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Listes électorales : Le mauvais positionnement des femmes décourage le CGD

Publié le lundi 16 avril 2007 à 08h20min

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Augustin Loada, directeur du CGD

La Coalition des organisations de la société civile pour la promotion des femmes en politique en partenariat avec le Centre pour la gouvernance démocratique (CGD), a organisé le vendredi 13 avril 2007 à Ouagadougou, une conférence de presse pour faire un bilan de ses activités.

En partenariat avec le Centre pour la gouvernance démocratique (CGD), la Coalition des organisations de la société civile pour la promotion des femmes en politique a organisé le vendredi 13 avril 2007 à Ouagadougou, une conférence de presse en vue de faire un bilan de ses activités depuis sa création.

Des sorties de mobilisation des femmes pour leur promotion en politique, la participation à l’organisation du forum du cocus genre de l’Assemblée nationale en juin 2006, la publication dans la presse en octobre 2006 d’une déclaration sur la participation des femmes aux dernières élections municipales, sont des activités menées par la coalition.

Elle a porté une analyse sur les listes des partis politiques pour les présentes législatives. Sur un total de 3691 candidats, la coalition a dénombré 556 femmes dont 276 titulaires et 280 suppléants. Des chiffres qui ne sont pas favorables à la représentativité des femmes souhaitée, a-t-on laissé entendre.

Dans sa présentation, Mariam Sirima membre de ladite coalition a indiqué "le mauvais positionnement des femmes qui sont généralement en deuxième et troisième positions sur les listes de leurs partis politiques". Il y aurait même des partis et pas des moindres qui n’ont pas positionné de femmes sur leurs listes. "Le CGD a fait du boucan pour rien. La démocratie burkinabè a régressé. C’est un échec que nous constatons malgré toutes nos actions entreprises", a dit Augustin Loada, directeur exécutif du CGD.

Il a regretté que madame Rosalie Bansé, initiatrice de la fête de l’arachide par exemple dans le Boulgou, n’ait pas été retenue sur la liste définitive du CDP : "Pourtant, c’est une femme valable soutenue par bon nombre de militants de sa région". Le CGD a dénoncé la mise à l’écart de femmes très cotées par leurs bases.

Le député Ousséni Tamboura, président du caucus genre de l’Assemblée nationale a relevé le facteur financier pouvant quelquefois, justifier le choix important des hommes sur les listes électorales. Il a annoncé une proposition de loi sur la représentativité des femmes en politique, qui devrait être examinée par la prochaine assemblée nationale .

Par Philippe BAMA

Le Pays

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Vos commentaires

  • Le 16 avril 2007 à 21:27 En réponse à : > Listes électorales : Le mauvais positionnement des femmes décourage le CGD

    Il faut le dire plusieurs fois : c’est un échec total pour la démocratie au Burkina Faso. Les vrai énenemis de la démocratie sont les hommes. Outre Rosalie Bansé on regrette profondement l’absence de Véronique Kando qui est sortie HOMME politique le plus connu de l’enquête PNUD au niveau du Sanguié. Aux hommes du CDP de nous justifier cette absences sur le listes. Madame Ouédraogo Madéleine bien connue à travers les associations et groupements féminins du Yatenga et madame Hema Laurence de l’association MUGU de la Comoé sont autant d’exemples qui contrédisent les arguments des hommes du CDP.
    Nous attendons les votes sanctions des femmes.

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