“A hauteur d’eau, hauteur de coupure”, plaisantait un Ouagalais pour dire que les coupures d’électricité semblent être le sport favori de la Société nationale d’électricité du Burkina. Passons sous silence, les dégâts causés par ces “délestages” qui interviennent souvent sans que la nationale d’électricité n’avertisse les pauvres consommateurs de la précieuse lumière. Pas plus que dans la nuit du 11 au 12 juillet, le ciel a ouvert ses vannes sur Ouagadougou. Une pluie bienfaisante, avec à la clé, des coupures d’électricité toutes les deux minutes.

L’on se croirait dans sa propre maison, sur une piste de danse tant la lumière faisait des “va-et-vient”. Les techniciens appellent cela, un “jeu de lumière”. Récemment, les populations de Gourcy et de Yako, dans le Nord du Burkina, ont passé au moins une semaine sans regarder “la chaîne au cœur des grands évènements”.

Monsieur le directeur général de la SONABEL, notre regard se tourne vers vous afin de savoir comment faire pour que la lumière soit en tout temps. Pourrions-nous un jour ne plus craindre que lorsqu’il pleut, il n’y aura pas de coupure d’électricité ? Serions-nous à l’abri des poteaux de haute tension qui se retrouvent à même le sol quand il vente ?

Les populations veulent savoir et le consommateur qui paie sa facture à chaque fin de mois veut comprendre.
Monsieur le directeur général, que fait la Sonabel pour éviter les coupures intempestives ?

Daouda Emile OUEDRAOGO (daouda.ouedraogo@sidwaya.bf)

Sidwaya