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Me Hermann Yaméogo, président de l’UNDD : "Quoi qu’on fasse, on ne pourra pas nous effacer du paysage politique"

Publié le mardi 3 juillet 2007 à 08h17min

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Hermann Yaméogo

Après avoir parcouru le Burkina profond et "mouillé la chemise" aux côtés de ses militants lors de la campagne pour les législatives 2007, Hermann Yaméogo avait couronné le tout par un boycott de dernière minute en refusant d’aller mettre le bulletin dans l’urne le jour-J.

De cette attitude qui avait surpris plus d’un au Pays des hommes intègres, de la déconvenue de son parti à cette élection, du processus de paix en Côte d’Ivoire et ses relations avec le président ivoirien Laurent Gbagbo, tout comme de bien d’autres sujets d’actualité, le président de l’UNDD parle sans détour au cours d’un entretien qu’il a bien voulu nous accorder.

Le Pays : Comment appréciez-vous le nouveau gouvernement qui vient de voir le jour au Burkina Faso ?

Hermann Yaméogo - Président de l’UNDD : Je dirais qu’il n’y a rien de nouveau sous le soleil parce que ce gouvernement comporte certainement des gens qui ont des qualités personnelles mais ils ne sont pas en mesure d’impulser le changement dont le pays a besoin pour restaurer l’espérance au sein du peuple burkinabè. Quand les gens se répandent en appréciations sur les capacités d’un tel gouvernement, je me dis qu’il y a méprise. Nous ne sommes pas dans un système comparable au système britannique ou allemand où le cabinet a l’essentiel du pouvoir exécutif. Dans le cadre de nos institutions, c’est bien au niveau de Blaise Compaoré que se concentrent les pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire.

A partir de ce moment, on ne peut pas s’attendre à ce que l’action du gouvernement soit déterminée et mise en oeuvre par ce gouvernement. Pour moi, ce sera toujours comme par le passé, le train-train quotidien qu’on va gérer ; c’est une continuité qui veut dire que nous serons toujours en attente des grandes réformes sur les institutions, des grandes réformes qui doivent nous permettre de lutter contre la pauvreté et de mettre en oeuvre une gouvernance responsabilisée.

En d’autres termes, il n’y a pas grand-chose à attendre de ce gouvernement ?

Effectivement, sauf ce qui viendrait du chef de l’Etat ; tout part de lui, tout revient à lui. Tant qu’il y aura ces femmes et ces hommes à la tête du pouvoir, avec la volonté de s’y pérenniser, pour se protéger, ce sera toujours la même chose.

Mais quels devraient être les véritables chantiers de ce gouvernement pour impulser un développement réel au Burkina Faso ?

Le grand problème du Burkina Faso se mesure à plusieurs aunes. D’abord au niveau des institutions : pour qu’un pays soit bien gouverné, il faut qu’il y ait des institutions solides. Nous constatons que depuis la 4e République, nous avons édicté des textes parfaits, une Constitution parfaite, mais nous les avons dévoyés de telle sorte que ça pédale quelque peu à vide.

Il en résulte beaucoup de défaillances dans la gouvernance du pays. Cette gouvernance n’est pas responsabilisée parce qu’elle n’est pas soumise au contrôle. Nous avons l’Exécutif qui fait tout ce qu’il veut sans passer forcément par les contre-pouvoirs, sans forcément passer par les contrôles parlementaires, etc.

Il y a donc une question préalable de réforme de nos institutions, pour permettre de partager le pouvoir au plan national, comme au plan des collectivités décentralisées afin que le développement soit beaucoup plus partagé, qu’il se donne comme finalité plus de justice sociale, de cohésion nationale par un partage beaucoup plus visible des fruits de la croissance, par une volonté plus marquée de lutter contre la pauvreté.

Comment expliquez-vous les résultats de l’UNDD au scrutin du 6 mai dernier ?

Je crois qu’aucun parti n’a vu venir les choses autant que l’UNDD. Nous avons tiré la sonnette d’alarme depuis la présidentielle sur des bases claires, je dirai même mathématiques. A partir du moment où le fichier était aussi mauvais, et qu’on a refusé de le nettoyer, de permettre qu’opposition et majorité travaillent ensemble pour le toiletter, on savait que les dés étaient déjà pipés. A partir du moment où, de façon unilatérale, le pouvoir est revenu sur toutes les mesures qui ont permis d’aller, en 2002, à des élections qui ont tenu la route, nous voyions le pouvoir venir. Nous savions qu’il y avait une volonté de réaliser un hold-up électoral.

A partir du moment où, malgré les relances répétitives de l’opposition pour que l’on s’asseye pour repenser la Constitution, repenser les instruments électoraux, le pouvoir s’entêtait à refuser, nous savions que c’était mal barré. C’est pour cette raison que je ne me suis pas présenté à l’élection présidentielle. Pour les législatives, c’est la même situation, les mêmes causes produisant les mêmes effets.

Rien n’a été fait pour améliorer les choses, alors que de partout, mêmes les bailleurs de fonds demandaient de revoir le fichier, de revoir toutes ces conditions qui jouaient en freinage de la transparence. Rien de tout cela n’a été. Donc nous savions à l’UNDD, qu’il ne fallait pas attendre grand- chose de ces élections. Mais, quand l’élection arrive, c’est comme si les militants, les électeurs étaient pris par une drogue. On a foi, on croit qu’on a les capacités de résister à la fraude, de dompter la fraude, et quand on voit les gens qui se mobilisent, qui viennent, on se dit voilà, c’est un électorat sûr.

Mais moi, à mon niveau, je savais que ce serait difficile, d’autant plus que l’UNDD constitue un parti vis-à-vis duquel beaucoup de choses ont été décidées ; un parti qu’on a décidé de liquider électoralement, on voyait donc venir les choses. Donc le résultat ne nous a pas étonné. Mais comme les Sénégalais le disent, ce n’est pas seulement au niveau de l’Assemblée qu’un parti politique s’exprime.

Quoi que l’on fasse, on ne pourra pas nous effacer du paysage politique. Parce qu’une opposition, un homme d’opposition ne vit, ne résiste, ne dure que par sa capacité de résistance, par sa créativité, par sa capacité de propositions. Or, je peux dire que, pour ne m’en tenir qu’à la 4e république, il y a beaucoup de choses qui se sont passées dans ce pays, beaucoup de reformes qui n’auraient pas pu intervenir si nous n’en avions pas eu l’initiative. De ce point de vue, nous n’avons pas d’inquiétude. Nous continuons notre combat qui est celui d’une opposition déterminée à ce qu’il y ait la refondation démocratique au Burkina Faso.

Un fait que beaucoup de citoyens n’ont pas compris de votre part, c’est votre boycott du vote au dernier moment. Après avoir battu campagne aux côtés de vos militants, vous avez refusé d’aller mettre le bulletin dans l’urne le jour du vote. Comment expliquez-vous cela ?

Je vous remercie de me poser cette question, parce qu’il y a beaucoup qui, sans prendre ce soin-là, se sont répandus en critiques vénéneuses, alors qu’ils auraient pu venir à la source. Je voudrais d’abord dire qu’au Burkina Faso, le vote n’est pas obligatoire. C’est pas comme dans certains pays tels la Belgique, ou l’Australie. Ici, le citoyen est libre de voter ou de ne pas voter.

