LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux.” Proverbe chinois

Abandon de l’excision : Mwangaza-Action vulgarise de bonnes approches

Publié le jeudi 24 mai 2007 à 07h37min

PARTAGER :                          

L’ONG Mwangaza-Action a, au cours d’un échange avec des acteurs de la promotion de la santé et le développement des populations, lancé mardi 22 mai 2007 à Ouagadougou, un nouveau projet intitulé "Capitalisation et vulgarisation de bonnes approches pour la promotion de l’abandon des mutilations génitales féminines".

Capitaliser, vulgariser et mettre en œuvre des "bonnes approches" endogènes et exogènes pour la promotion de l’abandon des Mutilations génitales féminines (MGF) est le cheval de bataille de Mwangaza-Action. En effet, cette ONG burkinabè en partenariat avec la coopération danoise, (Danida) et le Service allemand de développement (DED), a
lancé le projet "Capitalisation et vulgarisation des bonnes approches pour la promotion de l’abandon des mutilations génitales féminines". Le projet voudrait aussi renforcer les capacités techniques des acteurs engagés et promouvoir leur travail en réseau. "Beaucoup de choses ont été faites sans trace.

Pas de document pour servir de référence aux autres", a regretté l’assistante technique du DED, Inga Nagel. Le projet sera exécuté pendant trois ans (2007-2010) avec un budget de 220 millions de F CFA. Ses activités seront tout d’abord, le recensement des associations et ONG engagés dans la promotion de l’abandon des MGF et l’identification des initiatives novatrices et prometteuses. Ainsi, Mwangaza-Action se propose de créer et d’animer un cadre d’information et d’échange avec les acteurs retenus par la diffusion des informations sur les "bonnes approches" endogènes et exogènes.

En outre, Mwangagza-Action prévoit dans ses activités, l’appui aux acteurs dans la planification, la mise en œuvre, le suivi et l’évaluation de micro-projets qui mettent en œuvre de bonnes approches (connues ailleurs et adaptés au contexte) ou qui prévoient l’expérimentation d’une approche novatrice. Avant le lancement du projet, une trentaine de participants issus des différentes structures de promotion de la santé et du développement des populations (UNICEF, OMS, Plan-Burkina, Diakonia...) a passé en revue la situation de la pratique de l’excision au Burkina Faso. Aussi, ils ont échangé sur la matérialisation du nouveau projet.

Organisation burkinabè à vocation sous-régionale et internationale, Mwangaza-Action signifie "clarté" en swahili, une langue déclarée en 2004 langue de travail de l’Union africaine. Elle est spécialisée dans la mobilisation sociale et la participation communautaire. Elle intervient dans les domaines de la santé sexuelle et de la reproduction, de l’éducation non formelle, des droits humains, de la démocratie et de la bonne gouvernance.

Boureima SANGA

Sidwaya

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 29 mai 2007 à 13:29, par Magid En réponse à : > Abandon de l’excision : Mwangaza-Action vulgarise de bonnes approches

    Comme toujours, on ne que féliciter les personnes oeuvrant pour de telles actions... Dommage qu’elles ne s’interesse qu’à la circoncision des filles pour autant. Peut-être que de telles associations vont vraiment se dévelloper dans notre pays pour lutter contre l’exision du prépuce. Pourquoi les garçons n’auraient pas le droit d’avoir un sexe entier également ?

    Magid

    • Le 12 mars 2011 à 21:56, par Eloha En réponse à : > Abandon de l’excision : Mwangaza-Action vulgarise de bonnes approches

      En effet je tire mon chapeau a Mwangaza-action pour tout ce qui fait pour la population.
      Pour revenir à mon predessesseur je suis en effet de son avis pourquoi ne pas laisser les petits garçons avec leur prepuces ?
      Avant nos ancêtres ne connaissaient par la circoncision et n’avaient pas de problème.
      Je crois que les mères doivent arrêter de porter les couches aux enfants car cela est souvent de microbes et autres.
      Je m’explique le garçonnet a qui la mère a porté une couche fais pipie, defecte, sa mère ne lui otera pas la couche tant qu’ils ne seront à à la maison alors que vouler vous, tous les microbes ont eu le temps de penerer dans son prépuce.
      Alors a chaque mère de bien s’occuper de l’hygième de son prince.
      Pour moi il faut arrêter la circoncision

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique
Burkina Faso : L’ONG IRC lance deux nouveaux projets