Martial Karama a été élu député en 1992, et c’est tout naturellement qu’en compagnie de Kanibarry Traoré et Jean-Pierre Soulama, il a été membre de la première législature de la IVe république du Burkina Faso. La mort l’a arraché à l’affection de sa famille et de ses nombreux amis et parents alors qu’il occupait le poste de chargé des projets et programmes de l’association Munyu des femmes de la Comoé. Membre de l’association burkinabè des anciens parlementaires, et président de la section de la région des Cascades de cette association, M. Karama fut le premier directeur provincial de l’éducation nationale dans la Comoé.

A ce titre, il avait en charge les enseignements primaire et secondaire des provinces de la Comoé, de la Léraba, du Kénédougou, en plus de la région du Sud-Ouest. Il occupera plus tard les fonctions de DPEBAM de la Comoé jusqu’en 1992 où il a été élu député. Ce fut au moment où il fut admis à la retraite en tant qu’inspecteur de l’enseignement du premier degré.

La dépouille mortelle de l’illustre disparu a été accueillie le mardi 15 mai 2007 à l’entrée de la ville, précisément à Bounouna, par une importante foule qui l’a accompagnée à son domicile, sis au secteur 6 de Banfora. Veillée funèbre, prières à l’église Saint Pierre et trois oraisons funèbres ont ponctué la cérémonie d’inhumation qui a eu lieu à son domicile.

Les parents, les anciens députés, ses camarades du CDP, les anciens collègues et les collaborateurs de celui qui sert d’exemple et de référence dans plusieurs domaines dans la cité du paysan noir sont venus adresser leur ultime adieu à Martial Karama. C’était le mercredi 16 mai 2007 vers 12 h.

Mamoudou TRAORE

Le Pays