Hermann Yaméogo est un citoyen à part entière. Il peut voter comme ne pas le faire. Donc, c’est librement que j’ai décidé de ne pas voter. Mais il y a une explication, comme je l’ai déjà dit, je n’ai pas foi en ce processus. J’estime qu’il est dévié, et je ne suis pas le seul à le dire, beaucoup de Burkinabè le disent et même au plan de l’Union africaine, le constat a été fait par la Commission que la démocratie africaine est totalement dévoyée, et qu’il faut la repenser.

A partir de ce moment donc, je ne voulais même pas me présenter aux élections législatives. C’est sous la pression des sages du parti que j’ai accepté d’être sur la liste nationale, mais en même temps, à une position telle qu’il était manifeste que je ne pouvais pas être élu, 15e position. Donc je n’avais toujours pas l’intention de voter mais j’ai pris soin que cela ne se sache pas dans le parti et dans l’opinion parce qu’il y en avait qui étaient persuadés qu’ils feraient barrage, cette fois-ci, à la fraude, et qui y sont allés de bon coeur, certains que le pouvoir ne pouvait pas les avoir cette fois.

Il ne fallait donc pas les décourager, j’ai fait campagne, j’ai couvert toutes les provinces, j’ai tourné avec eux tout le temps et mouillé la chemise, comme on dit. Ce n’est qu’à la fermeture des bureaux de vote que j’ai fait savoir que je n’avais pas voté. Ce n’est qu’aux informations de 20h que l’opinion a été informée que je n’avais pas voté. Alors, comment peut-on dire que mon abstention a influencé négativement les résultats ?

Certains ont voulu profiter de cela pour dire que j’ai été méprisant vis-à-vis du peuple. Je dois dire que s’il y a eu un mépris effectif, ce n’est pas vis-à-vis de mes militants ni du peuple ; mais de ceux qui ont dévoyé le processus démocratique. Le message leur est adressé ; même si je ne suis que le seul, je témoignerai que je ne valide pas ce processus électoral et que je suis pour ceux qui veulent refondre les institutions, réhabiliter la démocratie.

Autrement dit cela n’était pas un aveu d’impuissance ?

Pas du tout. Pensez par exemple aux Sénégalais. Quand ils ont dit qu’ils allaient boycotter, beaucoup de médias comme à l’accoutumée, se sont mis a répandre cette idée chère aux partenaires et propre à certains dictateurs africains, à savoir que c’est la politique de la chaise vide. Quel est le résultat aujourd’hui ?

Il ont gagné avec panache, ils ont montré que l’opposition pesait, ils ont montré que le boycott pouvait être une solution noble et pratique quand la gouvernance est dévoyée. Actuellement, c’est la même chose. Nous avons montré que quoi qu’on fasse, nous ne serons pas sous le charme du pouvoir. Tous les artifices qu’il met en oeuvre ne nous écarteront pas de cette conviction que ce n’est pas une démocratie qui est pratiquée au Burkina Faso. Et il faut qu’il y ait des hommes , des opposants qui continuent à témoigner de cette réalité.

Quel regard jetez-vous sur l’opposition burkinabè au sortir de ces échéances électorales ?

Cette élection n’a pas été une occasion pour évaluer les forces de uns et des autres. Quand le premier chiffre est faux, tout le calcul est faux. Dès lors que les dés sont pipés, que le fichier est mauvais, le vote est vicié à la base sur toute l’étendue du territoire. Les chiffres qui sortent de cette élection sont des chiffres faux. Donc on ne peut pas, sur la base de cette élection, apprécier les forces des uns et des autres. Maintenant par rapport a l’opposition, je constate que le pouvoir a admirablement joué dans le brouillage des repères entre opposition et majorité. De telle sorte que pour ce qui nous concerne à l’UNDD, nous nous sommes attelés à donner une âme à l’opposition résistante. C’est notre préoccupation en ce moment.

Quels sont vos rapports avec les autres partis de l’opposition aujourd’hui ?

Je n’irai pas jusqu’à dire que l’opposition est une auberge espagnole ; actuellement, on ne sait plus qui est qui. Alors en attendant qu’il y ait une décantation, nous nous préoccupons de construire une vision de l’opposition, une opposition que nous voulons résistante, attachée à la refondation de la démocratie.

Et avec le pouvoir.....?

Je n’ai pas de rapports avec le pouvoir. J’aurais aimé que comme dans tous les démocraties dignes de ce nom, le pouvoir accepte qu’il y ait la majorité et l’opposition. Qu’il respecte le droit des partis politiques, qu’il ait conscience qu’il n’y a de démocratie véritable que celle qui respecte le droit du suffrage et le droit des partis politiques ; qu’il accepte la diversité des opinions et qu’il ne se préoccupe pas de formater la démocratie, de créer un cadre d’expression démocratique avec des gens de son choix, des gens qu’il préfère pour l’aider aussi bien dans la majorité que dans l’opposition.

Nous constituons une opinion à l’UNDD. Nous ne sommes pas d’accord avec la manière de gérer le pays, ni avec le non-respect de la Constitution, ni avec cette fracture sociale et nationale qui se creuse dans le pays, ni avec les ingérences à l’extérieur,.... C’est notre point de vue, c’est notre opinion et elle est partagée dans le pays, il faut l’accepter. Or le pouvoir n’accepte pas cela. Donc les relations sont difficiles.

Que dites-vous du débat actuel sur le statut de chef de file de l’opposition ? A qui, de l’ADF/RDA et de l’UNIR/MS, devrait-il revenir ?

Je suis tenté de dire "no comment" parce que, quand une maison brûle, on ne se préoccupe pas de disposer sa chaise longue sous la véranda pour se prélasser. Donc, je pense qu’il y a des ordres de priorité et celle-ci ne me semble pas primer sur d’autres qui sont là et qui sont liées à la gouvernance même du pays, à la stabilisation, à la réhabilitation de la démocratie, à la lutte contre l’insécurité et à la pacification nationale.

Ce débat n’a donc pas lieu d’être à votre avis ?

Au niveau de l’UNDD, non. Nous avons d’autres priorités.

Mais l’homme de droit que vous êtes ne peut-il pas dire, au regard des textes en vigueur, qui devrait prétendre à ce statut ?

Je ne pense pas qu’il serait responsable de notre part, alors qu’il y a des problèmes dans le pays, alors que les institutions sont à vau-l’eau, alors qu’il y a une fracture sociale nationale, de nous attacher à ces choses là.

Comment appréciez-vous le processus de paix en Côte d’Ivoire, sous la médiation du président du Faso ?

Si les gens avaient beaucoup plus de mémoire historique, s’ils voulaient reconnaître à chacun sa part de contribution à l’effort national, on reconnaîtrait que nous sommes parmi les plus heureux actuellement parce que nous avons été les premiers à préconiser ce dialogue direct. Je suis même allé en Côte d’Ivoire pour préconiser cela, et quand j’en parlais les gens riaient au Burkina Faso. " Grand Dieu ! comment peut-on imaginer Blaise Compaoré en train de discuter avec Laurent Gbagbo ?"C’était impensable ; il n’y avait qu’un Hermann pour penser à des choses de ce genre.

