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Gouvernance en Afrique : Un forum pour promouvoir les bonnes pratiques

Publié le mardi 14 août 2007 à 07h45min

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Le ministère de la Fonction publique et de la Réforme de l’Etat en partenariat avec le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) a organisé, lundi 13 août 2007 à Ouagadougou, une conférence de presse sur le VIIe Forum sur la gouvernance en Afrique (FGA).

L’organisation du forum qui se tiendra du 24 au 26 octobre 2007 au Burkina Faso les pays participants et le coût de la rencontre sont entre autres les points qui ont été abordés lors des échanges.

Après l’Ethiopie, le Ghana, le Mali, l’Ouganda, le Mozambique et le Rwanda, c’est au tour du Burkina Faso d’abriter du 24 au 26 octobre 2007, la VIIe Forum sur la gouvernance en Afrique (FGA). Une rencontre périodique initiée en 1997 par le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA), dans le cadre de l’Initiative spéciale du système des Nations unies pour l’Afrique (ISNUA).

Elle réunit les dirigeants africains, les représentants du secteur privé des pays participants, les organisations de la société civile et les responsables ou partenaires de développement de l’Afrique pour qu’ils échangent leurs vues et expériences sur la bonne gouvernance. L’occasion leur est ainsi donnée de trouver ensemble les solutions aux problèmes y relatifs et de travailler à sa promotion.

Eu égard au rôle central des capacités dans la bonne gouvernance et la fourniture des services qui l’accompagnent, il a été décidé que le VIIe Forum sera placé sous le thème principal : “Renforcer la capacité de l’Etat en Afrique”. Sept sous-thèmes sont adjoints à ce sujet. Chaque pays prenant part au FAG doit fournir un rapport national abordant au moins quatre des sous-thèmes. Les différents rapports serviront de base aux délibérations du forum.

Le Burkina Faso a opté de se pencher sur “la redéfinition du rôle de l’Etat et les problèmes de développement en Afrique”, “le renforcement des capacités institutionnelles et humaines pour le bon fonctionnement du secteur public” “l’amélioration de la façon dont l’Etat s’acquitte de ses obligations” et “le rôle des acteurs non étatiques”. Il va organiser un atelier national thématique à cet effet, les 16 et 17 août 2007 à Ouagadougou.

Au terme des travaux dudit atelier, l’état des lieux sur les capacités et l’efficacité de l’Etat burkinabè et des acteurs non étatiques sera dressé et le contexte actuel de la gouvernance analysé. Les perspectives d’une stratégie de renforcement des capacités vont être également définies. Ceci grâce à l’expertise et à la contribution de spécialistes en matière de bonne gouvernance tels que le directeur du Centre pour la gouvernance et le développement en Afrique, Augustin Loada et l’ancien directeur du PNUD pour la région Afrique, Pierre Claver Damiba.

Le FGA pour développer l’Afrique

27 pays africains sont attendus au FGA dont sept issus de la parti Ouest du continent noir, sept à l’Est, cinq au Sud, quatre au Centre et deux au Nord. Le Ghana, le Nigeria, le Burkina Faso, le Rwanda, l’Afrique du Sud, le Burundi, l’Algérie et la Tunisie sont entre autres les pays qui seront présents dans la capitale burkinabè. La République centrafricaine et le Tchad vont participer au Forum comme observateurs.

Voici les principales informations qui ressortent du point de presse du lundi 13 août 2007 à Ouagadougou, animé par le ministre de la Fonction publique et de la Réforme de l’Etat, Seydou Bouda, la représentante-résidente du PNUD, Mariam Panga et le président du comité d’organisation du FGA, Isidore Nabaloum. Ceux-ci avaient en face d’eux, des journalistes de plusieurs organes de presse publics et privés qui ont cherché à connaître entre autres, l’apport du FGA sur la gouvernance en Afrique, les critères qui ont milité au choix des quatre sous-thèmes ci-dessus cités, le budget alloué au forum avec sa particularité.

Pour le ministre Bouda, les FGA offrent des avantages certains aux pays participants. Ils leur permet de s’autoévaluer, d’échanger leurs expériences afin de corriger les défaillances, ce pour leur meilleur développement et le bonheur des populations.

Selon Mme Panga, le Forum permet de faire l’inventaire africain de la gouvernance, c’est-à-dire le répertoire régional des données financières et descriptives sur les projets de la gouvernance. Il constitue également une tribune pour un plaidoyer en faveur de la bonne gouvernance et du financement des programmes ou projet y relatifs.

Mme Panga a indiqué que le PNUD a débloqué un million 800 mille dollars pour l’organisation du VIIe FGA. Lequel envisage de publier ses différents rapports et de les élaborer en manuel didactique pour les institutions de formation comme les universités et écoles professionnelles. Plus de 500 personnalités sont attendues au FGA qui sera structuré en trois parties : le forum des partis prenantes, un colloque à l’intention des médias et leur échange avec les chefs d’Etats.

Séraphine SOME
serasome@yahoo.fr
Amidou KABRE (Stagiaire)

Sidwaya

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