Et, selon toute apparence, ce sera ainsi tant que le président américain fera valoir son droit de veto. Voilà donc un dirigeant qui dit aimer son peuple, mais qui se plaît à délivrer à certains de ses concitoyens (les soldats) des tickets pour l’enfer irakien. Un président à l’ego surdimensionné, pour qui l’orgueil personnel doit primer sur toute chose.

Voilà donc un pays qui se gargarise de sa bonne tenue démocratique, mais qui se garde bien de tendre l’oreille à la voix du peuple. Assurément, la démocratie américaine, à travers la résistance de Bush, a montré ses limites ! George W. Bush peut bien se complaire dans la confortable marge de manœuvre que lui confère son droit de veto. Mais il oublie qu’en raidissant la nuque, il rate une occasion inestimable de se retirer de façon honorable de l’incommensurable galère irakienne.

De fait, il aurait pu sauver la face en se réfugiant derrière l’argument de la volonté populaire pour ... décamper d’Irak. Un peu comme l’ancien président Richard Nixon, qui dut mettre fin à l’engagement américain au Vietnam après un gigantesque sit-in à Washington, qui dénonça la guerre du Vietnam.

Après tout, que peut craindre le Texan, en fin de mandat ? Une procédure de destitution (impeachment), l’anéantissement de son parti après lui ? Selon toute vraisemblance, le Yankee est bien loin de ces préoccupations.

Cheick Beldh’or SIGUE

Le Pays