Et puis cela s’est réalisé. Donc nous nous félicitons, non seulement parce que l’Histoire nous donne raison, mais pour la réconciliation amorcée des deux peuples. Il faut que les Ivoiriens et les Burkinabè soient réconciliés et que leurs gouvernants puissent se parler. Cela est indispensable. Au-delà même des divergences qui existent entre nous et le pouvoir, nous trouvons que c’est une initiative à féliciter.

Et nous croyons que le président Gbagbo a dû prendre beaucoup sur lui-même et sur les ressentiments de son peuple pour venir demander à Blaise Compaoré d’être un médiateur dans cette affaire-là. Mais heureusement les choses se passent bien. Prions Dieu pour que tout cela arrive à la conclusion de la pacification définitive en Cote d’Ivoire. Mais il y a des mesures d’accompagnement.

Nous disons toujours au niveau de l’UNDD, qu’il ne suffit pas d’organiser des élections, de faire en sorte que les Forces nouvelles et les Loyalistes se retrouvent, sans aller au fond des problèmes et voir qu’est-ce qui a motivé cette mésintelligence au niveau de la Côte d’Ivoire. Les problèmes sont aussi économiques et sociaux. Nous pensons qu’il faut d’abord prendre des mesures ciblées, il faut faire en sorte que les Burkinabè de l’extérieur, notamment ce qui sont en Côte d’Ivoire, puissent voter.

Nous avons été les premiers à faire cette demande depuis plus de 10 ans. Il faut le faire. C’est de nature aussi à sécuriser les Ivoiriens qui craignaient qu’il n’y ait des mercenaires électoraux pour leur voler leur pouvoir. Il faut le faire, c’est respecter la Constitution parce que cela permet aussi aux Burkinabè qui sont à l’extérieur de voter.

C’est un droit que leur reconnaît la Constitution. Nous disons aussi que tant qu’il n’y aura pas des mesures pour permettre aux pays de l’hinterland de se développer, de pouvoir stabiliser leurs populations ; tant qu’il n’y aura pas des investissements pour procurer du travail, des emplois, il y aura l’immigration sauvage ; c’est une loi naturelle. Quelles que soient les difficultés, ils iront en Côte d’Ivoire et au-delà. Nous devrions donc prendre en main l’intégration africaine.

Parce que je suis au regret de reconnaître que nos chefs d’Etat se préoccupent beaucoup plus de leur propre influence, de leur pouvoir, de leur rayonnement que de l’intégration qui suppose la construction d’un pouvoir supranational d’abandon partiel de leurs prérogatives. Il faut construire l’intégration et en construisant l’intégration, on créera un espace de partage.

Nous disons aussi que la réconciliation ne doit pas se limiter à la Côte d’Ivoire. Elle doit être une réconciliation avec les autres pays qui nous ont aussi suspectés d’ingérences. Il s’agit notamment du Liberia, de la Sierra Leone, de l’Angola ; c’est un tout et nous devons arriver à prendre l’engagement de ne plus pratiquer d’ingérence sous quelque forme que ce soit, même d’ingérence électorale. Il faut tout proscrire et c’est cela qui rendra sereines nos relations avec la Côte d’Ivoire.

C’est donc un grand pas qui a été fait, mais il reste encore d’autres pas à faire pour accompagner ce dialogue direct, qui ne doit pas se limiter à une réconciliation interne entre Ivoiriens, mais aussi entre Ivoiriens et Burkinabè parce que l’on sait aussi quelles sont les causes extérieures de cette crise. On ne peut pas occulter l’intervention du Burkina Faso.

Mais il y a aussi des raisons d’espérer parce que Jacques Chirac n’est plus là et il y a Sarkozy qui prône une politique de rupture. Nous espérons qu’on ne reviendra plus à certaines erreurs du passé, que les nouvelles autorités françaises auront à coeur d’aller vraiment vers la paix en Côte d’Ivoire.

Parlant d’intégration, comment apprécierez-vous l’idée d’un gouvernement africain prônée par le président Kadhafi ?

C’est l’idéal, j’ai toujours soutenu le gouvernement africain ; j’ai toujours soutenu une armée africaine depuis le temps de Kwame N’krumah. Mais comment le faire ? Voilà le problème. Quand les chefs d’Etat n’acceptent pas de transférer leurs prérogatives à des instances supranationales, comment cela peut se faire ?

Déjà au niveau même de l’UEMOA, de la CEDEAO, si ça piétine depuis tant d’années c’est parce que chacun s’accroche à sa souveraineté. Il aurait fallu d’abord que les chefs d’Etat acceptent certains principes intangibles de la démocratie, le suffrage populaire pour pouvoir conclure cette unité. Ce n’est pas en Libye, ni au Burkina Faso, ni au Cameroun ou au Tchad qu’on respecte ces principes. Comment peut-on construire une unité africaine dans ces conditions ?

J’ai peur que la façon dont c’est tracé, ce ne soit une question de leadership ou de prestige. C’est comme du reste, l’Union africaine. Si après l’OUA, l’UA connaît autant de problèmes, c’est parce que cela reste un syndicat des chefs d’Etat. Ce n’est pas une organisation des peuples africains. Je suis donc plutôt sceptique avec ces idées. Je ne pense pas qu’actuellement, l’Afrique ait les dirigeants qu’il faut pour construire l’unité africaine.

Pour revenir à la Côte d’Ivoire, quelles sont les relations que vous entretenez aujourd’hui avec le chef d’Etat ivoirien ?

C’est quelqu’un que j’ai toujours admiré et que j’admire encore plus. Je souhaite vraiment que ce qu’il a entrepris aboutisse. Comme tous ceux qui ont pris des risques, qui se sont battus pour qu’il y ait la paix en Côte d’Ivoire, et entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso. Partout où je serai, je vais oeuvrer de telle sorte à pouvoir l’accompagner dans ce processus.

Votre parti vient de réaliser un film-documentaire. De quoi traite ce film et à quel objectif répond-il ?

Après ce que nous avons vécu, il fallait porter un témoignage. Voici un parti qui, quoi que l’on dise, quoiqu’il ait subi plus qu’aucun autre parti l’acharnement du pouvoir d’Etat, est implanté au plan national, tient des activités, a des initiatives revigorantes pour la démocratie, qui sort d’une consultation sans un seul élu. Cela a choqué tout le monde. Même ceux qui ne sont pas de l’UNDD ont vu que c’était assez gros à avaler.

Il fallait, au niveau du parti, que nous puissions établir que cette élection était une parodie d’élection, montrer comment nous avons mobilisé, comment nous avons mené notre campagne de protestation et comment elle a rallié du monde, comment on a adhéré à notre message, et expliqué aussi que nous avons saisi cette occasion pour montrer au peuple comment on jouait la comédie, comment cette démocratie, c’était du pipeau, et pour ainsi travailler à une prise de conscience nationale. Nous avons voulu montrer à travers ce film-documentaire qu’il ne faut pas qu’à l’extérieur, on se fasse d’illusions.

