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Autosuffisance alimentaire : Faire du Burkina Faso un pays majeur

Publié le jeudi 6 mai 2004 à 11h26min

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Dans le cadre de la campagne agricole 2004-2005, l’ONG Sasakawa Global (SG) 2000 a organisé une réunion de bilan et de programmation de ses activités avec la participation des directeurs régionaux de l’agriculture (DRA). Cette rencontre, qui s’est tenue le vendredi 30 avril 2004 au siège de l’ONG à Ouaga, se veut le départ d’actions concrètes pour faire du Burkina Faso un pays majeur en lui permettant d’atteinte une autosuffisance alimentaire.

C’est une tradition pour l’Organisation non gouvernementale (ONG) SG 2000 de se retrouver avec les DRA ainsi que tous les acteurs impliqués dans son programme pour réfléchir ensemble sur le travail à effectuer dans le cadre de la préparation de chaque campagne agricole.

Mais avant de se pencher sur le programme d’activités de l’année 2004-2005, les participants ont fait le bilan des interventions de l’ONG lors de la campagne écoulée. Dans l’ensemble, les résultats enregistrés sont satisfaisants et les activités menées ont principalement porté sur l’accès aux intrants, la promotion de semences améliorées, les parcelles test de production, les tests agronomiques ainsi que sur les formations. Des contraintes et insuffisances ont cependant été notées.

Sur ce point, en vue d’une amélioration des résultats des prochaines campagnes, les recommandations suivantes ont été formulées : assurer la mise en place des intrants pour les parcelles test de production (PTP) et tests agronomiques, et l’approvisionnement des caisses rurales d’épargne et de prêt (CREP) et des stockistes au plus tard en début mai ; concevoir et mettre en place un système efficace et rapide de réapprovisionnement des stockistes en engrais ; organiser un recyclage des agents en début de campagne et la restitution systématique des formations reçues par les coordonnateurs aux agents ; mettre à la disposition des acteurs des fiches techniques et des protocoles de suivi ; etc.

Dans les propositions du programme d’activités 2004 de SG 2000, les différentes préoccupations ont été prises en compte. Le directeur de cette ONG, le docteur Marcel Galiba, lors de la cérémonie d’ouverture de la réunion, a informé les participants des décisions de son partenaire financier à savoir la Fondation nipponne qui entend désormais accentuer son appui au profit de quelques pays majeurs d’ici décembre 2005.

L’action de l’ONG saluée par nos autorités

La priorité étant donnée aux pays anglophones, notamment le Nigeria et l’Ethiopie, il est donc question du choix d’un pays majeur parmi les 5 pays de l’Afrique francophones que sont le Burkina Faso, le Mali, la Guinée, le Sénégal et le Niger. Mais à entendre le docteur Marcel Galiba, apparemment très confiant, le choix risque de se porter sur notre pays ou le Mali. Dans cette optique, il a indiqué que le Pays des hommes intègres dispose de 24 mois pour convaincre la Fondation nipponne.

Les pays majeurs, a-t-il précisé, auront un budget multiplié par 2 ou par 3. SG2000 compte donc sur ses « bras armés » que sont les DRA et tous les acteurs impliqués dans son programme pour relever le défi. Quant au directeur général de la production végétale du département de l’Agriculture, Alain Kaboré, il a souligné que le programme de SG2000 est très bénéfique pour notre pays. A ce titre, il a exhorté tous les animateurs dudit programme à œuvrer pour que le Burkina Faso soit donc élu comme pays majeur.

SG2000 est à sa septième année d’intervention au Burkina Faso après une année d’activité pilote en 1996. L’approche de cette ONG consiste à mettre à la disposition du producteur les moyens nécessaires pour expérimenter, en vue de l’adopter, un paquet technologique.

Elle poursuit essentiellement les objectifs suivants : accroître la productivité agricole à travers la valorisation des sites de production végétale par l’utilisation de variétés améliorées de céréales en combinaison avec la fumure organique enrichie au Burkina Phosphate et avec les engrais minéraux employés à des doses économiquement rentables, dans le respect des techniques culturales ; susciter la création d’un réseau de producteur de semences et d’un système d’approvisionnement en intrants ; susciter l’organisation des producteurs en liaison avec la mobilisation de l’épargne rurale ; développer et soutenir des axes de recherche/développement par la conduite de tests en milieu paysan.

Cyr Payim Ouédraogo
L’Observateur

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Vos commentaires

  • Le 2 juin 2004 à 19:43, par COOPERATIVE TROFAI En réponse à : > Autosuffisance alimentaire : Faire du Burkina Faso un pays majeur

    je suis presidente de la coopérative de commercialisations des produits agricoles dénommée TROFAI de SAKASSOU COTE D’ivoire.
    j’ai lu votre article qui m’a intéressé.je voudrais vous prier de bien vouloir nous mettre en rapport avec des groupement coopératives de femmes du BURKINA FASO en vue d’un partenariat et des échanges d’informations sur nos activités respectives.

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