Ce sont Bill Aka Kora et Adji du Burkina Faso, les Frères Guissé du Sénégal, DJ Ronaldo R9 et Mareshal DJ de la Côte d’Ivoire.

principales causes sont essentiellement liées à l’analphabétisme,le faible niveau économique des femmes. A cela s’ajoutent l’excision, les conditions d’hygiène de la ville et le VIH/SIda. Que faire pour améliorer les conditions de vie des populations, si ce n’est que créer une structure afin de changer la donne. C’est dans ce cadre que l’Association Sougri-Nooma (ASNA) a été créée.

Dirigée par Mme Gnoné Nougoutara l’ASNA a pour but de contribuer à la réduction de la pratique de l’excision. Elle entend également favoriser l’union et la solidarité entre les femmes et les enfants du Burkina, en particulier ceux de Ouahigouya. Pour ce faire, elle a initié des activités génératrices de revenus au profit des femmes de l’association.

Ainsi, ces dernières pratiquent la culture de l’arachide pendant la saison des pluies. Une spéculation qui leur permet après la vente des arachides d’avoir un peu d’argent. La sensibilisation des populations au VIH/Sida et la prise en charge des orphelins et enfants en difficulté font partie du programme de l’association.

En attendant d’avoir les "reins solides" pour mener d’autres activités telles qu’une campagne d’alphabétisation, de lutte pour la sauvegarde de l’environnement et la réalisation de forages et de périmètres irriguées, Sougri-Nooma a déjà formé ses membres en santé de la reproduction. Une trentaine de participants (hommes femmes et jeunes) y ont pris part. Cette formation a permis de développer des thèmes sur l’hygiène individuelle, corporelle et vestimentaire, des denrées alimentaires, du milieu de vie.

L’évacuation des déchets, la santé de la reproduction et les techniques de construction d’une élevation supportant la jarre de conservation d’eau de boisson ont été à l’ordre du jour de la formation. L’ambition de Sougri-Nooma est de permettre aux femmes et aux hommes d’organiser eux-mêmes des séances de causeries-débats par mois, dans les différents quartiers.

L’association, compte ouvrir un centre de formation féminine, et acquérir un moulin à grain pour soulager le travail quotidien des femmes qui continuent "d’écraser le mil à la meule".

Aline Verlaine KABORE

Sidwaya