Il y a au Burkina Faso des femmes et des hommes qui sont décidés à lutter toujours pour qu’il y ait une vraie démocratie dans ce pays. Des femmes et des hommes qui n’acceptent pas l’héritage de ce pays sans inventaire, qui n’adhèrent pas à tout ce qui a été fait et qui a mis le crédit de l’Etat au ras des pâquerettes. Voici l’intérêt de ce film qui, preuves à l’appui, a montré l’acharnement dont le parti a été victime depuis les fondations de la IVe république jusqu’à nos jours. Mais un parti qui tient toujours debout et qui continue toujours sa lutte.

Dans quelles conditions avez-vous réalisé ce film ? N’y a-t-il pas eu des difficultés particulières ?

Il n’a pas été facile d’avoir certaines images. Nous avons mis pratiquement un mois pour réussir cette prouesse. Mais comme nous avions, pendant la campagne, pris les dispositions pour avoir des cameramen qui nous ont suivi, nous avions déjà des éléments en notre possession. Voilà comment nous avons pu, ici et là, en racolant des DVD que nous avions déjà reconstitués, faire ce film-documentaire. Je crois que c’est la première fois qu’un parti d’opposition au Burkina Faso réalise un tel film-documentaire.

Comment comptez-vous vulgariser ce film, après la projection qui vient d’avoir lieu ?

Nous allons faire en sorte que dans chaque province, il soit vulgarisé et qu’il soit suivi ou précédé de marches pour la bonne gouvernance, pour exprimer notre point de vue, afin que l’on habitue les Burkinabè à la protestation, afin qu’on leur montre que le vrai citoyen, c’est un citoyen qui assume ses droits, et non celui qui subit. C’est donc le top-départ de ces activités qui vient d’être ainsi donné.

Avant la projection de ce film, les jeunes de l’UNDD ont, à travers leur forum (FOCAL) traité du dossier Charles Taylor. Pourquoi un tel thème ? Ce dossier représente-t-il une préoccupation pour votre parti ?

Oui, parce que ça nous concerne au premier point. Parce que notre pays s’est engagé dans des actions qui ont terni son image à l’extérieur. Le Liberia, la Serra Léon, La Côte d’Ivoire, l’Angola, etc. Il est donc important, au moment où Charles Taylor est jugé, qu’on clarifie la situation. Qu’on lave les accusations qui pèsent sur nous, si effectivement, comme le disent nos autorités, nous n’avons rien à avoir dans ce conflit Sierra Leonais.

Voilà pourquoi il y a eu ce FOCAL sur ce thème-là, surtout que nous avons le sentiment qu’il y a une conspiration politique, médiatique et diplomatique pour donner l’impression que c’est Charles Taylor seul qui doit payer, qui doit comparaître. Cela est inadmissible, on ne peut pas imaginer que de tels crimes contre l’humanité qui ont occasionné 200 à 300 000 morts puissent se commettre par une seule personne. Ce n’est pas possible.

Il y a eu des commerces d’armes, des transactions sur le diamant, des soutiens, des complicités, et c’est tout cela qui a concouru à la situation qu’on a connu en Sierra Leone. C’est une entreprise criminelle qui rassemble des coauteurs, des complices, qui doivent tous répondre devant la justice.

Le Pays

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Vos commentaires

  • Le 3 juillet 2007 à 11:47, par Gorkomawdo En réponse à : > Me Hermann Yaméogo, président de l’UNDD : "Quoi qu’on fasse, on ne pourra pas nous effacer du paysage politique"

    Maître, calmez-vous car l’histoire est entrain de vous donner petit-à-petit raison. Les tigres d’hier sont aujourd’hui en papier.

    Ils accourrent chaque foi devant le chef pour calomnier certains de leurs camarades à tel point qu’ils ont dit au chef que certains lorgnaient son fauteuil, et voilà pourquoi ils se comparaient aux chef de terre.

    Ils se vantent de ne pas frapper en dessous de la ceinture alors qu’ils poignardent dans le dos. Ce sont eux qui vous ont rendu la vie difficile, vous ont marginalisé, vous ont calomnié avec votre entourage. Ce sont de vulgaire hypocrites, mais ils sont désormais entrain d’aller dans la poubelle de l’histoire.

    Fini la pagaille et le jemanfoutisme de ces individus aux abois : nous attendons le déclin total pour chasser tous les parents et amis placés à des postes de DG et de chef de projets juteux et qui ne font rien de bon !!! Des structures étatiques entières transformées en palais royal où grouillent des fidèles et flateurs de bas alois.

    Lisez ceci maître (in le journal l’Hebdo N°427) : ’’Et pour rester dans la faune, disons que le tigre a comme perdu ses griffes et ses crocs. Il a beau rugir bruyamment, il n’effraie plus que les peureuses brebis et autres dindons de sa propre farce.
    Autruche, cigale ou tigre vieillissant ? Dans tous les cas, le déclin est consommé pour celui qui se prend encore pour un général de corps d’armée, promet ciel et terre, grades et postes de commandement à des lieutenants subjugués dans un servilisme abject. Ouvrez bien les yeux messieurs, avant d’avoir le destin de la feuille morte qui, ballottée dans tous les sens, finit à la poubelle à l’image de tous ces curriculum vitae collectés à gauche et à droite qui finiront eux aussi dans les bacs à ordures sans avoir trouvé preneurs. On les voit courir pour un vain rêve d’être fait ministre, DG, directeur, etc., par un créneau désormais crevé ! Ne dites pas que vous n’aurez pas été prévenus !
    « Qui s’abaisse sera élevé, qui s’élève sera abaissé. »’’.

    • Le 3 juillet 2007 à 20:42, par Un contribuable En réponse à : > Me Hermann Yaméogo, président de l’UNDD : "Quoi qu’on fasse, on ne pourra pas nous effacer du paysage politique"

      Salut !!!

      Franchement il ya des comportements qui sont difficilement comprehensibles et meme très difficilement !!! Comment comprendre un responsable de parti qui a sillonné tout le pays pour motiver les militants à aller voter pour son parti alors que soit même tu savait pertinenment que tu n’allais pas voter ? C’est comme si vous enovoyez votre troupe à la guerre et conscient qu’ils vont se faire massacrer et vous vous tapissez dans une tranchée à l’abri de l’assaut de vos adversaires. Allez y comprendre !!!

      Maître j’ai du respect pour vous mais là vous m’avez vraiment deçu. Quel plaisir avez vous tiré à mobiliser vos militants sous le soleil et la poussière pour qu’is abandonnent toute leur activté le jour du vote pour rien absolument rien ? N’etait il pas sage de renoncer à la subvention gaspiller inutilement à parcourir le pays pour des elections fictions ? sachez que le peuple vous en serait reconnaissant ? Et mieux encore si dans le hasard des urnes vous aviez obtenu des élus, quelle serait leur contribution dans l’hemicycle en lisant votre ligne de demarcation par rapport à la gestion du pouvoir ? Des elus qui seraient grassement payés, juste pour venir tourner les pouces à l’hemicycle ? Ou encore jamais sieger et toujours etre payer...?

      Maître je ne suis nullement un donneur de leçon mais quand on prend une decision on l’assumes pleinement. J’aurai preferé un boycott total et là on comprendrait !!! Avec tout le respect que je vous dois, je crois qu’il faut avoir du respect pour vos militants et les contribuables burkinabés qui par l’intermediaire de l’Etat subventionne aussi bien les elections que les activités des partis contre leur gré parce que très souvent on trouve que c’est du gaspillage inutile parfois même insultant dans notre contexte de pauvreté où tout est prioritaire. On merite au moins ce respect !!!...........Merçi !!!

