesure où aucun fait concret ne l’a confirmé. Par contre dans le cas de S. Compaoré, c’est une institution de la République qui a fait de lui l’objet de son rapport.

Les insuffisances de la démarche de Simon

Qui que vous soyez, un tel rapport ne peut vous laisser indifférent. Tant et si bien qu’à la place de S. Compaoré tout un chacun aurait peut-être eu tendance à avoir le même comportement que lui ou serait allé au-delà de ce qu’il a fait. Cependant, il faut admettre que ce n’est pas la bonne méthode. Autrement dit, la communication développée par le bourgmestre est loin d’avoir été pertinente et d’avoir produit les effets escomptés.

La pertinence est d’autant plus discutable que :
- malgré le rang de S. Compaoré dans les sphères politiques, il est reste un maire. Certes, c’est le maire de la capitale mais du point de vue hiérarchique, il est situé à un niveau inférieur à celui de Clément Sawadogo, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation. Or, même ce dernier dans l’architecture institutionnelle du Faso n’a pas le rang de B. Pierre Nébié. Se lancer dans des productions épistolaires de cette nature à l’adresse de ce dernier dont la légalité et la légitimité viennent de qui nous savons est inopportun ;
- la conférence de presse, en dépit du respect de S. Compaoré pour la Cour des comptes, a tantôt pris l’air d’un procès intenté, à l’institution, tantôt emprunté l’allure d’un mémoire en défense de quelqu’un qui n’est ni un prévenu (personne traduite devant les juridictions en manière correctionnelle ou contraventionnelle) ni un accusé (personne soupçonnée d’un crime et traînée devant la Cour d’assises). Des irrégularités ont certes été constatées ; est-ce pour autant que S. Compaoré est coupable ? Bien sûr que non ! Parce que cela, il faut le prouver ;
- dans les actions de communication (du maire de la capitale) en général et sur ce dossier en particulier, les services de communication n’ont pas suffisamment joué leur rôle. Alors, de deux choses, l’une : ou tout le monde a été emporté par la fougue de S. Compaoré, à laquelle personne ne pouvait résister, ou nul n’était à la hauteur.

Cependant, la première hypothèse semble la plus plausible et c’est dommage, car des conseillers en communication doivent avoir des avis déterminants en la matière. Mais c’est bien connu, hélas, peu de responsables savent écouter leurs conseillers et tenir compte de leur avis souvent motivés au point qu’on se demande parfois à quoi ils servent. Enfin, au regard des réactions suscitées par cette conférence de presse et du silence observé, pour l’instant en tout cas, par la Cour des comptes, les effets escomptés ne se sont pas produits.

Pour autant, S. Compaoré est à l’évidence un bosseur ; il est visiblement quelqu’un qui a un grand cœur et une grande âme (et nous savons de quoi nous parlons). C’est à lui qu’il revient de faire sa propre introspection afin de combler ses insuffisances dont la manifestation fait parfois oublier que la précarité de sa santé est due surtout au fait qu’il consent des sacrifices immenses pour le développement de son pays et de sa ville : en commençant par penser que ce rapport n’est pas fait pour le détruire mais vient comme un miroir lui permettant de se regarder en face et de corriger ses erreurs ou/et celles de ses collaborateurs.

Z.K.

L’Observateur Paalga

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Vos commentaires

  • Le 16 août 2007 à 09:02 En réponse à : > Rapport 2005 de la cour des comptes : Une arme de destruction contre Simon ?

    Une analyse très pertinente de la part de l’obs. Les critiques, il faudra les accepter. Car seules les critiques des autres nous permettent d’aller loin pour réaliser nos ambitions.

    • Le 16 août 2007 à 13:00 En réponse à : > Rapport 2005 de la cour des comptes : Une arme de destruction contre Simon ?

      Je ne suis pas à l’aise en lisant l’article de l’Observateur car il tente de sauver le maire de Ouaga en même temps qu’il manque de respect à la Cour des comptes et à son président en écrivant que des adversaires du maire veulent "le tuer par le biais de la Cour des comptes". Ce n’est pas sérieux. Monsieur Z.K, ce n’est pas la première fois la première fois que la gestion de services publics est publiquement et clairement indexée comme vous le dites. Avez-vous lu les précédents rapports de la même Cour des comptes ? Vous rappellez-vous du rapport de l’Assemblée nationale sur les privatisations ? On a connu Z.K mieux inspiré mais là il zigzague. Peut-être parce qu’il est "bien placé pour savoir que Simon Compaoré a un grand coeur et une grande âme" ?

      Jean

  • Le 16 août 2007 à 11:00, par Aziz Boulkiemdé En réponse à : > Rapport 2005 de la cour des comptes : Une arme de destruction contre Simon ?

