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ASEC de Koudougou : Une conférence de presse bilan

Publié le jeudi 2 août 2007 à 06h55min

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Les membres du bureau exécutif de l’Association sportive des employés et commerçants de Koudougou (ASECK) ont animé une conférence de presse le mardi 31 juillet dernier à la direction régionale des Sports et des Loisirs du Centre-Ouest.

Elle était relative à leur participation au championnat national de football qui s’est achevé le samedi 28 juillet 2007. Cette conférence a été animée par le secrétaire général de l’ASECK, Modeste Yaméogo, qui avait à ses côtés son adjoint, Bakari ouédraogo, le vice-président des supporters, Pierre Zoubga, et quelques sages du club.

Dans sa déclaration liminaire, le secrétaire général Modeste Yaméogo, a donné les résultats suivants : bilan technique 14/14, nombre de victoires 4, matchs nuls 7, perdus 15, dont 2 sur tapis vert. Mais en réalité, l’équipe a perdu 15 matchs sur le terrain, 2 sur tapis vert, 7 nuls et 2 victoires. Selon le SG, en plus des difficultés qu’a connues le club, les deux matchs perdus sur tapis vert ont constitué l’une des causes principales de la relégation de l’ASECK en D2.

Le premier match perdu sur tapis vert était celui de L’AS SONABEL qui, a-t-il dit, avait posé une réserve sur le gardien titulaire de l’ASECK, Sayouba Kaboré, pour fausse identité sur la date de naissance, et dont la fédération avait tranché en leur faveur. Mais selon ses explications, quelques jours plus tard, l’AS SONABEL a fait une évocation incriminant un autre joueur en la personne de Souleymane Tiemtoré pour fausse identité. L’argument avancé : la licence utilisée lors du match contre l’AS SONABEL diffère de celle utilisée par le même joueur quand celui-ci jouait au BPFC, deuxième club de Koudougou en D2.

Sur la première licence, il est mentionné que le joueur est né le 27 /09/1978, alors que sur la seconde , celle utilisée lors du match, il est mentionné que le joueur Souleymane Tiemtoré est né le 31/12/ 1988, soit 10 an de différence. Mais pour prouver cela, il fallait que l’AS SONABEL fournisse les deux originales des licences à la fédération. Ce qui fut fait par l’équipe plaignante. La fédération a donc tranché cette fois-ci en faveur de l’AS SONABEL, dépossédant ainsi l’ASECK de ses 3 points.

Mais à en croire le SG de l’ASECK , la licence originale du joueur incriminé a été fournie à l’AS SONABEL par une tierce personne de Koudougou. Il va même jusqu’à dire que c’est ex-secrétaire général de l’ASECK, Barth Yaméogo, qui aurait vendu la mèche en fournissant la licence originale à l’ AS SONABEL. En tout cas, les responsables de l’ASECK voient en leur descente aux enfers une main cachée et se disent prêts à poursuivre les fautifs jusqu’au bout.
Le deuxième match perdu sur tapis vert, toujours selon le SG, a porté sur une réserve qui avait été posée contre le joueur Abdoulaye Koara par l’ASFA-Y, tranchée en faveur de celle-ci et dont l’ASECK avait formulé une évocation qui n’a jamais eu de suite. Selon ses dires, les erreurs relevées sur la licence du joueur en question n’incombent pas à l’ASECK mais à la Fédération, car il s’agit de possession de deux licences, l’une signée au Santos FC avec la date du 17/12/2006 et l’autre à l’ASECK et datée du 15/01/2007.

Les responsables de l’ASECK disent ne pas comprendre qu’un joueur puisse disposer de deux licences qualifiées entre le 17/12/2006 et le 15/01/2007 parce que, selon eux, chaque joueur dispose d’un code unique pour toute sa carrière sportive, donc Abdoulaye Koara ne devrait pas disposer de deux licences établies par la fédération burkinabè de football. La relégation de l’ASECK a été entachée d’énormes d’incohérences, ont fait savoir les responsables de l’ASECK. D’autres raisons ont également favorisé cette infortune du club, ont-ils ajouté, à savoir : la division entre supporters, le départ de l’entraîneur, de certains joueurs, etc.

Du reste, les responsables se disent prêts à se remettre en cause sur certains points et repartir sur de nouvelles bases. C’est après avoir donné les différences raisons qui ont entraîné la relégation du club en D2 que les responsables de l’ASECK se sont prêtés aux questions des journalistes pour éclairer la lanterne des uns et des autres.

Dabadi ZOUMBARA

Le Pays

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