« La progression est nette sur le plan technique par rapport à ce que j’ai vu il y a 4 mois ». Telle est l’appréciation du directeur technique national, Oumar Yugo, sur le niveau d’ensemble du championnat national de karadé do. Sur le tatami de l’INJEPS, dimanche 29 juillet dernier, ils étaient là, venus des différentes ligues des districts et de toutes les catégories.

Chacun avec la ferme volonté de décrocher un titre. Tout commence brillamment par les tout-petits aux katas. Une épreuve que les bambins du district du Centre-Ouest (Réo) adorent. Vigueur, précision... sont autant de qualités que les minimes, cadets et juniors (garçons et filles) ont laissé voir.

Avec une dizaine de médailles récoltées, M. Yugo dira que Réo « a survolé de loin le niveau général du karaté do burkinabè ». Dans la même épreuve et en seniors garçons, Fla Dramane Sanon (Nébié Club) a fait aussi montre d’une bonne maîtrise de l’exercice. La particularité du championnat de karaté do a été la participation des Burkinabè de la Côte d’Ivoire et du Niger. Ils ont émerveillé, à l’instar de Claver Bamouni venu de la Côte d’Ivoire.

Face à Yaya Traoré (AS-SONABEL) en kumité open, Bamouni a transcendé grâce à ses qualités requises dans la haute compétition : les déplacements et les assauts. Pour lui, il n’y a pas de secret en sport. « Le travail que j’abats chaque jour à l’entraînement est la cause de ma forme et de mon niveau actuel », dira Claver Bamouni. En kumité par équipe, Ippon Club de Ouagadougou a triomphé de Avenir Club de la même ville et s’est imposé comme le grand vainqueur de la saison.

Le championnat national a été l’occasion pour maîtres Yao Koffi Julien et Jean Marie Kouamé, arbitres de l’Union des fédérations africaines de karaté (UFAK) de dispenser un stage de formation et de perfectionnement d’une vingtaine d’arbitres burkinabè. Selon le président de la FBK, Souleymane Yaméogo, le karaté burkinabè, de nos jours, enregistre plus de 40 clubs affiliés et près de 700 licenciés.

Yves OUEDRAOGO

Sidwaya