LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Soyez un repère de qualité. Certaines personnes ne sont pas habituées à un environnement où on s’attend à l’excellence.” Steve jobs

Route Ouaga-Pô-frontière de Ghana : La part de bitume de la BOAD

Publié le mardi 8 mai 2007 à 08h06min

PARTAGER :                          

Le gouvernement burkinabè et la Banque ouest-africaine de développement (BOAD) ont signé un accord de prêt de cinq milliards de francs CFA relatif à la réhabilitation de la route nationale n° 5. La cérémonie a eu lieu ce lundi 7 mai 2007 au ministère des Finances et du Budget.

D’une longueur de 164 km, la route Ouaga-Pô-frontière du Ghana a été réalisée entre 1970 et 1972. Principale voie d’accès pour le Burkina Faso, le Mali et le Niger aux ports ghanéens d’Accra et de Téma, la nationale n° 5 connaît çà et là de nombreuses dégradations du fait de la forte intensité du trafic.

Le projet de renforcement de cette infrastructure routière, d’un coût global de plus de trente-deux milliards de francs CFA, entre dans le cadre du vaste programme d’action communautaire des infrastructures et du transport routier (PACITR) des Etats membres de l’Union économique et monétaire ouest- africaine (UEMOA).

Avec la présente signature d’accord de prêt de cinq milliards de francs CFA, la Banque ouest- africaine de développement (BOAD) apporte sa part de financement à la réalisation du projet dont les deux autres parties prenantes sont la Banque africaine de développement (BAD) et le gouvernement burkinabè.

"La présente opération confirme l’adage selon lequel la route du développement passe par le développement de la route", a déclaré peu après la signature de convention, le président de la BOAD, Issa Coulibaly.

Outre la reprise partielle de la chaussée sur les parties dégradées, la pose d’une nouvelle couche de base et le revêtement en béton bitumineux, le projet prévoit la réhabilitation du pont sur le fleuve Nazinon, la construction de murs de clôtures de six écoles, la réalisation de douze forages et l’aménagement de pistes d’accès à des centres de santé.

Et c’est pourquoi le ministre des Infrastructures et du Désenclavement, Hyppolite Lingani, a tenu à relever : "La réalisation du présent projet contribuera, d’une part à l’atteinte des objectifs poursuivis dans le cadre stratégique de la lutte contre la pauvreté, et d’autre part au développement des échanges au Burkina Faso, au Ghana et au Mali".

Alain Saint Robespierre

L’Observateur

PARTAGER :                              
 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique
Burkina : Une économie en hausse en février 2024 (Rapport)