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Brèves du show-biz : Sharaph séduit le public

Publié le mardi 10 avril 2007 à 07h39min

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e samedi 23 mars dernier, Sharaphe était au Maquis la Jet 7 (ex-Harlem bar) sis à Dapoya, à l’occasion de la dédicace de "La Coalition Intègre du Burkina", un compil de 14 titres intitulé "Les vérités acte 1".

Les nombreux mélomanes ont vibré au rythme de la mélodie du talentueux reggaeman. Le descendant du Faso (Je peux prévoir) Ahiley (Promesse d’enfance) étaient également de la fête. Mais Sharaph a plus que fait vibrer le public. Ça c’est l’expérience "Afo".


L’arrivée triomphale de Dick Marcus

Le vendredi 23 mars dernier, c’est en triomphe que le rebelle de la musique reggae made in Burkina a été accueilli, au Maquis "The New Paradise" à Gounghin pour Dick Marcus, son spectacle, par ses fans. Pour témoigner sa reconnaissance face à la mobilisation de ses fans, il a livré le meilleur de lui-même sur la piste. Ayant été séduit ce jour-là par la prestation de Dick Marcus, le public, fidèle, a décidé qu’il revienne au "The New Paradise". Jah Watt, Asckoul, CS Bazaro, Suzy, Jules Saya et Miki Miki étaient là. Affaire donc à suivre.

Dick Marcus, se déchaîne

Oumarou Dicko dit Dick Marcus, ce jeune reggaeman burkinabè, est un artiste engagé. Autrement dit, il a décidé de subordonner sa vie à des idéaux. La vérité et la justice sont son leitmotiv. Le descendant des Dicko dérange les politiciens par la force des messages dénonciateurs qu’il distille dans ses albums. Des messages référentiels pour bon nombre de jeunes Burkinabè. Pour lui, "l’engagement, c’est foncer les portes.

Dénoncer le mot est un peu prétentieux ; Il ne faut pas suivre les choses aveuglément. Il faut avoir des réflexions propres à soi, tendre au maximum vers la vérité et la justice". Il était au Kundé Music Hall le jeudi 15 mars dernier, pour présenter son single baptisé "Mange et tais-toi".

Comme d’habitude le rebelle révolté a également profité de l’occasion, tout comme Sam’S K le Jah, Sana Bob, Dabo D’Abs et bien d’autres, pour manifester leur mécontentement à l’endroit de la Télévision nationale du Burkina qui aurait selon eux, autocensuré leur clip. Ils ont aussi crié haut et fort qu’il fallait que tous les clips des artistes puissent être diffusés et qu’il ne fallait pas porter un choix sur les clips de quelques privilégiés.

Cet après-midi-là, le Kundé Music Hall de Dapoya, pour l’occasion s’est avéré trop exigu pour recevoir ce public. Ne voulant en aucun cas se faire raconter cette messe de dédicace de Dick Marcus, dès 17 heures, le public a occupé les places qui commençaient à se faire rares.

C’est dans une ambiance des grandes fêtes que le "Colonel", ou si vous préférez le "rebelle", entouré de Gnezo de la radio Salankoloto et Papa Darga, le manager de la chaîne des Kundé, a donné le top de départ de cette cérémonie de dédicace et de retrouvailles. Tout a commencé par un bref aperçu de la carrière de Dick Marcus. On en retient pas mal d’informations : en 1999, il lance sa toute première "Africa", "Les martyrs" en 2001, "Mystic Vision", en 2003, "Dieu" en 2005. Cette soirée de vérité et de justice s’est achevée vers 20 h.


Beky, elle en veut !

Rebecca Mariam Tiemtoré est cette demoiselle qui veut marquer de son empreinte l’arène musicale burkinabè. Jeune, vraie beauté africaine, mademoiselle Beky, pour les raisons de sa carrière est le genre de femme qui façonne la vie à son goût en se battant pour avoir ce qu’elle veut. Prester sur les plus prestigieux podiums, tel est son rêve depuis sa tendre enfance. Ayant atteint la maturité, Beky va s’adonner à sa passion. Très ambitieuse, elle a pour idole Idak Bassavé qui l’a d’ailleurs poussée à faire de la musique.

C’est sûr qu’avec sa si belle silhouette et sa musique bien dosée, elle n’aura aucun problème à se faire rapidement un nom. Ayant pour principe le travail bien fait, celle qu’on surnomme "Beky" compte sur la qualité sonore de son premier opus baptisé "Officialisé" de cinq titres et d’un remix pour s’imposer dans le milieu du show-biz.

Grâce à sa modeste expérience acquise auprès de MCZ, la foudre Blanche et Idak Bassavé, Beky s’est frottée à des arrangeurs de talent. L’album "Officialisé", a été présenté à la presse le mercredi 21 mars dernier, au bord de la piscine de l’hôtel OK-INN (Ouagarinter) avec le soutien des amis, fans qui ont fait massivement le déplacement.


La coalition Intègre du Burkina "Les vérités Acte 1" dédicacé

La Coalition intègre du Burkina est composée de quatre vedettes ; Kindo Daouda, surnommé le colonel Sabil par ses fans, Mohamed Kaboré Madi, alias Hamad Rabbin le messager du peuple, Cheick Hamed Kane le soldat et Koussé Mamadou alias le Commando Iron Bender. Ces quatre forces indépendantes se rejoignent sur un projet, un combat, celui de la bonne gouvernance et du commerce équitable.

Ces artistes sont restés fidèles à leur style et égaux à eux-mêmes. Malgré l’usure et la pollution du temps favorable aux déviations malsaines, leur message est resté le même : radical pour la paix, le respect de la personne, de la musique, de la dignité humaine, et de l’amour du prochain à travers un nouveau genre de reggae qu’ils ont baptisé "le reggae du développement". Ils n’aiment pas trop le terme "engagement." Car, dans la vie, chacun est engagé à sa façon. Ceux qui font de la musique reggae critique ne sont pas les seuls engagés. Pour la Coalition Intègre du Burkina, être engagé c’est prendre conscience d’une situation et essayer par des actions d’y apporter un changement positif. Le reggae n’est pas la seule musique comme certains le pensent. L’Afro beat, le rap, le zouk, etc sont aussi des musiques engagées.

La Coalition intègre du Burkina a présenté le reggae de développement baptisé "Les vérités actes 1" à toute la presse le vendredi 23 mars 2007 à la Jet 7 à Dapoya (ex Harlem bar), sous une pluie d’artistes, de fans, amis et mélomanes qui ne se sont pas fait raconter cette cérémonie de dédicace. Cet album qui comporte 14 titres mettra un peu d’eau dans le vin et fera des émules pour conscientiser certaines têtes pensantes africaines.


Les trois Tout-terrains

Ils font partie des onze artistes qui interviennent dans la compilation "La réalité" avec le titre "Mon métier". Les Tout-terrains s’expriment avec talent dans diverses disciplines artistiques. Paul Miki Koïta dit KIMI le soldat, Abdul Karim Tiendrébéogo alias TT Le Parrain et Boubacar Traoré dit Bouba Philo Champion, témoignent sur leur participation dans la compil "La réalité" et de ce qui les aura marqués dans cette aventure palpitante. Selon eux, ils en ont tiré une grande leçon. Le rêve de ces trois jeunes garçons est d’inscrire leur nom dans les catalogues de la musique burkinabè, voire au-delà.

Les poulains de Yacouba Kéita, le fils du célèbre chanteur Salif Kéita, se préparent pour entrer en studio pour un album de 6 titres sous divers rythmes ; on peut citer, entre autres, le Zouglou, le Zouk, le raggae, le warba, le rap et le ragga. L’album sera baptisé "Miwa" qui signifie en langue baoulé "Mon enfant". Avec le concept "le bawaré cadence", ces jeunes diaspos nous feront sûrement danser comme "les Bezou".


Baz Bil, dit adieu au célibat

La date du 25 mars 2007 sera désormais une date événementielle pour le couple Bazié. En effet, ils étaient célibataires et ce sont mis la corde au cou ce jour-là. Bazié B. Bertrand Aziz et mademoiselle Bia Bernadette Joëlle sont passés devant "Dieu et les hommes" après leurs fiançailles. Pour cet événement, la cour de la mariée sise à Dapoya qui a abrité la cérémonie semblait très exiguë, elle a été prise d’assaut par les amis, parents, fans, collègues artistes dès 17 heures. "Celui qui a trouvé une femme vertueuse a trouvé le bonheur disent les saintes écritures. Ce bonheur-là, Baz Bil vient de le trouver".

Puisqu’il a rencontré mademoiselle Bia Bernadette Joëlle avec qui il s’est marié religieusement en attendant de se présenter devant le maire pour très bientôt. Après les bénédictions, un repas copieux a été servi. Les amis, parents se sont ensuite dirigés au domicile du marié où la soirée fut belle avec le porc au four de Réo. Désormais, devant "Dieu et les hommes", mademoiselle Bia Bernadette Joëlle est devenue madame Bazié. Qu’Allah veille sur leur vie de couple.

David Demaison Nébié

Observateur Paalga

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