    • Le 3 juillet 2007 à 22:06 En réponse à : > Me Hermann Yaméogo, président de l’UNDD : "Quoi qu’on fasse, on ne pourra pas nous effacer du paysage politique"

      Monsieur Aziz du Boulkiemdé, traité Herman d’apatride est une insulte qui doit faire rire l’intéressé. Ceux qui ont porté cette insulte démagogique (les gens du CDP) sont plus apatrides que quiconque au Faso. Ce que Herman a defendu à l’époque est ce qui est en train de ce faire : une discussion directe Gbagbo- Soro et Blaise. Et il faut être de mauvaise foie pour croire que c’est la persuasion de Blaise qui lui permet d’avoir l’ascendant sur Soro...le Burkina est bel et bien dernière les rebelles ivoiriens. Tout le monde le sait maintenant, seulemnt Hermann l’avait crié haut trop tôt.
      Quand je lis maître Hermann, je sui fier que le Burkina ait encore des homme politiques de sa trempe. Il a une vision politique de notre problématique de developpement qui est si pertinent, si critique et si profond que peu d’hommes politiques ont dans notre galaxie nationale.. n’en déplaise à ses détracteurs.
      Détrompez vous en pensant qu’il sera politiquement liquidé.
      Le jour ou des élections réellement transparentes seront organisées au Faso, l’UNDD sera le parti vainqueur. Et ça Blaise le sait, c’est la raison de tout cet harmada mis en oeuvre pour le liquider politiquement. Sinon....l’ADF RDA qui gagne des députés à Koudougou devant l’UNDD ? Laisser moi rire.
      Salut à tous.

      • Le 4 juillet 2007 à 12:59, par Aziz Boulkiemdé En réponse à : > Me Hermann Yaméogo, président de l’UNDD : "Quoi qu’on fasse, on ne pourra pas nous effacer du paysage politique"

        Imaginez vous-même monsieur, qu’un homme politique américain dise haut et fort aujourd’hui que les Etats-Unis ont attaqué l’Irak pour le pétrole ou que le 11 septembre est la conséquence de la politique impérialiste des USA : il sera tout simplement et tout purement traité d’apatride par les américains aussi réalistes et raisonnables qui sont.

        S’il y a quelque chose sur lequel, nous ne devons pas nous combattre, c’est bien derrière le drapeau burkinabè. Il y a combien de rébellions soutenues aujourd’hui sur cette terre par des pays étrangers ? Avez-vous vu les ressortissants de ces pays dénoncer leurs propres pays ? Un enfant ne doit jamais reconnaître que sa mère est une sorcière même si elle en est une.

        Où était Hermann avant la rébellion quand les ivoiriens tuaient nos ressortissant en CI notamment à Tabou ? Qu’a-t-il dit en ces temps ?

        D’ailleurs il y a quel péché à soutenir une rébellion ? Ca s’appelle de la géopolitique. Tous les pays le font lorsqu’ils en ont l’occasion ou un quelconque intérêt là-dedans.

        Hermann est un apatride que cela plaise à ces sympathisants ou non. Le burkina n’a jamais soutenu quelle que rébellion que ce soit !!!!!!!!!!!

        • Le 4 juillet 2007 à 16:10, par KgB En réponse à : > Me Hermann Yaméogo, président de l’UNDD : "Quoi qu’on fasse, on ne pourra pas nous effacer du paysage politique"

          Vous n’avez absolument rien compris. Les Americains sont tres en colere contre Bush et n’hesitent plus a parler d’Empeachment. Quel est l’interet de toi et moi dans une rebellion dans la sous-region ? Concernant la Cote d’Ivoire, les Burkinabe aujourd’hui n’y sont pas plus a l’aise ou en securite qu’avant. Comme les Americains et la guerre d’Iraq, nous aussi on regrettera pendant longtemps cette rebellion ivoirienne .

          Finalement les gens sont obliges de finir par le dialogue et de s’entendre comme Hermann l’avait preconise il ya des annees ( ce pas une histoire d’aimer Hermann, la "seconde epouse"). Tout ca va aboutir a une fin de la rebellion, un pouvoir de Gbagbo consolide et renforce ( c’est ca le vrai accord de Ouagadougou) avec a la cle des centaines de milliers de Burkinabe chasses de leurs plantations, des milliers de morts des deux cotes ivoiriens et Burkinabe, une pauvrete accrue au Faso ( faut lire les rapports sur les consequences de la crise ivoirienne), la montee du grand banditisme... Je suis surpris que vous soyez fier de ca, de tout ca. C’etait une regretable rebellion dont les consequences sont immenses. Toujours se rappeler "In the face of war, we can make peace". Barack Obama.

        • Le 4 juillet 2007 à 20:58 En réponse à : > Me Hermann Yaméogo, président de l’UNDD : "Quoi qu’on fasse, on ne pourra pas nous effacer du paysage politique"

          Mon Cher Confrère,

          Vous avez vraiment loupé le train de l’histoire en n’organisant pas une collaboration plus constructive, plus sincère, avec notre Président, son Excellence Monsieur Blaise COMPAORE. Je suis vraiment peiné et désolé de vous le dire publiquement car vous nous avez fait perdre, du fait de vos critiques acerbes et farouches à l’égard de nos gouvernants actuels, plusieurs années de progrès à notre peuple. Le peuple aurait pu espérer de vous dans cette attitude.
          Or, de plus, vous n’avez pas joué pleinement votre rôle d’opposition politique en refusant d’aller aux urnes, seul moyen démocratique pour, semble-t-il, faire avancer la démocratie et son corrolaire. Vos explications, là encore, ne m’ont pas, personnellement, convaincu.
          Et je suis resté sur ma soif sur les voies et moyens que vous énonciez dans l’interview, aux fins d’améliorer le sort de notre peupe à la fois, sur le plan institutionnel, organisationnel, et surtout dans le domaine socio-économique. Tellement vos propositions sont restées lettre morte dans votre message. Vous les énonciez, sans doute, mais ne donniez aucun exemple concret.

          Fort de ce constat d’échec, et, pour faire bonne mesure je vous propose le plan en trois points suivants :

          1°) Sur le plan éducatif, comment faire pour scolariser tous les enfants burkinabé jusqu’à 16 ans, avec un relais de formation professionnelle pour ceux qui auront loupé la scolarité après ces 16 ans. L’école doit être à moins d’un kilomètre de chaque écolier villageois.

          2°) Comment faire pour assurer un système de soins y compris dans les villages, même les plus reculés avec, en soubassement, un système de mutualisation de la prise en charge des soins ?

          3°) Comment réaliser un forage dans tous les villages burkinabé même les plus reculés, afin que chaque villageois, citoyen de notre pays, puisse disposer d’un point d’eau potable à moins d’un kilomètre de son domicile.

