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Paul Biya au Conseil des ministres : Yaoundé est-elle en train de brûler ?

Publié le vendredi 6 juillet 2007 à 08h51min

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Paul Biya

Au Burkina Faso, tous les mercredis, beaucoup de téléspectateurs ont le regard rivé sur le journal télévisé de 20 h de la Télévision nationale (TNB) pour suivre le compte-rendu du Conseil des ministres, présidé par le chef de l’Etat, Blaise Compaoré. Si dans notre pays, ce fait est presque banal, il n’en est pas de même au Cameroun où les membres du gouvernement ne se réunissent presque jamais en présence du président de la République.

A quand remonte le dernier Conseil des ministres avec Paul Biya ? Il faudrait avoir une bonne mémoire pour répondre à cette interrogation ou, à défaut, parcourir les archives des journaux camerounais pour le savoir.

En effet, c’est le 29 septembre 2006, soit il y a 10 mois, que le Conseil de ministres du Cameroun s’est réuni pour la dernière fois, jusque-là, sous la présidence effective de Paul Biya si bien que le grand événement dans ce pays cette semaine, c’est ce conclave annoncé entre le chef de l’Etat et son gouvernement. C’est une histoire bien banale ailleurs, mais là-bas au Cameroun, compte-tenu de la rareté de la chose, c’est tout un événement.

Mais, à bien y réfléchir, on se demande quelle mouche a bien pu piquer le chef de l’Etat pour qu’il convoque un Conseil des ministres ! Rome ou, du moins, Yaoundé est-elle en train de brûler ? Ainsi va le pays d’Ahmadou Ahidjo, le père de la Nation, qui en a été le président du 5 mai 1960 au 6 novembre 1982, date à laquelle il a quitté volontairement la magistrature suprême. Sa démission de la tête de l’Etat, qui, du même coup, laissait le pouvoir à son Premier ministre d’alors, Paul Biya, fut considérée comme un modèle de transition politique et donc salué à travers le monde.

"Seul le pouvoir révèle l’homme", a dit Machiavel : tant qu’un homme n’a pas de pouvoir (économique, politique, religieux), gardez-vous de dire que vous le connaissez. Seul le pouvoir l’amènera à révéler sa personnalité, ce qu’il est réellement. Il ne s’est aucunement fourvoyé, Machiavel, car sous nos cieux, nous avons des ministres, des présidents d’institutions, de prospères hommes d’affaires qui, une fois aux affaires et détenant les pleins pouvoirs économiques et politiques, sont devenus hors de portée.

Et pourtant hier seulement, ils mangeaient les brochettes au coin de la rue avec nous et critiquaient à tout rompre les nouveaux riches avec leur manière hors de saison. Et Biya, le gentil commis de l’Etat avec sa voix nasillarde et sa démarche de quelqu’un qui n’a rien à se reprocher, ne fait pas exception à la règle.

Ainsi, le peuple camerounais, qui s’était rangé du côté du nouveau président après l’ère Ahidjo, a vite déchanté : il avait affaire à un dictateur scotché à son trône. Sous ses dehors de bon démocrate, Biya n’a été, n’est et certainement ne restera qu’un homme d’Etat à la main de fer dans un gant de velours. Sa gestion du pouvoir a même engendré une sanglante et mémorable mutinerie en 1984 au sein de la garde présidentielle, qui a vu la victoire des loyalistes.

Depuis, Paul Biya a durci davantage le ton et s’est érigé en maître absolu et incontestable du Cameroun. Et les élections, présidentielle, législatives ou municipales sont toujours remportées par son parti, le Rassemblement du peuple camerounais (RDPC), sur fond de fraudes massives, d’achats de consciences et de contestations. Mais "Le chien aboie, et la caravane passe". Aussi, la démocratie de façade fonctionne à merveille à Yaoundé ; ce qui permet à Paul Biya d’être régulièrement réélu avec des scores records.

Le comble dans cette République, c’est que son magistrat suprême ne semble pas avoir du temps pour son pays, puisque trop occupé à autre chose : à faire ce qu’il veut. Il se moque ainsi éperdument des affaires du pays, pourvu que sa part des recettes pétrolières et minières lui revienne.

