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Microfinance : Du sang neuf pour de nouveaux défis

Publié le mercredi 11 avril 2007 à 08h10min

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L’Association professionnelle des institutions de microfinance au Burkina Faso (APIM/BF) a tenu sa quatrième assemblée générale, le vendredi 6 avril 2007 à la Chambre de commerce et d’artisanat d’industrie du Burkina. L’ordre du jour de cette réunion était le renouvellement des membres du conseil d’administration.

Ce sont les responsables de 31 institution de microfinance membres de l’Association professionnelle des institutions de microfinance au Burkina Faso (APIM/BF) qui étaient réunis en assemblée générale ordinaire, le vendredi 6 avril 2007 à la Chambre de commerce, d’Industrie et d’artisanat du Burkina.

Renouvellement des membres du conseil d’administration, analyse du rapport d’activités 2006 examen d’une douzaine de candidatures et du programme d’activités 2007, tel était l’ordre du jour de la IVe assemblée générale ordinaire des professionnels de la microfinance. Pour le président de l’APIM/BF, Mahamadou Ouédraogo, "l’année 2006 a été pour l’APIM/BF une année d’intenses activités pendant laquelle elle a davantage renforcé son positionnement et son rôle de porte-parole de la profession".

Pendant l’année écoulée, selon M. Ouédraogo, l’APIM/BF a engrangé des acquis majeurs. Ce sont entre autres, "le renforcement de notre secrétariat exécutif en ressources humaines, matérielles et financières, le renforcement des compétences des ressources humaines des institutions membres et non membres le développement des relations avec les partenaires l’évaluation de notre plan de développement 2004_2006, etc., " a-t-il énuméré.

En outre le président de l’APIM/BF a reconnu que de nombreux défis restent à relever par les nouveaux membres du conseil d’administration. Parmi lesquels l’élaboration d’un nouveau plan de développement, d’un nouveau plan de formation, d’un code de déontologie, l’accroissement des ressources de l’association, etc.

Quant à la directrice de la microfinance, Yvette Djigma, qui a ouvert la cérémonie "partout dans le monde et en Afrique, la microfinance a fait la preuve de son efficacité en tant que système alternatif d’intermédiation financière, capable de toucher les couches sociales défavorisées et vulnérables. De par son accessibilité, elle a gagné progressivement la confiance des populations en répondant favorablement à leurs besoins financiers".

L’APIM/BF tourne autour de 40 milliards F CFA en termes d’épargne et 29 milliards F CFA concernant les crédits. Chiffres établis le 31 décembre 2006. Les secteurs d’intervention de l’association sont entre autres, l’agriculture, l’élevage, l’artisanat, la production du beurre de karité, etc.

Alassane KERE

Sidwaya

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