Des postes sont à pourvoir dans les domaines des télécommunications, de la banque, du management,
du marketing...

"Ensemble, imaginons le futur !". C’est sous cette vision que le cabinet "IBC Consulting" organise les 15 et 16 juin 2007 à Ouagadougou la deuxième édition du Salon professionnel de recrutement et d’information sur les formations et les métiers dénommé "Fortandem".

Une vingtaine d’entreprises et de structures de formation locales et de la sous-région ainsi que des centaines de cadres et de jeunes diplômés prennent part à ce rendez-vous entre les employeurs et les compétences. "Le salon est placé sous le signe de l’emploi des jeunes diplômés. Le souci majeur est de dépasser le nombre de postes pourvus à la première édition en 2005. Pour cela, il faut les compétences répondant aux besoins des entreprises.

Les chercheurs d’emplois doivent alors venir s’informer", a expliqué Ibrahim Baba Cissé, directeur général de "IBC Consulting". En effet, la première édition de "Fortandem" a réuni plus de mille (1 000) cadres et jeunes diplômés présélectionnés, environ vingt (20) entreprises nationales et multinationales et autant d’écoles nationales et internationales. Elle a permis de pourvoir environ une centaine de postes dans divers domaines requérant une formation de pointe.

Placé sous le parrainage du Conseil économique et social (CES), la deuxième édition du salon est une occasion de contact direct entre structures de formation, diplômés et entreprises. "Fortandem est une manifestation très importante pour notre univers socioéconomique en ce sens que ce salon apporte des réponses à la trilogie relative au besoin de dispenser une formation de pointe, au souci de décrocher des emplois et la nécessité de bénéficier de ressources humaines compétentes", a reconnu Lassiné Diawara, premier vice-président du CES.

Au moment où les ressources humaines de qualité sont indispensables à l’Afrique pour accompagner son développement et son entrée dans la mondialisation, le continent perd chaque année un grand nombre de ses ressortissants les plus qualifiés au profit des pays développés européens ou américains.

Ce qui rend difficile la mise en œuvre de toute politique économique et toute stratégie de développement efficaces.
"Pour pallier cette pénurie, les pays africains doivent faire appel à des experts expatriés qui travaillent sur des projets de développement dans tous les secteurs des économies africaines dont le coût représente environ quatre (4) milliards de dollars US par an", soutient Ibrahim Cissé, lui-même ayant occupé divers postes de responsabilité dans des structures de recrutement de pointe pendant une dizaine d’années en France.

Une voie de lutte contre le chômage

Le salon a été particulièrement ouvert à la presse internationale cette année en vue de permettre à la diaspora burkinabè de postuler à des emplois de pointe et participer au développement du pays. "Fortandem est une initiative louable qui met sur une même plate-forme compétences, employeurs, formateurs autour de la problématique de l’emploi afin de donner de la visibilité au marché de travail. Ce salon est une voie efficace pour lutter contre le chômage des jeunes en favorisant l’insertion professionnelle", a justifié Justin Koutaba, ministre de la Jeunesse et de l’Emploi.

Des entreprises, des écoles supérieures, des universités et des conférenciers prestigieux vont échanger avec les jeunes diplômés et les cadres burkinabè et africains pour "recruter ou orienter" vers les formations de haut niveau pour booster leur carrière. Des postes sont à pourvoir dans les domaines des télécommunications, de la banque, du management, du marketing, de la fiscalité...

Outre les entretiens d’embauche avec les entreprises, des ateliers, des conférenciers et des tables rondes tenteront de répondre à diverses interrogations : Qu’est-ce qu’une école à haut potentiel ? Q’est-ce qu’un Master of business administration (MBA) ? Quelle est sa valeur sur le marché du travail ?", "L’Afrique est-elle préparée pour faire face à la mondialisation ? Les questions juridiques (ONADA), organisationnelles et ressources humaines", "Quelle place pour l’épanouissement de la femme dans le monde du travail moderne ?”, "Quelles ressources humaines pour développer le commerce équitable ?”

Ces tribunes, d’échanges et de partage seront animés par d’éminentes personnalités du monde universitaires, professionnelles, et économiques du Burkina Faso, d’Afrique et d’Europe. "Dans une société humaine, rien de durable ne peut se construire sans une économie moderne qui réponde aux besoins prioritaires des populations mobilisées autour des enjeux du développement. La satisfaction des besoins économiques essentiels est une aspiration légitime.

Cette ambition est réalisable dans le cadre d’un équilibre entre d’une part l’utilisation rationnelle des ressources pour la création des richesses et d’autre part, la nécessité de préserver l’environnement global pour les générations futures", prévient Ibrahim Cissé, directeur général de "IBC Consulting", organisateur de "Fortandem".

Jolivet Emmaüs

Sidwaya