    Monsieur le maire, ne vous gênez pas : ne revenez plus sur cette histoire. Tôt ou tard, c’est le procureur du Faso par le biais de la gendarmerie qui vous interpellera. Restez tranquille et ne quittez pas Ouaga seulement....

  • Le 16 août 2007 à 12:12, par Laverdure En réponse à : > Rapport 2005 de la cour des comptes : Une arme de destruction contre Simon ?

    Je veux simplement dire qu’il faut que la presse saches arreter ces genres de chsoes car son role premier est tout different de celle qu’elle est entrain de faire maintenant. Il ne suffit pas qu’un rapport soit publie pour que des morveux aillent se moucher devant le public burkinabe a la tele ou dans les journaux !

    Je crois sincerement que s’il y’a un lieu ou on demande des explications et ou on peut en fournir c’est bien a la justice. Alors que ces gens qui se proclament saints, ou qui pensent etre de pauvres victimes attendent que le pouvoir judiciaire leur en fassent appel et ainsi leur donne l’opportunite de s’expliquer.

    Il ne faut surtout penser qu’il suffit d’aller raconter des balivernes a la tele et/ou dans les journaux pour penser que l’on s’y est excuse et justifie. Non ce n’est ni le moment, ni le lieu de le faire.Quand ce fameux marche etaient attribue, on ne donnait pas d’explications a la tele(Sic et quoi encore) ; maintenant que l’on est dnas le collimateur, on s’empresse de chercher la comprehension ou plutot devrais-je dire la pitie du public burkinabe. Je suis sur que si on avait demande l’avis du public ce marche n’aurait probabablement ni vu le jour ni ete attribue a quelque entreprise douteuse !!!!

    Maintenant si l’on est autant sur que l’on a ete injustement indexe, que l’on se patiente et qu’on attende que la justice suive son cours. A ma connaissance la cour des comptes n’a pas ete creee pour que ses rapports soient discutes a la presse !!! Simon Compaore a raison si le CSI ne fait pas son travail, alors qu’on lui foute la paix et qu’il attende patiemment la suite reservee a ce rapport.

    Bonne journee !

  • Le 16 août 2007 à 13:10, par TS En réponse à : > Rapport 2005 de la cour des comptes : Une arme de destruction contre Simon ?

    Analyses pertinentes. Monsieur le Maire, jouez balle a terre.La Cour des Comptes n’a fait que son travail.En tant que premier responsable de la Mairie, vous assumez ce que vos techniciens ont fait par rapport a ce dossier de refection qui aurait pu etre une reconstruction a ce prix.Il y’a pourtant des canaux pour repondre a la Cour des Comptes, mais ce que vous avez fait ne vous honore pas.Vous devez plutot les remercier et les encourager au lieu de vous jettez a bras raccourcis sur elle.Prennez simplement a l’avenir la Reglementation Generale des Achats Publics (RGAP)comme guide dans l’attribution de vos travaux et prestations de service et la Cour des Comptes ne parlera plus jamais de vous. Bon courage Monsieur le Maire et tachez de toujours vous rapprochez des services competents en la matiere du Ministere de l’Economie et des Finances (DGMP ex DCMP) pour une mise a niveau cntinue de votre de vos Commissions d’Attrubution (CAM).

  • Le 16 août 2007 à 19:24, par Kanzim En réponse à : > Rapport 2005 de la cour des comptes : Une arme de destruction contre Simon ?

    Monsieur Z.K. Je ne partage pas certains passages de votre analyse, qu’on peut suspecter de vouloir défendre le Maire S Compaoré : dire que Simpn Compaoré est un bosseuret qu’il a un grand coeur et que vous en savez quelque chose, ne me semble pas être de l’information, mais révèle vos rapports personnels avec le Maire, ce qui n’intéresse personne de topus ceux qui, à fort juste raison, font confiance au rapport de la Cour des Comptes, et expriment leur droit légitime à vouloir que les effets attendus de ce genre de rapport se produisent : combler les lacuunes qui y auront été observés.
    Quand vous écerivez que " la précarité de sa santé est due surtout au fait qu’il consent des sacrifices immenses pour le développement de son pays et de sa ville", cela non plus n’est pas de l’information : c’est du laudatisme. Je ne vous ferai pas l’injure de vous informer que des centaines de burkinabè meurent sur le chantier de leur travail, et que des milliers meurent du fait de leur travail. Quels sont vos critères et vos indicateurs de mesure ou d’évaluation de l’immensité des sacrifices que faits simon Compaoré pour son pays et sa ville ? Avez vous évalué l’apport des taxes et impôts des petits vendeurs, des vendeuses de petites tables qui travaillent pour payer qui la scolarité d’un enfant, qui pour soigner une maman, et tous pour survivre ? L’avez vous fait en comparaison avec les salaires des députés qui ne sont pas impisés, eux qui ne paient pas de taxes, même pour le superflu comme les voitures "Tout Terrains" que beaucoup s’approprient sans en payer la totalité du prix hors taxes ? Qui de ces vendeuses et de ces députés consent plus de scrifices pour le pays et ses villes ?
    J’avais réagi dans les colonnes de Faso.net réservées aux internautes, pour déplorer qu’un maire responsable de la trempe de Simon se mette à convulser et trépigner pour le rapport de la Cour des Comptes, et que il devrait pour les fois prochaines être plus à l’écoute de ses conseillers en communication. Mais ce n’était pas pour lui demander d’aménager sa santé, parce ni lui ni vous, ni moi, personne n’a le monopole de la construction de la ville de Ouagadougou et de ce pays. Alors pas de mémoire en défense, pas de subterfuges, pour qui que ce soit, parce que tous, nous somme égaux devant la loi, même si c’est hélas théorique. La grandeur du maire face au rapport de la Cour des Comptes serait moins de gesticuler ou d’éciuter des thuriféraires, que d’observer le calme et l’assurance de ceux qui ne se reprochent de rien.