Pour la petite histoire, le Cameroun n’est aucunement reconnu comme un émirat pétrolier, pourtant il semble que bon an mal an, environ une centaine de milliards de CFA sont générés par ce secteur, et ceux-ci sont, sans détour, envoyés dans les comptes de la présidence de la République, que l’homme fort de Yaoundé gère à sa guise.

Du développement du Cameroun Biya a fait son dernier souci. Et il s’occupe autrement. Ainsi entre le golfe et les jeux de société, il ne dédaigne pas chez lui, dans son palais de M’Vo Méka, son village natal, à abuser du bon vin, du whisky et d’autres plaisirs de la vie terrestre sans oublier les voyages à travers le monde pour séjourner sur des îles paradisiaques, laissant son pays entre les mains de quelques hommes forts qui se livrent presque toujours bataille.

En réalité, Biya ne gouverne pas, l’homme règne comme un roi. Conséquence : le Cameroun, qui a une nature généreuse va à vau-l’eau. Les conditions de vie des populations se dégradent de jour en jour, la corruption gangrène l’économie nationale, les ressources naturelles sont pillées, et les Camerounais végètent.

C’est peu dire que de soutenir que le successeur d’Ahmadou Ahidjo est l’incarnation achevée de la mal gouvernance politique et économique qui caractérise l’Afrique. Pourtant, le continent noir a besoin d’une nouvelle race de dirigeants, capables d’incarner la vertu, l’honneur et la détermination à se battre pour sortir de la misère noire leur peuple ; de redonner l’espoir d’une vie de bien-être, de responsabilité et de liberté pour mériter le respect du reste du monde.

En attendant, espérons que nos derniers bougres qui sont au pouvoir vont s’assagir à la fin de leur règne. Mais sait-on jamais ! il est à penser que Biya, qui a depuis toujours fait dans la mal gouvernance et qui se plaît à vivre plus en Occident qu’en Afrique, est en train d’amorcer un changement : il fréquente désormais un peu plus ses homologues africains, et, comme on l’a dit, il veut réorganiser les travaux du Conseil de ministres de son pays. C’est dire qu’il est progressivement en train de se débarrasser de ses vieilles habitudes néfastes pour son pays et le continent. Ne dit-on pas qu’il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas ?

Adama Ouédraogo Damiss

L’Observateur Paalga

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Vos commentaires

  • Le 6 juillet 2007 à 13:04 En réponse à : > Paul Biya au Conseil des ministres : Yaoundé est-elle en train de brûler ?

    Cher Journaliste,

    Je suis camerounais et je ne me reconnais pas dans vos propos. La gestion au Cameroun n’est pas parfaite et ceci est valable pour beaucoup de pays dans le monde. Ce qui me frappe c’est la legerete avec laquelle vous ecrivez en plus du"piagat" que vous faites sur le site du quotidien d’informations camerounais Mutations (www.lequotidienmutations.net) au debut de votre article.

    Le Cameroun a su garder la paix et l’entente entre ses citoyens, contrairement aux exemples que nous connaissons tous dans la sous-region. Je suis d’accord que le developpement economique aurait pu etre mieux vu les ressources naturelles du pays. Mais il ya quand meme eu des avancees notables ces deux dernieres decennies.

    Sur la tentative de Putsch de 1984 orchestree par feu Amadou Ahidjo et ses partisans, vous banalisez cela a une simple mutinerie due a la gestion de Biya. Quand on sait que cette tentative de coup d’etat a fait des milliers de morts, je me sens offense par vos propos.

    Nous comprenons tous que tenir un conseil des ministres hebdomadaire est la pratique adoptee par beaucoup d’etats. Au Cameroun, le premier ministre tient un conseil de cabinet tous les mois. Depuis que l’Afrique a copie les pratiques importees sur la frequence du conseil des ministres, qu’est ce qui a change pour les populations ? Y a t-il moins de famine et de corruption ? Le continent est-il sorti de la pauvrete ?

    Enfin, Biya n’est pas arrive au pouvoir avec les armes et le sang contrairement a beaucoup de dictateurs encore au pouvoir aujourdhui. Essayer de balayer devant votre porte avant de porter des analyses legeres sur les autres pays.

    C’est a cause de certains journalistes comme vous que la presse africaine a du mal a etre respectee et a gagner des lettres de noblesse.

