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Meeting de remerciement à Fada : Retrouvailles familiales autour d’un fils

Publié le mercredi 18 juillet 2007 à 07h23min

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Paramanga Ernest Yonli

Journée féerique que celle du samedi 14 juillet dernier à Fada. Ce jour-là, en effet, Paramanga Ernest Yonli, le coordonnateur régional du CDP, remerciait ses militants et électeurs pour l’œuvre accomplie ensemble pour le Gulmu.

Ils s’étaient retrouvés en grand nombre à Fada, les ressortissants du Gulmu, venus des quatre coins du Burkina. Politiques, hommes d’affaires, travailleurs du public et du privé ou simples commerçants avaient daigné faire le déplacement pour communier avec Paramanga Ernest Yonli dont les réalisations restent tangibles pour cette région du Burkina.

En tout cas, pour la quasi-totalité des cinq hommes représentant chacun sa province, c’est grâce à la bienveillante attention de l’enfant de Tansarga que tel village a pu enfin avoir une école, tel autre un CSPS ; telle ville une radio locale, de l’électricité ou une adduction d’eau potable.

Bref ; ce qu’a fait Paramanga pour la région Est du Burkina reste difficilement quantitafiable tant les domaines restent nombreux.

La symbiose entre ses frères et lui semblait bien totale et le sentiment du devoir accompli suintait des faits et gestes de l’ex-chef du gouvernement. Certes de par le passé, le Gulmu a connu une certaine ascension sociopolitique de ses fils. Il y eut des grands commis de l’Etat, des députés, voire des ministres de la République.

Mais l’enfant de Tansarga aura été le seul, à ce jour, à atteindre ce rang magistral de chef de gouvernement. Mieux, au plan national, il a battu le record de longévité en tant que Premier ministre depuis que la Haute-Volta pataugeait dans la loi cadre jusqu’à nos jours.

Ainsi, il a été énuméré, secteur d’activités par secteur d’activités, les hauts faits réalisés par celui-là même que peu de gens à vrai dire attendaient à ce prestigieux poste, qui, contre toute attente, a dirigé le gouvernement du Burkina Faso du 06 novembre 2000 au 03 juin 2007, soit environ sept ans. Cela mérite bien d’être fêté et à Fada, on n’a pas boudé ce plaisir.

Le député Idrissa Tandamba a, au nom de tout le Gulmu, dit la légitime fierté de sa population d’avoir un fils de la trempe d’EPY.

Pour son homologue Christophe Lompo qui parlait au nom des populations de la Komandjari, "sept ans à la Primature traduisent, si besoin en est, la confiance sans faille du chef de l’Etat à l’endroit de celui qui occupait ce poste...".

Jules Lankoandé de la Gnagna, malgré le poids de l’âge et dans une expression empreinte de sérénité, qui semblait provenir du fond de ses tripes, dira quant à lui que, grâce à Paramanga, la Gnagna a fait 150% de réalisations. Mieux, poursuivra-t-il, au plan national, l’ex-PM a réconcilié le Burkina avec lui-même.

Comme on le voit, il aura préché à des convertis, le doyen Jules Lankoandé, car on se souvient en effet qu’à la prise de fonction d’EPY en 2000, l’affaire Norbert Zongo ne cessait d’être cause d’insomnie pour le pouvoir. Et le Burkina semblait irremédiablement divisé en deux camps. Grâce à son entregent, et au dynamisme insufflé à son équipe, il a su éloigner progressivement de notre pays le spectre de la division et des lendemains qui déchantent.

Aux environs de 13 h 30, lorsque Paramanga prit la parole, il ne manqua pas de rendre un hommage mérité à son mentor Blaise Compaoré qui lui "a donné l’opportunité de se révéler au peuple burkinabè".

C’est vrai que l’ex-PM a bénéficié d’une chance inouïe d’être choisi par le Président Compaoré pour conduire son équipe gouvernementale. Et à l’heure du bilan, presque tout le monde s’accorde à reconnaître qu’en sept ans, l’homme a mouillé le maillot pour que le pays dans son entièreté avance.

Et EPY de demander aux fils du Gulmu de se mobiliser davantage, de retrousser plus que jamais les manches pour relever des défis futurs dans cette région qui passe encore comme un sanctuaire presque inexploité. Mais les fils du Gulmu, qui n’ont pas encore fini de mener des combats de chiffonniers, ont-ils réellement pris la pleine mesure de cet appel solennel ? Attendons de voir !

Boureima Diallo

L’Observateur

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