  • Le 20 août 2007 à 12:36, par ollo ghislain En réponse à : > Rapport 2005 de la cour des comptes : Une arme de destruction contre Simon ?

    Je viens par la présente réagir suite à l’article intitulé "Rapport 2005 de la cour des comptes : une arme de destruction contre Simon ?" paru le jeudi 16 août 2006.

    Il est vrai que les réactions ont été multiples suite à la publication du rapport ci-dessus mentionné, mais l’on ne peut toutefois rester indifférent à la lecture de certaines d’entre elles dont notamment celle dont nous faisons mention.
    A lire celui-ci (l’article) on n’a pas besoin d’être un devin pour se rendre à l’évidence qu’il s’agit ni plus ni moins qu’un mémoire en défense en faveur du bourgmestre de Ouagadougou. En effet il est question dans un premier temps de la "la mentalité burkinabè qui veut qu’on se délecte des déboires d’autrui ou de ce qui est supposé tel". Et bien sachez à ce sujet que le rapport en question qui incrimine les procédures de passation de marchés de la mairie de Ouagadougou n’est pas une rumeur comme les Ouagalais en raffole (et cela nous vous le concédons) mais celui de la juridiction administrative burkinabé, chargée principalement de juger la régularité des comptes publics, contrôler l’usage des fonds publics par les ordonnateurs, les entreprises publiques, la Sécurité sociale, ainsi que les organismes privés bénéficiant d’une aide de l’État ou faisant appel à la générosité du public, et enfin d’informer le Parlement, le Gouvernement et l’opinion publique sur la régularité des comptes.
    Dans un second temps, vous faites état entre autres de ce que des gros bonnets voudraient tuer politiquement M Simon Compaore et que même le Président du Faso était au courant du programme de travail de B. Pierre Nebié.
    Sur ces deux premiers points ne faisons surtout pas d’amalgame, parce que c’est précisément là que se retrouve la rumeur puisque vos informations ne se fondent sur aucun élément matériel comme on a l’habitude de le constater dans la presse burkinabé (et c’est dommage) au risque de se détourner du bien fondé, de la crédibilité et de la pertinence des rapports de la cour des comptes.
    S’agissant de la « réaction compréhensible du bourgmestre et des insuffisances de sa démarche » nous ne nous attardons pas outre mesure sur ces passages parce que ne contenant pas d’informations pertinentes sujette à l’analyse.

    Pour finir, nous tenons à attirer l’attention (juste le constat d’un lecteur) sur le fait que de tel article à notre avis ne font pas honneur à la presse burkinabé dans son ensemble en ce sens qu’il n’apporte aucune pierre à l’édification de notre jeune démocratie et à l’enracinement de la bonne gouvernance économique et financière.

    Par ailleurs à l’heure ou les journalistes se sont engagés unanimement à défendre corps et âme le bien fondé de la très attendue « carte de presse » synonyme tout d’abord de sécurité dans la profession, de même ils devraient fournir davantage d’effort pour proposer aux lecteurs des articles dignes de ce nom.

    J’en veux pour preuve la tentative de sortie honorable (mais hélas maladroite) que le sieur Z.K de l’Observateur Paalga a tenté à la fin de son article en indiquant et je cite que « ...ce rapport n’est pas fait pour le détruire mais vient comme un miroir lui permettant de se regarder en face et de corriger ses erreurs ou/et celles de ses collaborateurs »

    Hélas le mal est déjà fait et l’on retiendra de cet article qu’il est une tentative d’entacher l’image de cette prestigieuse et importante institution qu’est la Cour des Comptes et cela est une fois de plus dommage.

    Très cordialement à vous

    Ollo Ghislain
    Ouagadougou

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