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Université de Ouagadougou : Des débats pour mieux maîtriser la question des OGM

Publié le jeudi 5 avril 2007 à 08h39min

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L’Ecole régionale doctorale en biotechnologie de l’Université de Ouagadougou organise, le 5 avril 2007 à l’Unité de formation et de recherche en Science de la vie et de la terre (UFR/SVT), des projections vidéo suivies de débats sur les Organismes génétiquement modifiés (OGM).

Les projections vidéo suivies de débats sur les questions de la biotechnologie qu’organise l’Ecole régionale doctorale en biotechnologie est le couronnement d’un séminaire thématique sur les Organismes génétiquement modifiés (OGM) animé par les professeurs Aimé Nato, Yves Henry, Alain Rival venus de la France.

Les débats vont se focaliser autour des questionnements tels que OGM et recherche santé, agroalimentaire ; anti OGM adversaire du progrès ; faut-il jeter le bébé OGM avec l’eau du bain génétique ; urgence ou nécessité à recourir aux OGM ; OGM et faim dans le monde. En prélude à ce débat, le coordonnateur de l’école régionale doctorale en biotechnologie, Pr Alfred Traoré et les professeurs du Nord, Aimé Nato, Yves Henry, Alain Rival ont échangé avec la presse.

Pour les animateurs du séminaire venus du Nord, la question n’était pas d’apprécier les OGM, mais de donner un cours pédagogique sur la biotechnologie aux étudiants. Du reste, ils pensent qu’au-delà du débat éthique sur la question, les biotechnologies sont « une science » qu’il faut maîtriser.
Car, la biotechnologie végétale, animale, microbienne et cellulaire a un impact important sur le développement. A titre d’exemple, certaines maladies inguérissables dans le temps ont trouvé des solutions avec la biotechnologie.
L’objectif de ce séminaire thématique est, selon le Pr Alfred Traoré, de donner une formation de qualité aux étudiants.

Toute chose qui, selon lui, réduira la fuite des cerveaux car les étudiants partent au Nord à la recherche d’une meilleure formation.

L’Ecole régionale doctoral en biotechnologie a été créée en 2002 avec l’appui de la Banque mondiale. Elle est le fruit de plusieurs universités francophones, constituées en réseau Ouest-africain de biotechnologie. Depuis sa création plus de 130 personnes venues de 15 pays africains ont reçu leur Diplôme d’études approfondies (DEA).

Le diplôme est régional et validé par l’ensemble des universités membres. 17 % des enseignants viennent du Nord, 10 à 15 % du Burkina Faso et le reste vient des autres universités membres.

Boureima SANGA

Sidwaya

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