    • Le 6 juillet 2007 à 21:54, par Elto En réponse à : > Paul Biya au Conseil des ministres : Yaoundé est-elle en train de brûler ?

      Vous dites : « C’est à cause de certains journalistes comme vous que la presse africaine a du mal a être respectée et à gagner des lettres de noblesse ».
      C’est plutôt à cause des réactions telles les vôtres, des personnes disponibles à défendre les colonisateurs africains que sont nos propres dirigeants ; c’est à cause de vous que les autres portent un regard malvoyant sur le journalisme africain. Etiez vous obligé de répondre sans toutefois apporté la moindre contradiction de ce que le journaliste a écrit ? Lisez les fonctions du président de la république et vous seriez moins disposé à jouer le zélé.
      Apportez des éléments de contradiction et laissez nous, lecteurs, en jugé de la pertinence des propos du journaliste. C’est en cela que le débat est riche.

      Faites vous plutôt défenseur des sans voix, de cette jeunesse africaine qui a besoin de dirigeants exemplaires, qui a mal parce que toutes nos ressources sont pillées par une minorité.

      Si dans une entreprise, même moyenne, la bonne gestion requiert des réunions mensuelles de direction, trouvez vous juste qu’un chef d’Etat africain prenne 10 mois pour réunir ses collaborateurs ? Êtes vous vraiment camerounais ? N’insulter pas votre propre intelligence.

    • Le 6 juillet 2007 à 22:21, par François Xavier MEDONG En réponse à : > Paul Biya au Conseil des ministres : Yaoundé est-elle en train de brûler ?

      Pour mon frère camerounais qui ne se reconnait pas dans l’article ci-dessus, je ne partage pas votre avis. Il est vrai que vous avez le droit de donner votre avis sur un article qui concerne le Cameroun mais cela ne vous donne aucun droit sur le travail d’un journaliste qui n’exprime en réalité que son poinr de vue.

      Pouvez-vous nous dire ce qui dans l’article que vous incriminez n’est pas réel ?

      Concernant ceque vous appelez plagiat du quotidien "Mutation", même si plaagiat il y a, est-ce que "Mutation" n’est pas un journal camerounais ? Les journalistes de ce respectable qutodien ne sont-ils pas des citoyens camerounais et n’ont-ils pas le droit de donner leurs points de vue sur la gestion catastrophique de leur pays ?

      Je ne connais pas votre âge, mais rien qu’à vous lire je me rend compte de la jeunesse de votre esprit quand vous parlez de tentative de putch orchestrée par le Président Ahidjo, je me suis tout de suite dit que vous êtes un de ces "Béni oui oui" du pouvoir gangrené et retenez que ce sont des gens comme vous qui encouragez ces merdes d’abrutis qui nous gouvernent dans le désordre organisé qui prévaut chez nous.

      Je vous conseillerai donc de bien vouloir relire la constitution de notre pays concernant les prérogatives du chef de "l’état" (en existe t-il encore un au Cameroun ?).

      Biya n’est pas arrivé au pouvoir par les armes bien sûr, mais il fait pire que ceux qui ont emprunté cette voie et dites-vous que cela n’est pas quitus pour prendre en otage tout un peuple.

      Pour quelqu’un qui n’a jamais écrit ne serait-ce que quelques lignes dans un quelconque journal (même intime), c’est facile d’écrire comme vous venez de faire.

      L’Afrique n’est pas développée depuis l’avènement de la démocratie parce que nous avons encore la malchance d’avoir des dirigeants comme on en trouve encore au Cameroun à la tête de nos états.

      Je nefinirai pas sans vous dire que si vous avez du mal pour balayer devant votre porte, ne vous étonnez pas que d’autres le fassent à votre place pour ne pas cautionner la malpropreté.

      Je vous dirai que ce sont des journalistes comme l’auteur de cet article qui donne à la presse africaine toute sa lettre de noblesse car ils sont objectifs dans leurs écrits.

      A défaut d’être réaliste et objectif, je vous prie de bien vouloir lire les articles et tourner les pages sans y laisser de vos écrits aberrants.

      Merci et bonne soirée

    • Le 7 juillet 2007 à 09:32, par Tchello En réponse à : > Paul Biya au Conseil des ministres : Yaoundé est-elle en train de brûler ?

