LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux.” Proverbe chinois

Des engagements au profit du social !

Publié le mardi 22 mai 2007 à 08h41min

PARTAGER :                          

Agriculture, santé et éducation, trois secteurs clés dans le schéma de développement dans nos pays, auront connu en ce mois de mai finissant, un regain d’intérêt pour les Burkinabè.

La pose de la première pierre pour la construction d’un hôpital de six cents lits par Taïwan, un partenaire résolument tourné vers le développement du Burkina, est un fait de grande portée auquel vient se greffer la décision du conseil des ministres du 16 mai dernier, où l’éducation notamment l’enseignement supérieur a connu des réaménagements au niveau du pécule des étudiants.

On aurait dit décembre en mai pour nos étudiants, avec cette série de mesures idoines venues comme un cadeau de fin d’année. En effet, les mesures concernant les bourses sont une véritable bouffée d’oxygène. Un ouf de soulagement. !

Une décision à faire pâlir de “ jalousie ” tous ces aînés qui ont revendiqué à cor et à cri, la “ juste ” évaluation de la bourse d’études depuis les années 1980. En vain. Ou du moins, la raison économique invoquée à l’époque était telle qu’il n’y avait pas vraiment une sortie d’issue. Mauvais souvenir ? En tous les cas, à cette décision de haute portée sociale vient s’ajouter une autre concernant l’érection de Ouaga II.

Cette deuxième université de la capitale qui viendra soulager Zogona déjà “ débordée ” et offrir davantage de possibilités de formations universitaires dans notre pays fort des universités de Bobo- Dioulasso, Koudougou et dans l’espoir de ceux de Ouahigouya et de Fada N’Gourma entre autres. Santé et éducation dans le haut de la vague.

Restait plus que l’agriculture pour compléter la liste et pour un triptyque gagnant dans la longue lutte contre la faim, la pauvreté et l’ignorance telle que préconisé par les experts de la Banque mondiale pour des pays comme le nôtre, dépeint comme sous-développés. Malheureusement, les termes de l’échange, iniques depuis la nuit des temps, venus cette année plomber un domaine, la production cotonnière où le pays des Hommes intègres s’illustre comme le meilleur en Afrique. Sinon le premier au plan continental.

La baisse d’au moins douze pour cent du prix d’achat au kilo du coton, alors que les intrants enregistrent une hausse de trente pour cent est la preuve que le commerce international dans lequel les uns offrent leur richesse et les autres, le prix d’achat est sourd aux clameurs qui montent du Sud.

Et dans ce jeu de qui a les ressources n’a pas forcément le prix de revient, les cotonculteurs d’ici et d’ailleurs vivront cette saison ce que les cacao-café-culteurs voire les banane-culteurs subissent sous d’autres cieux. Et la liste reste sans fin.

Jean Philippe TOUGOUMA

Sidwaya

PARTAGER :                              
 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique