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Entretien routier au Burkina Faso : Le FER, 2e édition pour impliquer tous les acteurs de la route

Publié le mardi 19 juin 2007 à 07h50min

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Un atelier national relatif à la mise en place d’un Fonds d’entretien routier (FER) deuxième édition, s’est déroulé jeudi 14 juin 2007 à Ouagadougou.

"De par sa position continentale, le Burkina Faso est un pays où le secteur des transports routiers constitue un puissant soutien à la production nationale et aux échanges sous-régionaux. Ainsi, plus de 70% des importations, et 80% des exportations s’effectuent par la route".

Ces propos sont du ministre délégué auprès du ministre de l’Economie, des Finances, chargé du Budget, Lucien Marie Noël Bembamba. Il s’est exprimé ainsi, lors de l’atelier national consacré à l’examen du projet de mise en place d’un Fonds d’entretien routier (FER) de la seconde génération, tenu le 14 juin 2007. L’atelier s’est proposé d’organiser des échanges sur la mise en œuvre d’un mécanisme autonome de financement de l’entretien routier, basé sur le concept de commercialisation de la route.

En effet, il ressort que le mécanisme autonome se doit d’avoir une architecture légère de supervision et de gestion impliquant les usagers de la route. Les participants, à l’issue de l’atelier, devraient mieux appréhender cette nouvelle approche du FER, grâce à une communication de la Banque mondiale. Ils devraient en particulier, adapter les principales caractéristiques d’un fonds d’entretien routier de deuxième génération au contexte burkinabè.

Toute chose qui exige la prise en compte du cadre juridique et réglementaire , l’environnement socioéconomique et les réalités des administrations. De l’avis du ministre Lucien Marie Noël Bembamba, la gestion de l’entretien routier s’est heurté à un certain nombre d’obstacles. Il s’agit, selon lui, de l’inadéquation entre la programmation des travaux et le cycle budgétaire, les délais d’exécution et le règlement de ces travaux. Les réflexions menées à ce sujet ont abouti à la nécessité de réviser le cadre actuel de la gestion et du financement.

C’est ainsi qu’en rapport avec certains partenaires, de nombreux pays africains sont en train d’expérimenter la mise en place d’un FER dit de deuxième génération. Cette seconde génération du FER vient à point nommé pour corriger les lacunes de la première dont les "résultats ont été jugés insatisfaisants", à entendre le directeur général des routes, Stanislas Béré.

Pour lui, le succès du nouveau mécanisme nécessite l’engagement, l’implication et la détermination de tous les acteurs. C’est à juste titre que l’atelier de Ouagadougou a regroupé des représentants des administrations concernées par le secteur, des institutions et partenaires techniques et financiers. Les représentants de la société civile et des usagers de la route ont été également associés à la rencontre.

Alban KINI

Sidwaya

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