Depuis 1994, le Burkina Faso abrite le bureau régional du CISM qu’est l’OLAO, où travaillent plusieurs officiers de différents pays d’Afrique de l’Ouest. Pour le ministre de la défense, Yéro Boly, cette importante rencontre des frères d’armes de tous les continents et de différents peuples pour parler de sport, est la manifestation d’un symbole fort de fraternité, pour le renforcement de la cohésion et de la paix entre tous les pays du monde.

Si les militaires développent le principal facteur de paix qu’est le sport et la saine émulation par la compétition, il pense qu’ils engagent la plus grande bataille qui vaille la peine d’être menée.

En effet, il a déclaré que la paix est le bien le plus précieux pour tous les peuples et plus particulièrement pour ceux de notre continent, qui enregistre chaque jour les effets dévastateurs des conflits armés et leurs conséquences dramatiques.

L’Afrique, a-t-il souligné, aspire à la paix et en choisissant le Burkina Faso, pays africain, pour magnifier la paix par le sport, les congressistes souscrivent à l’idéal de solidarité et de bon voisinage que nos Etats ont toujours privilégié à travers les organisations sous-régionales.

La présence à leur session, fait-il remarquer, du vice-président du Comité international de la Croix-Rouge, Vodoz, est la preuve du caractère hautement humaniste et pacifiste du CISM. C’est aussi la raison pour laquelle, selon le ministre Boly, le président du Faso s’est engagé dans le rayonnement de la coupe d’Afrique militaire qu’il a dotée d’un trophée.

Cette coupe, a-t-il rappelé, est à sa 6e édition et participe au renforcement de l’idéal et des objectifs du CISM au sein des armées de la zone africaine. Il a saisi cette opportunité pour saluer et féliciter particulièrement un homme qui, de manière discrète et efficace, coordonne toutes leurs activités sur notre continent : il s’agit du vice-président du CISM pour l’Afrique, le colonel Kalkaba Malboum qui vient d’être réélu brillamment à la présidence de Confédération africaine d’athlétisme le mois dernier à Dakar.

Le ministre est convaincu que de pertinentes résolutions et de nouveaux engagements décisifs sortiront de leur 62e assemblée générale et de leur congrès.

Avant lui, le chef de la délégation du Burkina Faso au CISM, le colonel Honoré Naberé Traoré, et le président du CISM, le général Gola, ont tour à tour parlé en bien de leur institution qui oeuvre à la paix dans le monde. Elle méritait d’être créée pour participer au raffermissement des liens entre les armées et contribuer au développement du sport.

Signalons qu’à l’occasion de cette assemblée générale, le Moro Naba Baongo a été fait Grand chevalier de l’ordre du mérite du CISM.

Justin Daboné

L’Observateur Paalga