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Conseil constitutionnel : Une collaboration scellée avec les organisations de la société civile

Publié le vendredi 6 juillet 2007 à 09h03min

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Idrissa Traoré, président du Conseil constitutionnel

Mercredi 4 juillet 2007, le Conseil constitutionnel a jeté les bases d’une collaboration avec trois organisations de la société civile.

Le Conseil constitutionnel conduit par son président Idrissa Traoré, a reçu le mercredi 4 juillet 2007, trois Organisations de la société civile (OSC). Il s’agit du Centre général-Aboubacar Sangoulé-Lamizana d’éducation de la jeunesse au civisme, à la paix et au leadership (CIVIPAX), de Jeunesse unie pour une nouvelle Afrique (JUNA) et du Club des étudiants juristes de l’Université de Ouagadougou. Cette rencontre avec les OSC se situe dans le cadre des missions d’information et de sensibilisation de l’institution.

CIVIPAX a ouvert le bal des entretiens, à l’hémicycle du Conseil constitutionnel. Le président Traoré a exposé aux visiteurs les prérogatives de l’insttution qu’il dirige. Ainsi, selon lui, le conseil est chargé de l’interprétation de la conformité des lois. « Si jamais la conformité d’une loi est posée, le conseil est interpellé pour la vérifier » L’institution est obligatoirement saisie, à l’en croire, lorsqu’il s’agit d’une loi organique.

Mais si cette loi est ordinaire, la saisine est facultative. « Des lois échappent ainsi à notre contrôle parce qu’étant des lois ordinaires et parce que nous ne pouvons nous autosaisir.. », a noté Idrissa Traoré. Les décisions du Conseil constitutionnel sont, selon lui, sans recours. « C’est pourquoi nous nous efforçons de prendre des décisions acceptables par tous... », a-t-il affirmé. Chaque délégation a porté à la connaissance du Conseil ses objectifs et son programme d’activités et a aussi émis ses souhaits.

Ainsi, celle du Centre général Aboubacar Sangoulé-Lamizana d’éducation de la jeunesse au civisme à la paix et au leadership (CIVIPAX), conduite par Antoine Sanon, voudrait un partenariat avec le Conseil. Et celui-ci a estimé qu’une collaboration serait la forme la plus adéquate pour une meilleure efficacité dans leurs relations futures.

Etienne NASSA
David BARTHES
(Stagiaire)

Sidwaya

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