LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Soyez un repère de qualité. Certaines personnes ne sont pas habituées à un environnement où on s’attend à l’excellence.” Steve jobs

Régulation de la communication en Afrique : Les acteurs, bientôt au Burkina Faso

Publié le vendredi 15 juin 2007 à 08h02min

PARTAGER :                          

Ouagadougou abritera du 2 au 4 juillet prochain, la IVe Conférence des instances de régulation de la communication d’Afrique (CIRCAF), placée sous le thème : “Les médias de service public et les défis de la convergence”.

Les grandes questions de la régulation de la communication en Afrique seront étudiées, du 2 au 4 juillet 2007, à Ouagadougou, à l’occasion de la IVe Conférence des instances de régulation d’Afrique (CIRCAF).

En prélude à cette rencontre, l’organisateur, le Conseil supérieur de la communication du Burkina Faso (CSC) s’est entretenu avec les journalistes sur les différentes activités qui sont au programme jeudi 14 juin 2007. Il est ressorti qu’une dizaine de thèmes va être traitée en rapport avec un thème central : “Les médias de service public et les défis de la convergence”.
Un sujet, qui, pour les responsables du CSC, intéresse aussi bien les médias publics que privés.

L’évolution des technologies de la communication, notamment Internet et la diffusion des informations satélitaires justifie son choix. Les réflexions seront menées par des spécialistes de la communication des pays membres du Réseau des instances africaines de régulation de la communication (RIARC), un sous organe de la CIRCAF. Environ 250 participants venant d’une quarantaine de pays africains sont attendus. Le colloque thématique est ouvert aux médias burkinabè, aux universitaires et aux chercheurs, sur invitation. Toutefois, le clou de l’événement, à savoir la conférence, se fera à huis clos avec les membres du RIARC.

Pousser les pays à faire en sorte que les instances de régulation jouissent d’une autonomie réelle et de moyens nécessaires à cet effet, partager les expériences en matière de régulation, tels sont les objectifs poursuivis par la IVe CIRCAF.

“Les régulateurs vont alors donner des recommandations fortes pour les atteindre, mettre en place un plan d’action sur les dix ans à venir et élaborer un manuel de procédure du RIARC” a expliqué le président du CSC, Luc Adolphe Tiao.

Il a avancé que la question de la formation des journalistes va être débattue, car celle-ci est très souvent à la base des mésententes entre les hommes des médias et les instances de régulation.

Le RIARC un instrument d’intégration

Selon M. Tiao, un budget de 100 millions a été alloué à l’organisation du CIRCAF. L’Etat burkinabè a débloqué dix millions, les partenaires du RIARC, une dizaine, vont assurer le complément. “Le comité d’organisation qui est à pied d’œuvre depuis quelque temps est fin prêt pour faire de ce quatrième rendez-vous un grand succès”, a affirmé le premier responsable du CSC, instance de régulation burkinabè qui a adhéré au RIARC en 2005.

Ce réseau, crée en juin 1998 à Libreville, au Gabon est un instrument d’intégration qui regroupe les instances de régulation du secteur des communications et des technologies de l’information et de la communication.
Il a pour objectif entre autres d’asseoir l’autorité technique professionnelle et institutionnelle de ses membres, contribuer à leur développement et épanouissement, les organiser afin de leur permettre d’être plus efficaces et les aider à mettre en place un système fiable de collecte de l’information.

Cette organisation est coiffée par la CIRCAF qui est composée des présidents des instances membres. La conférence se tient tous les deux ans. Elle vise à instaurer une plate-forme des instances de régulation africaine, uniformiser la politique de l’Afrique sur certaines questions comme la gestion des fréquences et positionner la diffusion comme un moyen de communication dans le programme des TIC. Le Burkina Faso va assuré la présidence de la CIRCAF de 2007 à 2009.

On ne pouvait parler de régulation ce jour, en passant sous silence l’assassinat du journaliste congolais, Serge Maheshe Kasole mercredi 13 juin passé. Luc Adolphe Tiao a vivement condamné ce meurtre, qui porte atteinte à la liberté de la presse.

Séraphine SOME

Sidwaya

PARTAGER :                              
 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique