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Justice burkinabè : Répondre aux exigences de magistrats compétents et intègres

Publié le mardi 17 juillet 2007 à 08h17min

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Zakalia Koté, ministre de la Justice

Le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) a tenu, vendredi 13 juillet dernier, sa première session de l’année judiciaire sous la présidence du chef de l’Etat, Blaise Compaoré. L’ordre du jour a essentiellement porté sur la nomination et le mouvement de magistrats dans les juridictions du pays.

"Une justice à la hauteur de nos espérances démocratiques, composée de magistrats et d’auxiliaires professionnels et consciencieux, proches et accessibles à tous n’est pas une image au-delà de nos capacités". C’est fort de cette conviction que le ministre de la Justice, garde des Sceaux et par ailleurs vice-président du Conseil supérieur de la magistrature (CSM), Zakalia Koté a ouvert, vendredi 13 juillet dernier la première session de l’année judiciaire de cette instance.

Celle-ci a réuni autour du président du Faso, président du CSM, Blaise Compaoré, les présidents des hautes juridictions, les procureurs généraux près les hautes juridictions et les autres membres du Conseil pour essentiellement se pencher sur l’intégration, la nomination, l’affectation et le mouvement des magistrats dans les tribunaux, les cours et autres instances juridiques sur le territoire national. "Votre attachement aux valeurs principales cardinales qui gouvernent les institutions républicaines et vous soulignez ainsi toute la place de la magistrature dans le système démocratique de notre pays", a relevé Zakalia Koté à l’endroit du président du CSM, Blaise Compaoré. Cette première réunion du Conseil intervenant au début des vacances judiciaires entamées le 1er juillet dernier, planchera sur l’arrivée dans le corps de la magistrature de vingt neuf (29) élèves magistrats en fin de formation à l’Ecole nationale d’administration et de magistrature.

Cette tribune décisionnelle du système judiciaire burkinabè donnera également son avis pour le mouvement habituel des magistrats. "J’en appelle donc au sens élevé des responsabilités de tout un chacun afin qu’au sortir de nos travaux, la justice soit davantage renforcée et crédibilisée", a recommandé Zakalia Koté. Le ministre de la Justice, garde des Sceaux n’a pas manqué de situer la place de la magistrature dans l’enracinement de tout processus démocratique et les attentes des citoyens de ce corps. "Le sentiment du justiciable d’avoir à faire à des magistrats compétents et intègres est primordial pour l’enracinement de l’Etat de droit dans toute démocratie", a-t-il rappelé.

Le vice-président a annoncé l’octroi de moyens et la prise de mesures à l’inspection des services judiciaires en vue de la rendre plus dynamique, de renforcer ses actions et sa présence pour lui assurer un meilleur fonctionnement. Il a confié qu’il sera attentif aux suggestions, aux conseils, aux critiques portés sur le corps de la magistrature afin de lever les entraves et de mieux améliorer les prestations des acteurs de la justice dans les tribunaux et cours.
"Rechercher et bâtir la justice est avant tout un devoir citoyen pour nous dans cette instance, une obligation de résultat", a affirmé Zakalia Koté, ministre de la Justice, garde des Sceaux, vice- président du Conseil supérieur de la magistrature (CSM).

Jolivet Emmaüs

Sidwaya

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