Jazz à Ouaga 2007 : L’expression des talents musicaux du monde
La XVe édition du festival Jazz à Ouaga a débuté, le vendredi 27 avril 2007, au Centre culturel français Georges-Meliès. A l’affiche, des musiciens chevronnés du continent noir tels que Cheick Tidiane Seck et le groupe Caba’s.
C’est dans une salle comble du grand Meliès que se sont allumés les lampions de la XVe édition du festival de musique, Jazz à Ouaga le vendredi 27 avril 2007. Un évènement réhaussé par la présence du secrétaire général du ministère de la Culture, des Arts et du Tourisme (MCAT), Désiré Conombo, qui a salué les quinze années d’existence du festival Jazz à Ouaga « une manifestation inscrite dans le calendrier des grands évènements au Burkina Faso ».
Pour M. Conombo, le festival apporte aussi cette année à travers des formations un plus au paysage culturel burkinabè. « Nous organisons des activités d’échange, de partage et de brassage de sorte à démontrer que la musique en général et le jazz en particulier peut être un puissant vecteur de cohésion (...) », a renchéri le président de l’association Jazz à Ouaga, Jean Marie Djiguimdé.
Après les allocutions, place au spectacle avec comme présentateur de marque, Maréchal Zongo, l’un des membres du groupe humoristique, Zongo et Tao. Comme il fallait s’y attendre, l’humoriste a fait tordre de rires la salle.
Suite à ce moment de « communion » du maître de la cérémonie avec le public, l’honneur est revenu au groupe transnational, Caba’s, d’entonner les premières notes de la XVe édition de Jazz à Ouaga. En moins d’une heure de scène, les Burkinabè, Seydou Sangaré et Abdoulaye Zon, le Camerounais Alain Nyamé et le Ghanéen Ben Hugo du groupe Caba’s ont été ovationnés.
Leur style musical, un cocktail de jazz et de rythmes traditionnels africains et parfaitement orchestré par ses quatre talentueux instrumentistes, a séduit le nombreux public. Le décor était ainsi planté pour vivre une soirée inoubliable. Mais la pluie s’est invitée à la fête obligeant les organisateurs à suspendre le spectacle pour le lendemain.
Samedi 28 avril 2007, l’homme tant attendu au premier spectacle entre en scène. Cheick Tidiane Seck, c’est de lui qu’il s’agit. L’artiste a été à la hauteur de sa réputation. Cheick Tidiane Seck a suscité l’émotion en distillant avec classe blues, jazz dans un parfum mandingue.
A la suite du monument musicien malien, Charly Sidibé et Floby, les deux affiches du jour ont su tirer leur épingle du jeu lors de la soirée. Une soirée dédiée à leurs talents valorisant des rythmes peulh et moaga.
Alassane KERE
Sidwaya