          Si vous arrivez à réaliser ces objectifs, mon Cher Confrère, alors, seulement, vous pourrez commencer à vous montrer suffisamment crédible aux yeux du peuple burkinabé, compte tenu de vos prétendues "erreurs politiques" du passé que certains internautes anonymes se complaisent à vous le rappeler. Vous aurez remarqué que je suis l’un des rares internautes à "surfer" sur le net à visage découvert. Ma citoyenneté burkinabé, au sens aiguisé et bien compris de ce qualificatif n’est pas étrangère à ma démarche qui se veut, intègre, franche, directe et sans complaisance aucune. Je reste, en dépit de mes critiques politiques, Votre bien dévoué. Me Kéré, France.

          • Le 5 juillet 2007 à 16:30, par KgB En réponse à : > Me Hermann Yaméogo, président de l’UNDD : "Quoi qu’on fasse, on ne pourra pas nous effacer du paysage politique"

            Il ne faut pas demander a Hermann de realiser ce que le regime du Burkina n’a pas pu faire en 20 ans. C’est completement denue de toute logique. Je ne suis supporteur ni de Hermann, ni d’aucune autre espece de "seconde epouse". Mais ce Monsieur, meme s’il ne merite pas la confiance de beaucoup d’entre nous ne devraient pas subir cette forme de violence politique qu’il a subie. Juste deux simples exemples :

            1- Il ya quelques annees, il a ete arrete a sa descente d’avion juste parce qu’il etait alle rencontre Gbagbo. Je n’ai pas aussi apprecie a l’epoque ce voyage mais on est dans une Republique, et je trouve que son voyage etait completement dans la LEGALITE. Il n’y avait aucune raison de le faire arreter, retirer son passport et lui priver de sa liberte de mouvement garantie par la constitution. Ce n’est pas parce qu’on n’aime pas quelqu’un qu’il faut se taire quand on foule au pied la loi pour le marginaliser.

            2- Le second fait est la facon cavaliere dont le pouvoir ( c’est bien de ca qu’il s’agit) a retirer son ADF en toute illegalite pour Gilbert Ouedraogo. C’etait illegal. Et le ministere de l’administration n’a pas traine les pieds pour delivrer a Gilbert son recepisse. Comme on aimait pas Hermann, on s’est tue. Si Me Hermann n’est plus credible, il faut le laisser ; nous le peuple on va le gerer aux urnes, on va lui payer aux urnes le fait d’etre alle nous vendre aupres de Gbagbo. Il n’est certainement plus credible mais pas moins credible que Me Gilbert Ouedraogo, chef de file de l’opposition de son Etat devant l’Eternel.

            Encore une fois, ce n’est pas un merite de decliner son identite dans ce forum. Ce qui compte c’est les idees, nos idees.

            • Le 5 juillet 2007 à 21:58 En réponse à : > Me Hermann Yaméogo, président de l’UNDD : "Quoi qu’on fasse, on ne pourra pas nous effacer du paysage politique"

              Bonjour Frère KGB,

              Dans la syntaxe française, on ne dit pas que ce qui compte "c’est les idées..." mais au contraire, on dit "ce sont les idées..." . Comment voulez-vous miser sur les idées si vous les exprimez en torpillant la langue de molière. Il est vrai que ce n’est pas notre langue vernaculaire. Mais tout de même..... Pour vous répondre plus sérieusement je vous précise que si c’est surtout les idées qui doivent compter, l’identité de leurs auteurs me paraît aussi, très importante car j’ai horreur de parler de nos "idées" de manière anonyme. Et vous devez le respecter
              J’avais, en sont temps, fustigé, et ce, sans aucune réserve, votre pseudonyme de "KGB" en raison de ce que les services secrets soviétiques, connus et reconnus sous cette appelation, d’origine d’ailleurs non contrôlée, ont fait de la liberté de pensée et des droits de l’homme que vous (nous) défendez (dons) tant. De grâce, déclinez votre véritable identité et vous rendrez ainsi vos "idées" plus crédibles. Du moins c’est mon point de vue, et, cela n’a rien à voir avec le débat, je vous le concède.
              Pour revenir à notre débat. Vous avez, avec une certaine complaisance qui frise d’ailleurs le mépris, indiqué que mon Confrère YAMEOGO ne pouvait pas faire ce que les gouvernants actuels n’ont pas fait en 20 ans. Je vous rétorque de manière vindicative les propos suivants : Et vous même, qu’avez-vous fait pour notre peuple depuis que vos critiques acerbes ont, sans conteste, "envahi" inutilement le fasonet. Je souscris au proverbe qui dit ceci : [Avant d’enlever la paille dans l’oeil du voisin que l’on aime, il conviendrait de veiller à ôter d’abord la poutre qui est dans le sien "perso"]. Pour faire oeuvre utile et abandonner définitivement le débat creux, je dis ceci :
              En comparaison des points de développement qui ont été énumérés dans mon précédent message, qu’avez-vous à proposer pour atténuer un tant soit peu la souffrance de notre peuple. Cette question est plus importante que vos critiques qui sont viles, vides et dénuées d’une quelconque pertinence, à mon sens. J’ai horreur des individus qui ne savent que "renverser les calebasses de lait" au lieu d’apprendre à traire les vaches. De grâce, enfin, laissez Monsieur Gilbert OUEDRAOGO hors de ce débat qui n’a d’ailleurs, jamais rien demandé à Monsieur YAMEOGO Hermann dans la scission de l’ADF-RDA. La preuve, Monsieur YAMEOGO a repris le sigle d’UNDD. Il n’y a donc plus de débat sur cette séparation politique qui a été une très bonne chose pour le parti de l’éléphant qui ne pouvait plus trainer ce "boulet" pesant, en dépit de sa force tranquille. En dépit de mon ressenti, intégralement négatif à votre égard, je vous témoigne de ma fraternité, de mon humanisme et de ma considération très distinguée. Me Kéré, France.

              • Le 7 juillet 2007 à 01:37, par KgB En réponse à : > Me Hermann Yaméogo, président de l’UNDD : "Quoi qu’on fasse, on ne pourra pas nous effacer du paysage politique"

                Merci. Je ne trouve aucun interet dans la correction du Francais que tu as faite (on est dans un forum. Les formalismes sont reserves a d’autres fins). Par contre ta reaction est tres interessante.

                1- On remarque que tu trouves normal ( le contraire aurait surpris les membres du forum) q’un chef de file de l’opposition (Gilbert Ouedraogo) se confonde au pouvoir au point de ne pas se presenter aux elections presidentielles. Je savais qu’il y avait la Democratie consensuelle de Me Hermann. Mais celle-la, on pourra l’appeler "DEMOCRATIE CONVIVIALE". Il faudra Me, lors de tes multiples conferences, bien expliquer ce beau concept et son "FINIment". On est dans un monde du donne et du recevoir et je pense que pour une fois, le Burkina a un beau concept a revendre.

