Du 17 au 24 mars dernier, sept universités du Burkina et deux du Mali et du Bénin se sont donné rendez-vous à l’Université polytechnique de Bobo-Dioulasso (UPB) pour promouvoir les talents sportifs, cultiver et raffermir les liens d’amitié et de fraternité entre étudiants. A l’heure du bilan, l’engagement réel des étudiants est à la satisfaction des autorités universitaires.

A écouter les avis, personne ne semble regretter d’avoir sacrifié les congés de second trimestre à ces Jeux. Et, en dépit de quelques problèmes organisationnels dus essentiellement à une incompréhension sur la prise en charge des athlètes de l’Université de Ouagadougou (UO), les compétitions dans leur ensemble ont connu un franc succès. D’ailleurs, c’est l’Université de Ouagadougou qui a réalisé le presque « Tuk Guilli » en raflant l’essentiel des prix. En football, basket-ball hommes et dames, volley-ball hommes et dames, handball hommes et athlétisme, ses éléments se sont octroyé les premiers prix.

L’UO est suivie du Bénin qui est reparti avec un trophée en handball dames. A la troisième place, on retrouve l’Université polytechnique de Bobo-Dioulasso en volley-ball hommes et dames et en athlétisme dames. Les autres universités se sont contentées d’accessits. Au niveau des prix officiels, c’est l’UO qui s’est hissée au-dessus du lot avec 1 200 000 F CFA. Il faut préciser que chaque trophée a une valeur de 200 000 F CFA.

Les 2e, 3e et 4e places ont reçu respectivement 175 000, 150 000 et 100 000 F CFA. Concernant les prix spéciaux, le parrain de l’USSU-BF a offert 100 000 F à chacune des 9 universités participantes, à l’orchestre Calavy du Bénin et au groupe d’animation des étudiants à ces compétitions. La cerise sur le gâteau a été l’apport du PDG de SATCI Djakaridia Traoré, parrain de la finale en basket qui a promptement réagi en offrant 500 000 F CFA en prix et en apportant un soutien matériel à ces Jeux.

Certes, à l’heure des comptes, c’est l’UO qui a montré sa suprématie sur les autres universités, mais au final, c’est tout le monde qui repart gagnant, au regard de l’esprit qui a sous-tendu l’organisation de ces Jeux. Et pour reprendre les propos du Baron Pierre de Coubertin, « L’essentiel, c’est de participer ». Compte tenu du succès enregistré par ces premiers Jeux, le CENOU envisage déjà sa pérennisation. On parle même de leur tenue tous les deux ans et de façon tournante.

Frédéric OUEDRAOGO

Sidwaya