Dans la série des meetings que le PAREN compte tenir dans les cinq arrondissements de la capitale, à Bogodogo, ce dimanche 29 avril dernier, le président du Parti Omar Djigimdé a lancé un appel à la mobilisation des militants, au retrait de leurs cartes d’électeur afin qu’ils puissent voter le changement radical, le 6 mai 2007.

Celui-ci a expliqué le projet originel de développement prôné par le PAREN qui doit se construire autour du respect de la personne humaine et des valeurs identitaires burkinabè. "Choisir les candidats du PAREN, c’est opter pour le changement radical", a ajouté le 3e candidat du PAREN/Kadiogo, Tahirou Sako.

Présent dans 30 provinces, le PAREN est conduit dans le Kadiogo par le professeur Laurent Bado qui n’a pu prendre part au meeting de Bogodogo. Décriant la gestion des affaires publiques, l’effritement du panier de la ménagère, le progrès à double vitesse, la corruption galopante, le président du PAREN a rappelé les acquis de son parti au cours de la législature passée.

Pour M. Djigimdé, le PAREN a posé une question orale sur le fait qu’il y ait une justice pour les riches et une autre pour les pauvres, sur le favoritisme dans l’octroi des marchés publics. Sous l’impulsion du PAREN, le groupe parlementaire justice et démocratie, la coordination de l’opposition burkinabè et l’opposition burkinabè unie ont vu le jour.

Toutefois, aucun des 9 projets de loi du parti (sur la chefferie coutumière, le délit d’apparence, la fréquentation des débits de boissons par les mineurs, etc.) n’a été retenu, a-t-il regretté.

S. Nadoun COULIBALY

Sidwaya