UEMOA : L’harmonie des politiques économiques à l’ordre du jour
Les Comités nationaux de politique économique (CNPE) de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) tiennent du 9 au 11 juillet 2007, à Ouagadougou, une réunion de coordination.
Dans le but d’améliorer les conditions de convergence et de renforcer les grilles d’analyse des performances macroéconomiques dans l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA), des spécialistes se retrouvent du 9 au 11 juillet 2007, à Ouagadougou. Il s’agit de la réunion des Comités nationaux de politique économique (CNPE). Durant trois (3) jours, les participants auront à examiner trois importants dossiers techniques.
Le premier dossier concerne la définition de la notion de la masse critique. En effet, selon le commissaire chargé du département des politiques économiques et de la fiscalité intérieure, El hadj Abdou Sakho, la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de janvier dernier de l’Union a décidé à travers un acte additionnel, du report de l’horizon de convergence, à fin décembre 2008. "Par cet acte, elle a instruit les institutions compétentes de l’Union à proposer à l’examen du conseil des ministres, une définition de la masse critique", a-t-il dit.
Le deuxième point à l’ordre du jour est relatif à la détermination du solde budgétaire structurel. De l’avis de M. Sakho, il sera décidé de l’entrée ou non de l’Union en phase de stabilité. Pour ce faire, il va falloir adapter l’interprétation des critères portant sur le solde budgétaire de base. Au cours de la rencontre, il sera proposé une méthodologie de calcul des soldes structurels, adaptée à l’économie des pays de l’UEMOA.
Enfin, les experts devraient s’appesantir troisièmement, sur le contenu de l’étude relative aux déterminants de l’inflation dans les pays membres de l’UEMOA. Cette étude tente de mettre en exergue les variables qui expliquent l’évolution à long terme de l’inflation dans les pays de l’Union. Il ressort que les recherches ont mis en évidence le rôle de la politique monétaire dans le contrôle de l’inflation. Par ailleurs, les impacts du taux de change, des prix étrangers, des difficultés d’approvisionnement sur les marchés étrangers feront l’objet d’analyses au cours des échanges.
Alban KINI
Yolande Gounabou (Stagiaire)
Sidwaya