      Quand le sage montre la lune, l’idiot regarde le doigt. C’est encore la preuve que le journaliste burkinabé a vu juste. Ce n’est pas parce que les choses vont mal chez soi qu’on n’a pas le droit de critiquer les autres. C’est tout simplement du journalisme bien fait, même si tout n’est pas parfait. C’est grâce à des journalistes de ce genre qu’une certaine presse libre africaine est respectée dans le monde. Mutations et Le Messager, comme quelques autres, ne font pas autre chose au Cameroun. Bravo encore pour cet article !!! Tchello

    • Le 7 juillet 2007 à 14:45, par Siloé En réponse à : > Paul Biya au Conseil des ministres : Yaoundé est-elle en train de brûler ?

      Au frère du Cameroun qui dit qu’il est camerounais et ne se reconnaît pas dans les propos du journaliste Adama D. O. :

      Entre autre, il y’a une phrase dans votre message qui m’indispose car elle est fausse au plan historique : « Enfin, Biya n’est pas arrive au pouvoir avec les armes et le sang... » Permettez-moi de vous dire que vous ignorez les dessous de l’histoire du pays dont vous vous réclamez. Mr Paul Biya est arrivé au pouvoir par le mensonge, la fourberie, le meurtre (donc le sang) et y est installé depuis lors par le sang, la terreur, la gabegie, le sexe, le népotisme, l’alcoolisme,...
      /Vous savez mieux que quiconque le malheureux clivage entre anglophones et francophones que la dgse a mis en place depuis les années 60 dans ce beau pays du grand artiste Kemayo. Vous savez sans doute aussi que Mr Biya n’est qu’un des vulgaires concierges territoriaux à la solde du colon sur notre continent.

      Je vous invite à lire davantage (en supposant que vous le faites déjà) Mongo Beti, le « martyr vivant » Pius Njawe,.... / Autre chose : faites un effort pour avoir un peu plus un esprit d’ouverture. / Fr+

      • Le 8 juillet 2007 à 10:46, par Sable En réponse à : > Paul Biya au Conseil des ministres : Yaoundé est-elle en train de brûler ?

        les burkinabetes se permettent de parler du grand Cameroun maintenant ! Ou va le monde ?

        • Le 8 juillet 2007 à 22:09 En réponse à : > Paul Biya au Conseil des ministres : Yaoundé est-elle en train de brûler ?

          Qu’est-ce qui vous gêne ? Qu’un journaliste Burkinabè parle du Cameroun ? S’il avait dit du bein de Biya, vous n’auriez pas réagi de cette façon, mais sachez que c’est son boulot de critiquer et de féliciter. Avez-vous la même réaction quand dans la presse française, on tape durement sur Paul Biya, dont on sait qu’il ne réunit que très rarement ses ministres et est souvent absent aux sommets des chefs d’états, même de la Cemac ?
          Si vous ne voulez pas que des journalistes d’autres pays parlent du Cameroun, c’est que vous n’avez rien compris du journalisme. Chacun n’aurait le droit que critiquer son propre pays ? Le jour où vous séjournerai en Occident, vous découvrirez qu’on ne fait pas la différence entre entre un Burkinabè et un Camerounais lorsqu’il s’agit des détournements de biens publics. Votre colère est infondée

          Jean

        • Le 9 juillet 2007 à 01:23, par dougg En réponse à : > Paul Biya au Conseil des ministres : Yaoundé est-elle en train de brûler ?

          Attitude puérille et dénouée de tout sens, va jouer ailleurs , ce n’est pas une cour de récréation ici....

        • Le 10 juillet 2007 à 11:13, par Elto En réponse à : > Paul Biya au Conseil des ministres : Yaoundé est-elle en train de brûler ?

          À Sable je voudrais dire qu’il n’y a que les esprits courts comme le sien qui emploi toujours les gros mots.
          Il ne s’agit pas de dire des bêtises sur burkinabés ou camerounais, mais de parler de comportements de dirigeants africains.
          Paul Biya est africain, ce journaliste a parfaitement le devoir d’attirer les regards sur ce qu’il fait et qui n’est pas normal.
          Parlé d’un chef d’Etat n’est pas synonyme de n’est pas l’apprécier mais bien au contraire.
          De grâce, évitez, lorsque vous etes a cours d’arguments, d’utiliser systématiquement des mots à caractères péjoratifs, voir zénophobes, pour séparer les peuples.
          Vous etes à plaindre.

