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Œuvres universitaires de la Francophonie : Le Burkina Faso à la tête de l’association

Publié le lundi 2 juillet 2007 à 07h59min

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L’Association des œuvres universitaires de la Francophonie (AOUF) a tenu du 20 au 23 juin 2007, sa troisième assemblée générale à Bamako, la capitale malienne. Quatorze pays ont pris part à ces assises qui ont porté le Burkina Faso, représenté par Robert Bibia Sangaré, directeur général du Centre national des œuvres universitaires (CENOU), à la tête de cette institution francophone pour deux ans.

« Rôle et place des étudiants dans la gestion des œuvres universitaires » ; « Stratégies de partenariat en faveur des œuvres universitaires ». C’est sous ces deux thèmes présentés respectivement par le Burkina Faso et la France que l’Association des œuvres universitaires de la Francophonie (AOUF) a tenu du 20 au 23 juin 2007 à Bamako au Mali sa troisième assemblée générale.

Quatorze pays dont treize pays africains francophones et la France ont participé aux assises de cette institution francophone créée en décembre 2004 à Cotonou à l’initiative du Bénin, du Burkina Faso et de la France pour susciter « une synergie de réflexion autour de la question des œuvres universitaires dans la promotion de l’enseignement supérieur de l’espace francophone ». Les initiateurs et les responsables de l’AOUF entendent apporter leur contribution sociale à la performance de ce niveau élevé de l’éducation, à l’image de l’Agence universitaire de la Francophonie.

« Les œuvres universitaires sont par essence, les œuvres sociales au profit des étudiants. Il s’agit en d’autres termes, de l’accompagnement de ceux-ci pour une amélioration de leurs conditions de vie et d’études. C’est une assistance multiforme qui exprime l’expression de la solidarité de l’Etat envers la couche sensible que constituent les étudiants », a rappelé à l’ouverture des assises, Kénékouo Barthélémy Togo, secrétaire général du ministère de l’Education nationale du Mali.

Ainsi le premier thème : « Rôle et place des étudiants dans la gestion des œuvres universitaires », exposé par Robert Bibia Sangaré, directeur général du Centre national des œuvres universitaires du Burkina Faso (CENOU), a fait ressortir toute l’importance de l’implication et de la participation des premiers bénéficiaires dans la politique sociale des universités. Il a relevé la présence des étudiants dans la mise en place des commissions de transport, d’attribution des bourses, la gestion de l’aide, du prêt du Fonds national d’études et de recherches (FONER).

« Les différentes crises socioacadémiques intervenues dans les universités burkinabè et la mauvaise utilisation des œuvres universitaires par les bénéficiaires ont convaincu de la nécessité d’instaurer une gestion participative dans laquelle les étudiants prennent une part active. Ils servent de courroie de transmission entre l’administration et leurs camarades. Les étudiants sont présents dans les comités de résidents et de restauration, la commission d’attribution des chambres, le conseil d’administration du CENOU », a expliqué Robert Bibia Sangaré.

Le second thème : « Stratégie de partenariat en faveur des œuvres universitaires » présenté par Jean Paul Roumegas, sous-directeur des affaires internationales du Centre national des œuvres universitaires et sociales de France a exploré les axes éventuels de collaboration en vue de mieux promouvoir les structures de soutien aux étudiants. « Contractualisation, décentralisation, politiques de sites, accompagnement de la décentralisation du logement étudiant, généralisation dans la pratique de politique de site », sont les maîtres-mots du cas français.

Aussi, M. Roumegas a préconisé l’exploration de toutes les pistes du logement étudiant, l’intégration au campus numérique des universités, l’action culturelle et les initiatives estudiantines, la fédération des énergies et des fonds. « La rencontre de Bamako permet sans nul doute de redéfinir les conditions nécessaires à une gestion efficiente des œuvres universitaires au bénéfice des étudiants. C’est une nouvelle dynamique dans l’accomplissement des objectifs visés par les pouvoirs publics et les partenaires à savoir, l’excellence académique dans une université apaisée », a soutenu Kénékouo Barthélémy Togo, du ministère malien de l’Education nationale.

Les assises de Bamako ont également connu le renouvellement du bureau de l’AOUF. Robert Bibia Sangaré du Burkina Faso assure désormais la présidence en remplacement de Airy Lucius Tonato du Bénin. L’association a enregistré à cette troisième assemblée générale l’adhésion de la Côte d’Ivoire, de Madagascar, du Niger et du Congo-Brazzaville.

Jolivet Emmaüs (joliv_et@yahoo.fr)

Sidwaya

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