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Lutte contre la corruption : Les parlementaires jouent leur partition

Publié le vendredi 30 mars 2007 à 07h30min

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Marlène Zébango, coordonnatrice nationale du Réseau

Le mercredi 28 mars 2007, s’est tenu à Ouagadougou, un atelier d’information sur la lutte contre la corruption, organisé par la section burkinabè du Réseau des parlementaires africains de lutte contre la corruption (APNAC).

« La corruption constitue aujourd’hui une menace pour l’organisation sociale, économique, démocratique de nos Etats en construction ». Ce constat de Oubkiri Marc Yao, 1er vice-président de l’Assemblée nationale et président de la cérémonie d’ouverture des travaux de l’atelier, rappelle une fois encore que la lutte contre la corruption doit être menée avec tout le sérieux.

Toutefois, elle ne peut être efficace si les principaux acteurs ne maîtrisent pas eux-mêmes les contours du phénomène. L’atelier organisé le 28 mars dernier va donc permettre aux parlementaires de s’informer des missions et procédures de contrôle.

Selon la coordonnatrice nationale du Réseau des parlementaires africains de lutte contre la corruption (APNAC), Marlène Zébango, la lutte contre la corruption n’est le monopole ni du gouvernement ni de la société civile. C’est pourquoi, les députés en général et le réseau national en particulier, s’impliquent aux côtés des autres dans la lutte.

Dans le même sens, M. Yao a indiqué qu’aucune structure étatique ou privée prise isolement ne peut mener efficacement le combat. « Cette lutte passe par la conjugaison des efforts de la part de tous les acteurs tant politiques, économiques que sociaux », a-t-il insisté.

Dès lors, le parlement va s’investir dans la lutte, en usant de ses prérogatives de contrôle de l’action gouvernementale à travers l’interpellation des ministres par des questions orales et écrites. Des investigations vont également être menées par des commissions d’enquêtes sur le sujet.

Le mandat des membres du réseau national sera bientôt à son terme avec la fin de la présente législature. Mais Mme Zébango d’ores et déjà, a souhaité que ceux qui prendront le relais fassent de cette lutte leur préoccupation première. Car dit-elle, « nous devons tout faire pour éradiquer ce qui rend une majorité de plus en plus pauvre et une minorité de plus en plus riche ».

P. Pauline YAMEOGO

Sidwaya

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