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Campagne de reboisement "Ouaga la verte" : 8 000 plants pour reverdir la capitale

Publié le lundi 23 juillet 2007 à 07h54min

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Le maire de la commune de Ouagadougou, Simon Compaoré, a procédé au lancement de la traditionnelle campagne de reboisement dénommée "Ouaga la verte" le 20 juillet 2007, au secteur n°19. Elle devrait permettre la mise en terre de 8 000 plants sur tout le territoire communal.

Manguiers, flamboyants, terminaliers, caïlcédrats, eucalyptus... Ce sont 8 000 plants constitués de ces différentes espèces qui seront mis en terre à la faveur de l’édition 2007, de "Ouaga la verte". Le top de départ de cette campagne a été donné par les autorités communales, le 20 juillet dernier, en présence du ministre de l’Environnement et du Cadre de vie, Laurent Sédégo au secteur n° 19 de Ouagadougou.

Selon le maire Simon Compaoré : "Ouaga la verte", instituée depuis la première mandature du conseil municipal, consiste en une plantation massive d’arbres sur tout le territoire communal durant la période hivernale. Protéger la ville des vents et poussières, lutter contre la désertification, de sorte à concourir à l’amélioration du cadre de vie des citoyens de la ville, constituent les objectifs essentiels de la campagne "Ouaga la verte". A en croire Simon Compaoré, le conseil municipal a débloqué trois millions de F CFA pour l’édition 2007. Cette somme a servi à l’achat des 8 000 plants et de 500 grilles de protection.

Des sites de plantation, on retiendra que des avenues, rues des secteurs et villages, établissements primaires et secondaires, espaces verts dans les arrondissements, marchés et yaars, lieux de culte, concessions familiales, dispensaires et maternités ont été retenus.
"Ouaga la verte" étant toujours une occasion de sensibilisation sur les méfaits de la divagation des animaux en ville, Simon Compaoré a invité la population à collaborer avec la mairie "en signalant systématiquement toute errance d’animaux dans la ville aux services techniques compétents".

Pour sa part, le maire de Boulmiougou, arrondissement hôte du lancement de "Ouaga la verte" a marqué sa disponibilité de faire de l’édition 2007, une réussite. "A Boulmiougou, nous prenons individuellement et collectivement l’engagement d’en faire une campagne de succès en mobilisant les jeunes, les femmes et surtout les associations", a promis Séraphine Ouédraogo avant de préciser que l’arrondissement qu’elle dirige envisage mettre en terre 2 000 plants.

L’édition 2006 de "Ouaga la verte" s’était déroulée du 5 juillet au 30 novembre 2006 et avait permis de planter 8 271 arbres sur plusieurs sites.
Le suivi-entretien a été assuré par les services techniques de la mairie, les populations et 22 associations de protection de l’environnement. Au terme de la campagne 2006, le nombre de plants morts a été estimé à 3 076 sur 8 271 mis en terre, soit un taux de réussite de 62,81%.

Gabriel SAMA
Aïcha OUEDRAOGO (Stagiaire)


Ecocitoyenneté : L’Assemblée nationale crée sa pépinière

Afin de disposer de plants pour ses opérations de reboisement, l’Assemblée nationale a créé sa pépinière à Naagbangré dans le Kadiogo. Le président de l’institution Roch marc Christian Kaboré a effectué une visite sur le site le 19 juillet 2007.

Le président de l’Assemblée nationale, Roch Marc Christian Kaboré, à la tête d’une délégation composée de députés, du ministre de l’Environnement et du Cadre de vie et du gouverneur de la région du Centre, a visité le 19 juillet 2007, la pépinière régionale du Centre sise à Naagbangré, dans le Kadiogo. C’est au sein de cette pépinière, dans le département de Koubri, que l’Assemblée nationale a créé la sienne sous les auspices du ministère de l’Environnement et du Cadre de vie. Près de 24 000 plants y ont été produits. Ils serviront à la campagne de reboisement 2006-2007. En 2006, l’Assemblée nationale a mené une opération de reboisement dans la forêt classée de Bissiga.

Pour la présente campagne, lancée le 30 juin dernier, la représentation nationale rééditera l’opération de reboisement entreprise par les députés et membres du gouvernement tant de façon "individuelle que collective".
Les plants produits par l’Assemblée nationale sont des essences locales, notamment le caïlcédrat, le gommier blanc, le baobab, le tamarinier, etc. "Une pépinière pour l’Assemblée nationale est une volonté affichée de contribuer à la reforestation de notre pays", a expliqué M. Kaboré. Ce qui n’est pas sans enchanter les premiers responsables en charge de l’Environnement, qui promeuvent, depuis des années, l’écocitoyenneté.

Ce qui passe par l’implication, selon le ministre Laurent Sédégo, des leaders l’opinion. Le président de l’Assemblée nationale entend "très prochainement" mettre ces plants en terre. Mais avant, il a mis son déplacement de Naagbangré à profit pour visiter la pépinière régionale du Centre, une pépinière d’un groupement féminin, auquel il a offert du matériel de travail.

Souleymane Sawadogo

Sidwaya

Sidwaya

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Vos commentaires

  • Le 24 juillet 2007 à 14:32, par legay Christian En réponse à : > Campagne de reboisement "Ouaga la verte" : 8 000 plants pour reverdir la capitale

    Je réagis à cet article car je trouve que 8.000 plants pour la capitale est insignifiant pour ne pas dire ridicule. Certains rétorqueront que c’est mieux que rien mais passons. On peut également dire que c’est bien mais ce n’est pas arrivée ! Cela donne à peine un plant pour 150 habitants ! (si on considère 1,2 million d’habitants). C’est finalement faire beaucoup de bruits pour pas grand chose. Si cette traditionnelle campagne de reboisement "Ouaga la verte" veut réellement avoir un impact sur l’environnement et le cadre de vie de la population, il faudrait en planter chaque année au moins 10 fois plus. De plus, on peut s’interroger sur le nombre d’arbres qui survivront réellement au bout d’un an. Car, dans le passé, on a vu des avenues plantées et voir au bout de quelques temps, plus aucun arbre faute d’entretien ou mangés par les animaux en divagation.
    Comme autre suggestion à la mairie, elle devrait replanter les avenues déjà boisées (notamment avec des vieux caïlcédrats) où nous constatons des manquants liés à des arbres morts ou arrachés, etc.

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