Pauvreté et filière coton : La Banque mondiale octroie environ 45 milliards de F.CFA
- Célestin Bado et Jean-Baptiste Compaoré
Le ministre de l’Economie et des Finances Jean-Baptiste Compaoré et le représentant résident de la Banque mondiale par intérim au Burkina Faso Célestin Bado ont signé, le mardi 24 juillet 2007 dans le cabinet du ministre, un accord de financement de 45 milliards de F CFA en faveur du Burkina.
Des signatures, une poignée de main, des sourires de satisfaction et 45 milliards de F CFA pour le Burkina Faso. Ainsi, le ministre de l’Economie et des finances Jean-Baptiste Compaoré et le représentant résident de la Banque mondiale par intérim Celestin Bado ont signé dans la matinée du 24 juillet dernier un accord de financement.
Par cet accord, la Banque accorde un don d’environ 33 milliards de F CFA et un crédit de 11 milliards de F CFA soit un montant équivalent à 45 milliards de F CFA au Burkina Faso. Cette signature de convention entre dans le cadre du financement du septième Crédit d’appui à la stratégie de la réduction de la pauvreté (CASRP7).
Célestin Bado a indiqué que par ce financement, la Banque mondiale veut aider le Burkina à résoudre la situation de crise cotonnière qu’il vit, et lutter contre la pauvreté. Jean-Baptiste Compaoré s’est réjoui de cet appui financier qui permettra de remédier à la crise qui secoue le secteur cotonnier et un meilleur devenir du monde paysan.
Bachirou NANA
Sidwaya
Vos commentaires
1. Le 25 juillet 2007 à 19:33 En réponse à : > Pauvreté et filière coton : La Banque mondiale octroie environ 45 milliards de F.CFA
Tres bien. mais comment Monsieur le mistre compte t-il remedier a la crise avec ses sous. Ou sera-ce encore utilise au nom des paysans tout en les laissant moisir. Je sais que on pourrait dimuer le cout de l’engrais de 50 francs le sacs et crier a la victoire politique. Non, pensez vraiment a trouver des solution au probleme. Cela peut inclure une operationnalisation effective de Fasotex ou toute usine locale pouvant traiter le coton et l’utiliser a bon escient. Salut.