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Semaine nationale de l’Internet : Mettre les TIC au service de la décentralisation

Publié le mercredi 6 juin 2007 à 00h00min

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C’est demain 1er juin 2007 que s’ouvre à Ouagadougou, la IIIe édition de la Semaine nationale de l’Internet et des autres technologies de l’information et de la communication (SNI). Pendant neuf (9) jour, la SNI se déroulera autour du thème : « TIC et décentralisation ». Le président du comité d’organisation de cette manifestation, M. Lamoussa Oualbéogo, nous situe sur l’intérêt de l’organisation d’une telle manifestation au Burkina.

L’innovation majeure, pour cette IIIe édition de la Semaine nationale de l’Internet (SNI) est la tenue, du 7 au 9 juin, d’un forum sous-régional africain sur les meilleures pratiques en matière de TIC pour le développement. Selon M. Lamoussa Oualbéogo, ce forum est une initiative de la société Microsoft à travers sa filiale africaine, en collaboration avec la Commission africaine pour l’Afrique (CEA), la Banque africaine de développement (BAD), et le gouvernement burkinabè.

Ce forum sera coordonné par le chercheur malien Cheick Modobo Diarra, qui animera à l’occasion une conférence le 6 juin sur le site du SIAO. Il regroupera des délégations de 22 pays de l’Afrique de l’Ouest et du Centre, conduites par des chefs d’Etat, des ministres en charge des Finances et des Technologies de l’information et de la communication. Des partenaires au développement et des institutions soutenant les Etats africains y prendront également part, a ajouté le président du comité d’organisation.

L’objectif de ce forum est de permettre aux participants d’exposer et d’échanger sur les bonnes pratiques en matière de technologie dans des domaines tels que la santé, le commerce, l’éducation, la gouvernance, etc. Pour le président du comité d’organisation de la SNI, l’Afrique doit se saisir de l’ère de l’information pour booster son développement après avoir manqué l’ère agricole et industrielle. « Il y a l’ère de l’information qui est en train de se mettre en place. Si nous ne nous mettons pas dans la dynamique de cette société de l’information qui se dessine et qui s’ancre de jour en jour, je pense que nous allons perdre beaucoup, voire en être exclus », estime le spécialiste burkinabè.

Le choix du thème : « TIC et décentralisation » pour la SNI 2007, reflète, à son avis, l’ambition du gouvernement du Burkina Faso de faire des TIC un enjeu de développement local, endogène et durable.
Cette édition qui s’étalera du 1er au 9 juin, sera marquée par plusieurs activités de sensibilisation, de promotion et de vulgarisation de l’Internet et des TIC sur tout le territoire national.

En tous les cas dans les localités où existent des infrastructures adéquates, soit plus d’une vingtaine de villes. Ainsi, il est prévu l’initiation à l’Internet d’un millier d’acteurs de la décentralisation et d’environ 4 000 jeunes, étudiants et élèves des lycées et collèges. Les centres ADEN de la coopération française, les cybercafés, les centres multimédias et bien d’autres structures seront mobilisées pour les besoins de la cause.

Outre l’initiation, il sera organisé des jeux-concours sur les TIC, des conférences, des projections cinématographiques (probablement à prix réduits), la nuit du Web et un débat télévisé, selon M. Oualbéogo. Ce débat a pour thème : « Les TIC, un enjeu pour le développement territorial. Pourquoi et comment les mettre au service de la décentralisation ? ».

Au SIAO, point focal de la SNI, il s’y tiendra un salon d’exposition sur les dernières innovations en matière de TIC, dénommé « Salon international des technologies de l’information et de la communication de Ouagadougou, (SITICO) ». Il est prévu des animations assurées par des artistes nationaux. Toutes ces activités seront précédées « d’une journée officielle de célébration de l’Internet », prévue demain 1er juin.

Le président du comité d’organisation de la SNI 2007, invite donc les Burkinabè à prendre activement part à cette manifestation afin de ne pas être marginalisés dans ce monde de plus en plus globalisant et où l’information est l’élément fondamental du développement.

Alassane KARAMA,
Alassane NEYA

Sidwaya

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