    • Le 25 septembre 2007 à 22:38, par kabir En réponse à : > Paul Biya au Conseil des ministres : Yaoundé est-elle en train de brûler ?

      bonsoir

      je voudrais dire à mon compatriote qu’il ne faut se voiler la face , notre pays est dans une situation pitoyable depuis l’arrivée du renouveau au pouvoir .Peut etre que vous profitez des largesses de ce gouvernement ou tous les membres sont des milliadaires ?Est ce que vous pouvez me citez un baron de cet état qui ne soit pas milliadaire ? Non je ne crois , notre pays est dirigé par un président qui ne s’interrse pas à la vie de ses compatriotes et qui est toujours entre deux avions, on se rend compte qu’il est dans le pays lorsque son cortège ebranle la ville .Il s’est entouré d’une equipe de pilleurs , voleurs, comment pouvez concevoir que le chef lui meme demande les preuves des détournement alors qu’il connait tous ceux volent ? incroyable sur une histoire d’homosexualité ,il ne trouve qu’a dire qu’il faut respecter la vie privé ,la vie privé mon oeil pour un jeune qui a été tué et sodomisé c’est cela la vie privé ? foutaises ces réponses nous font tout simplement croire que tous sont plongés dans l’homosexualité et sectes .J’ose esperer que tous ont vu la fin des leurs collegues dictateurs ceux la n’etaient pas plus betes qu’eux tout ce qui commence doit finir malheuresement pour eux .Je crois que le regime en place ne peut plus rien nous apporter, si rien n’a été fait en 25 ans ce n’est pas en 5 ou 7 ans que ce serait possible . Certais disent qu’il nous a apporté la paix , quelle paix j’aimerai bien savoir ?a t-il trouvé un pays en guerre ?non les camerounais devraient cesser de dire des betisses, si la paix se resume qu’une minorité de personnes pillent le pays et la grande majorité applaudit , je dis non ce sont des belles paroles inutiles et vides de tout sens .Il faut savoir que la patience à des limites, chaque homme a un point de non retour ,qui aurait pu deviner que la cote d’ivoire pouvait en arriver là ? une fois de plus bande de voleurs faites attention c’est un conseil n’abusez pas de la passivité des camerounias cela pourrait se retourner contre vous .
      Connaisez vous la plus belle des realisations du tout puissant ? c’est la mort , si elle n’existait pas ces voyous de grands chemins nous meneraient la vie dure, le seul fait de penser qu’ils vont mourrir me procure un grand plaisir.

      Que ceux qui ont des oreilles entendent a bon entendeur salut .

  • Le 7 juillet 2007 à 10:29 En réponse à : > Paul Biya au Conseil des ministres : Yaoundé est-elle en train de brûler ?

    Monsieur,

    D’origine camerounaise, votre article me sidère. En effet, sur quels fondements reposent vos galimatias et ignobles mensonges, sinon que l’inculture, la jalousie et le plagiat d’un journaliston qui voudrait sortir de l’anonymat ? Qui vous autorise en effet, à traiter M. Paul Biya, le président de la République du Cameroun de tous les noms d’oiseaux ?
    Le Cameroun est un havre de paix. La démocratie naissante n’y est pas parfaite mais l’est-elle seulement au Burkina Faso parce que, selon vos écrits "tous les mercredis, beaucoup de téléspectateurs ont le regard rivé sur le journal télévisé de 20 h de la Télévision nationale (TNB) pour suivre le compte-rendu du Conseil des ministres, présidé par le chef de l’Etat, M. Blaise Compaoré" ?

    Le Cameroun avance à son rythme, autant qu’il peut. Il n’a de leçons de recevoir de personne. Apprenez à respecter les autres. Ne parlez pas du Cameroun et de son chef avec désinvolture et mépris. Il ne viendrait point à l’esprit des Camerounais d’insulter le président Blaise Compaoré. Les Camerounais demandent donc que pareil respect soit dû à leur chef, M. Paul Biya.

    armandguy@yahoo.fr

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