                2- Mes critiques sont bien plus importantes que toute forme de griotisme. Contrairement a ce que vous dites, elles sont loin d’etre inutiles. Ma conception de la Democratie est toute simple : le respect de la loi et des valeurs qui fondent une Democratie (dommage que le juriste que tu es, trouve sela inutile). C’est pourquoi dans ce Forum je n’ai qu’un seul leitmotiv : sensibiliser sur la necessite de l’application integrale de la loi. Je reve :
                - d’un Burkina ou Hermann ou tout autre citoyen ne sera plus inutilement arrete a l’aeroport parce qu’il est opposant
                - d’un Burkina ou des Douaniers qui detournent des millions voire des milliards ne seront plus simplement licencies en Conseil Ministres mais bien traines devant la Justice ( faut laisser les juges faire un jour leur travail).
                - d’un Burkina ou les routes et toutes autres infrastructures publiqs mal construites ( comme celle de Ouaga-Bobo) ne seront plus laissees impunies
                - d’un Burkina ou meme des chefs de bureaux de vote sont poursuivis pour tout acte compromettant le resultat des elections ( meme pour des PV non signes)
                - d’un Burkina ou des Commissions de lutte contre la corruption joueront pleinement leur role et ne seront plus des cercles d’organisation de seminaires a n’en pas finir.
                - d’un Burkina ou un militaire ou tout autre corps habille ne peut rever une seule seconde qu’il peut utiliser sa formation pour semer le trouble en ville et s’en sortir avec de ridicules "mediations reussies".

                Je reve d’un Burkina COUNTRY OF LAW ou chaque Homme publique et tout citoyen repond effectivement de ses actes. La Democratie c’est bien ca, ni plus ni moins. Donc mes critiques sont bien plus importantes que celles de tous ceux qui felicitent un gouvernement qui n’a meme pas encore pris une seule premiere decision...

                3- Je reconnais que vous pouvez avoir des problemes avec ma signature KgB ( toute ressemblance etant fortuite). C’EST mes vraies initiales, et je n’ai pas l’intention de les changer.

                Pour ma part je n’ai aucun "ressenti negatif" ni envers toi (meme si souvent tu me traites de Voyoux) ni envers personne d’autre. Ce que je sais c’est qu’au village les "ressentis negatifs" menent souvent a la sorcellerie, donc restons dans le debat d’idees dont se nourrit toute bonne democratie.

                Mais on ne peut debattre si nous tous nous tombons sous le charme de la CONVIVIALITE, chantant en choeur les "methodes", "les merites" et autres "styles" d’un Gouvernement a peine installe...

                Enfin, toujours j’ai envie de te demander : quand tu parlais de Burkina au Top50, etais-tu reellement au serieux ?

                C’EsT bien-la mes idees.

            • Le 7 juillet 2007 à 01:00 En réponse à : > Me Hermann Yaméogo, président de l’UNDD : "Quoi qu’on fasse, on ne pourra pas nous effacer du paysage politique"

              Arrete de jouer au connaisseur. On peut dire aussi c’est les idees qd on veut faire informel. T’as compris toi. Et puis, c’est l’ illustration que c’est les idees qui comptent, n’en deplaise au francailogue. Meme si c’avait ete ecrit dans le francais de Goama, situ as compris l ;es idees, ou est le mal ?

        • Le 4 juillet 2007 à 23:51, par Passakziri En réponse à : > Me Hermann Yaméogo, président de l’UNDD : "Quoi qu’on fasse, on ne pourra pas nous effacer du paysage politique"

          Mr. Aziz du Boulkiemdé
          Je suis d’accord avec vous quand vous dites que le Burkina n’a jamais soutenu aucune rébellion. Cela est tellement vrai puis que le peuple Burkinabè n’a jamais été consulté pour une intervention que ce soit de son armée ; Cependant, ce même peuple burkinabè sait que nombre de ses fils furent débarqués nuitamment au libéria pour combattre aux côtés d’un certain C. Taylors actuellement jugé à La Haye.Moi qui vous écrit, j’en connait personnellement 4 qui étaient de la partie.Ce sont des soldats burkinabè contraints de faire la guerre contre leurs frères acfricains par le biais de réseaux mafieux dont on connait tous l’un des cerveaux basé quelque part sur les perches du pouvoir . Ce même réseau mafieux est accusé de soutenir la rébellion ivoirienne. Conclusion,il y’a bel et bien un réseau mafieux au Burkina qui soutient les rebellions, mais le Burkina en tant que personne morale ne soutient aucune rébellion ; Sommes nous d’accords ?

          Quand à Me Hermann, indépendamment de ses positions actuelles,je trouve qu’il a raté plusieurs occasions qui se sont offertes á lui ,et je ne fait plus aucune différence entre lui et les gurus du parti au pouvoir. C’est bonnet blanc,blanc bonnet.N’en déplaise, ses prises de positions ne sont pas fondamentalement fausses,et je ne vois pas sur quelle mésure il est plus apatride que ceux qui asphyxient économiquement leur pays.

          Bye

          • Le 5 juillet 2007 à 11:41, par Aziz Boulkiemdé En réponse à : > Me Hermann Yaméogo, président de l’UNDD : "Quoi qu’on fasse, on ne pourra pas nous effacer du paysage politique"

            Le soutien aux rebelles de la CI par le Burkina s’il est vrai (il est d’ailleurs tout faux) n’aurait pas pu se faire sans la France ou la Libye. Mais quel homme politique ou d’Etat de ces pays avez-vous vu dire que leur pays a soutenu ces rebelles ? Quel homme politique français avez-vous une seule fois vu insinuer que la France a soutenu tel ou tel rebelle ou que Bob DENARD exerçait pour le compte de la France ?

            Il parait que la CI a soutenu Charles Taylor : est ce que le FPI ou le RDR en parle ?

            Qu’espèrent les burkinabè qui s’aventurent à dénoncer leur propre pays ? Qu’espère Hermann ?

            L’exécutif du Faso, lorsqu’il pose une action engage tous les burkinabè. Quand un avion d’une force coalisée de l’ONU viendra pour jeter des bombes sure le Burkina, il ne fera pas de distinction entre ceux qui ont fait quelque chose et ceux qui n’ont rien fait : serpent noir c’est serpent noir. Renseignez vous auprès des afghans

            Hermann se sentirait plus proche de Gbagbo que de Blaise ? Hermann est opposé à Blaise ou au Burkina Faso ?

            C’est un apatride dangereux purement et simplement.

          • Le 5 juillet 2007 à 22:13 En réponse à : > Me Hermann Yaméogo, président de l’UNDD : "Quoi qu’on fasse, on ne pourra pas nous effacer du paysage politique"

            Cher Frère PASSAKZIRI,

            Si, personnellement, en dépit des règles de droit international, je pouvais contraindre les USA ou la France et l’Allemagne par tous les moyens (y compris la force armée) à développer notre Burkina, je l’aurai fait, sans aucun état d’âme.
            Je suis convaincu, avec tout le respect que je dois aux internautes que le sens du patriotisme burkinabé n’est pas aussi aiguisé chez "les uns et les autres" du "pareil" au "même" . Il y a vraiment des choses que nous n’arriverons jamais, en dépit de nos efforts didactiques, à expliquer à l’autre partie de nos compatriotes. Alors, taisons-nous, agissons et laissons critiquer les autres. Et surtout, acceptons ces critiques car elles témoignent de notre grandeur d’esprit et d’âme. L’amour du Burkina doit transcender toutes ces prétendues révélations dont nous ignorons totalement quels sont les buts poursuivis par leurs auteurs. Me Kéré, France.

