144 Km séparant Ziniaré et Manga, c’est cette distance (la plus longue de la boucle du coton) qui servira d’entrée en matière pour les coureurs qui prendront part à la 3e édition de la boucle du coton. Le ton sera donné, ce lundi 14 mai à Ziniaré, en présence du ministre Salif Diallo de l’Agriculture, de l’Hydraulique et des Ressources halieutiques.

Cette année, le peloton est beaucoup plus dense car en plus des équipes de la sous-région, il y aura une équipe de la Sarthe (en France), une du Maroc et une autre de la Libye. D’ailleurs nous apprenons que les Français sont d’ores et déjà là, mais que leurs vélos ne sont pas encore arrivés et doivent transiter par Bamako. Les Libyens sont également dans nos murs et risquent d’être confrontés à la barrière de la langue car aucun d’eux ne parle le français. Quant aux Marocains, ils devraient en principe arriver à Ouaga ce lundi aux environs de 3 heures du matin par la Royal Air Maroc.

Côté burkinabè, en plus de la menace des formations citées plus haut, il faudra surtout se méfier des Ivoiriens qui ont en leur sein des garçons comme Eugène Lokossoué ou Ahmed Ouédraogo, des jeunes rompus à la haute compétition. Il s’agira également de confirmer la bonne forme des Etalons cyclistes qui viennent de rentrer avec le maillot du vainqueur du tour du Togo et celui du meilleur africain, conquis au tour du Gabon.

Ce tour étant coté à l’Union cycliste internationale, il faudra sortir ses tripes pour avoir un bon classement, qui donne droit à des bonifications au niveau de l’UCI.

La boucle du coton, c’est aussi l’occasion pour les promoteurs dont la Sofitex (principal bras financier de la compétition) et l’initiateur (Francis Ducreux) de primer les meilleurs cotonculteurs. Une belle opportunité donc pour célébrer notre « or » dans toute sa blancheur.

Kader Traoré

L’Observateur Paalga