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Forum social : Pour un autre Burkina Faso

Publié le vendredi 30 mars 2007 à 07h18min

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Le premier forum social du Burkina Faso a ouvert ses portes, mercredi
28 mars 2007 à Loumbila. Trois jours durant, les participants réfléchiront sur les voies et moyens pour l’avènement d’un autre Burkina Faso.

« Le Burkina Faso dans la tourmente de la mondialisation », est le thème sur lequel les altermondialistes du pays des Hommes intègres réfléchissent du 28 au 30 mars 2007 à Loumbila, dans la province de l’Oubritenga. L’objectif final poursuivi est de parvenir à des proposition alternatives capables de conduire à un autre Burkina Faso.

Le Président du comité d’organisation de ce forum, M. Pierre Nacoulma a, à cette occasion, dit toute sa satisfaction quant à la concrétisation de ce projet qui a été émaillé de nombreuses difficultés. En effet, la tenue dudit forum a été reportée à deux reprises.

Toutefois, « il n’y a jamais d’enfantement sans douleur », a reconnu M. Nacoulma. Tout en stigmatisant les méfaits de la mondialisation et son corollaire néo-libéral, il a invité les participants à s’impliquer de façon franche dans les travaux afin d’en tirer le meilleur profit.

Estimés à plus de 600 par les organisateurs, les participants sont venus essentiellement de Ouagadougou, de certaines provinces, ainsi que de pays étrangers tels que le Mali, le Niger, le Bénin, la France et le Canada. Une présence qui aura retenu l’attention des uns et des autres à cette cérémonie, aura été certainement celle du président du MBDHP, Halidou Ouédraogo.

Malgré son état de santé toujours précaire, il a tenu à être de la partie. « Un autre Burkina est réellement possible », a-t-il tenu à dire au regard de la détermination et de la mobilisation des altermondialistes Burkinabè, qui, à ses yeux, sont engagés à faire changer les choses. Une visite de stands a mis fin à cette cérémonie d’ouverture le mercredi matin à Loumbila. Au nombre des stands visités, celui de la Marche mondiale des femmes, (MMF), entièrement consacré au Darfour.

A travers une représentation bien originale, les femmes ont tenu à dénoncer ce qu’elles considèrent comme le « silence coupable » des organisations de la société civile et des leaders africains sur la situation au Darfour. Pour Mme Scholastique Kompaoré, président de la MMF, il faut que l’on s’occupe de façon franche de cette partie du continent où des innocents sont pris dans le cycle infernal de la souffrance et de la mort sans que l’on ne crie gare.

Ladji BAMA,
(stagiaire)

Sidwaya

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