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Recherche environnementale et agricole : Les résultats du Projet fruitiers sauvages disponibles

Publié le lundi 2 juillet 2007 à 08h07min

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Le Projet fruitiers sauvages du Burkina Faso, lancé en 2002, a pris fin l’année passée. Les résultats des recherches effectuées dans le cadre dudit projet ont été présentés aux acteurs du secteur fruitiers, vendredi 29 juin 2007, par le Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST).

Les fruitiers sauvages existent au Burkina Faso, leurs potentiels productifs, leurs valeurs nutritionnelles et thérapeutiques et leurs possibilités de transformation ne souffrent pas de débats. Tels sont entre autres, les résultats auxquels ont abouti le Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST) après quatre années de recherche sur les "fruitiers sauvages du Burkina Faso".

La restitution des travaux s’est déroulée vendredi 29 juin 2007 à Ouagadougou devant les représentants des instituions et les personnes engagées dans le secteur concerné. "L’esprit qui a animé l’organisation de l’étude se veut être une tradition du souci permanent du ministère des Enseignements secondaire, supérieur et de la Recherche scientifique (MESSRS) d’assurer une liaison effective et permanente entre la recherche scientifique et le développement", a expliqué le secrétaire général du CNRST, Adolphe Kéré aux participants.

Notre objectif à travers ce projet, a-t-il poursuivi, c’est de savoir se servir efficacement de la science pour résoudre les problèmes liés à la pauvreté comme la faim et la malnutrition. Des "défis" qui entrent en droite ligne du Cadre stratégique de lutte contre la pauvreté (CSLCP).

Tour à tour, le directeur de l’Institut de l’environnement et des recherches agricoles (INERA), Gnissan Konaté et Mme Diallo Assèta, représentante du Centre de recherche pour le développement international (CRDI), ont pris la parole pour saluer la réalisation du projet. "Je souhaite que ces résultats qui seront mis à votre disposition soient judicieusement exploités pour une meilleure valorisation de nos fruitiers sauvages", a dit M. Konaté. Et Mme Diallo d’ajouter : "Nous espérons que l’Etat burkinabè pourra initier des actions dans le domaine fruitiers sauvages grâce à ses résultats et au meilleur des cas, considérer la filière fruits en question comme l’une des filières stratégiques de développement".

Pour mieux encourager l’action politique dans ce sens et présenter des résultats plus complets, les chercheurs, selon le coordinateur du projet, Dr Niéyidouba Lamien, envisage entres autres de déterminer les principes actifs et doses utiles des groupes chimiques thérapeutiques et de moderniser la transformation des fruits. Cependant, leur ardeur est freinée par l’insuffisance des moyens financiers.

Séraphine SOME

Sidwaya

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