        • Le 5 juillet 2007 à 00:31, par Dunia En réponse à : > Me Hermann Yaméogo, président de l’UNDD : "Quoi qu’on fasse, on ne pourra pas nous effacer du paysage politique"

          Me, le peuple n’a pas la mémoire courte. Tu as aussi contribué à faire du Président Blaise COMPAORE tout ce que tu lui reproche aujourd’hui. Quelqu’un d’autre d’accord, pas toi.
          Au fait, que deviennent les derniers voeux de tes pères défunts Maurice et Houphouet ?
          Pardon, tous savent que tu es plus dangereux que Blaise.

          • Le 7 juillet 2007 à 01:38 En réponse à : > Me Hermann Yaméogo, président de l’UNDD : "Quoi qu’on fasse, on ne pourra pas nous effacer du paysage politique"

            Hermann, te rappelels- tu le debat sur l’ Article 12 du Forum de Reconciliation ? Pendant qu’ on pleurait encore Oumarou dechiquete par des grewnades qui ne sont pas a la portee de n’ importe quel quyidam, tu declarais avec des effets de manche que ce qui est important n’est pas la transmission ou la retransmission du debat, que c’etait meme une question subsidiaire. C’etait en 1992. depuis ce jour, j’ai vu ta fin politique. Le reste n’etait plus qu’ une question de processus de deliquescence. Que veux-tu ? Tu as ete le plus celui qui a permis a Blaise de se scotcher a son fauteuil. Tu n’avais pas compris que lui est militaire, et la tactique, ca le connait. Les militaires ont beau ne pas faire de longues etudes, ils savent au moins conquerir et conserver leur pouvoir, chose que les civils ne sont pas capables. Ils passent le temps a disserter pour finir par venir detruire leurs propres theses dans la conclusion pr faire tres intello. Aujourd’ hui, pr notre maleheur ou notre bonheur, Blaise est fortement assis. Arrete de pleurnicher. Peut-etre que c’est Dieu qui ns a protege de ton pouvoir car si tu arrivais au pouvoir, je ne suis pas sur de ce que l’ on aurait eu. Un homme sans parole comme toi mserite bien d’etre narefie comme Blaise a su bien le faire. Tu appartiens aujourd’ hui au cimetiere des politiciens. De par ta naissance, tu etais predispose a etre un grand. Mais tu vois, meme le genetique n’est pas suffisant pr le fils prodigue. En deux temps trois mouvements, voila ce que tu as fait de ton heritage. Il est vrai que tu n’es pas le seul dans ce gaspillage de patrimoine parental. Ton alter ego te suit : Gilbert Ouedraogo.

    • Le 7 juillet 2007 à 01:39 En réponse à : > Me Hermann Yaméogo, président de l’UNDD : "Quoi qu’on fasse, on ne pourra pas nous effacer du paysage politique"

      Personne ne va t’effacer. Puisque tu l’as deja fait si propre, net, et vite.
      Auto- Goal.

      • Le 15 juillet 2007 à 22:14, par Lorenzo, étudiant. En réponse à : > Me Hermann Yaméogo, président de l’UNDD : "Quoi qu’on fasse, on ne pourra pas nous effacer du paysage politique"

        Me Hermann, courage.
        Je n’ai pas connu personnellement votre père, mais en considérant son sage, admirable et exemplaire refus de tirer la masse populaire le 03 janvier 1966, au détriment de son fauteuil présidentiel, mon estime pour sa vénérée mémoire est très grande. (Ceci, juste pour refuter l’horrible l’accusation de "patricide" porté par un malheureux ignorant ci-haut).
        Et sûr qu’il serait fier de votre pertinent combat pour un Faso meilleur, un Faso plus démocratique, je vous témoigne de mes vifs encouragements.

  • Le 3 juillet 2007 à 12:59, par Landry En réponse à : > Me Hermann Yaméogo, président de l’UNDD : "Quoi qu’on fasse, on ne pourra pas nous effacer du paysage politique"

    Merci Hermann, pour ce que vous faites pour notre pays. Il est vrai que vous avez commis de nombreuses erreurs de par le passé, mais je vois en vous une véritable bête politique (au sens noble) du terme, contribuant à l’enracinement de la démocratie. Voyez vous, votre parti manque véritablement de cadres. Il y faut des juristes, des médecins, des ingénieurs, des enseignants, des économistes, des communicateurs, etc. Votre offensive est plutot tournée vesr le milieu scolaire et estudiantin qui, avec toute sa fougue qu’on lui connait, n’arrive malheureusement pas à influencer le débat politique. Organisez des fora, des cercles de débats, des rencontres d’échanges Monsieur Yaméogo. Votre dévoir d’ainé est de former vos cadets, d’assurer la relève par des hommes de valeurs et d’honneur tels que vous.
    Landry.

    • Le 6 juillet 2007 à 01:31 En réponse à : > Me Hermann Yaméogo, président de l’UNDD : "Quoi qu’on fasse, on ne pourra pas nous effacer du paysage politique"

      qui est fou ? faire des etudes et s’allier a un Hermann ? ce parti manquera tjrs de cadres pcq Hermann n’est pas credible. De toutes les facons, le regrette Norbert Zongo avait dit a Hermann que s’ il trahissait encore , c’est qd il a joint le G13, que c’en etait fini de lui. il a trahi le collectif et le voila maintenant aboyer comme une vierge effarouchee. Blaise est 1000fois mieux que cette giroueete de politicien. Trop presse pour le pouvoir, on le renverse avant que de l’avoir. Tu as touche le fonds, mon cher Judas et ta rethorique, du moins, tes aboiements sont font plus mal que ta morsure.

  • Le 3 juillet 2007 à 13:41, par Aziz Boulkiemdé En réponse à : > Me Hermann Yaméogo, président de l’UNDD : "Quoi qu’on fasse, on ne pourra pas nous effacer du paysage politique"

    Me Hermann Yameogo est un faux type qui ne peut plus tromper les âmes avisées ici au Faso encore.

    Les problèmes au Faso, on les règle entre nous ici au Burkina. Aussi apatride que son père, il va jusqu’à retourner son talent et son intelligence contre la mère patrie.

    Si Blaise appelle ce gars lui tendre quelques centaines de millions, vous allez voir le volte-face spectaculaire qu’il va faire.

    Hermann, tu ne deviendras rein ici au Faso : apatride sans âme !

  • Le 3 juillet 2007 à 17:36, par KgB En réponse à : > Me Hermann Yaméogo, président de l’UNDD : "Quoi qu’on fasse, on ne pourra pas nous effacer du paysage politique"

    On peut ne pas aimer Hermann, mais il a souvent des analyses tres interessantes. S’agissant de "faux type", il faut dire qu’il ne peut pas etre plus "faux type" que ceux qui le corrompent avec les deniers publics. Same thing.

  • Le 11 juillet 2007 à 15:14, par Tienfora En réponse à : > Me Hermann Yaméogo, président de l’UNDD : "Quoi qu’on fasse, on ne pourra pas nous effacer du paysage politique"

    On voit que les uns et les autres ont vraiment du temps à perdre sur la question politique concernant maitre Hermann Yaméogo ! Que ce soit lui ou Gilbert Ouédraogo, aucun d’entre eux n’est crédible ! La politique est pour eux un moyen de se distraire et d’amuser la galerie ! Arretez de jouer les connaisseurs sur le net ! On a besoin de vos idées pour sortir le peuple de la misière ! Ok

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