Le premier à être reçu par le président du Faso Blaise Compaoré, le samedi 17 mars 2007, est le directeur général de la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA).

Présent à Ouagadougou depuis le 15 mars dans le cadre d’une tournée sous régionale, M. Abdelaziz Khelef dit être venu expliquer au président Compaoré la situation actuelle de la coopération entre la BADEA et le Burkina Faso. Des relations que Blaise Compaoré "apprécie" a-t-il dit.

Et le président Compaoré renchérit-il a même donné des directives pour le développement de cette coopération, notamment dans les domaines des infrastructures, de la formation professionnelle du développement agricole et rural. Ceci pour permettre à ces rapports entre la BADEA et le Burkina de se développer et de s’étendre dans l’avenir.

La Banque travaille déjà avec d’autres institutions financières comme les fonds arabes, la Banque islamique de développement. Avec elles, la BADEA entretient des relations de leadership qui leur permettent de financer des infrastructures importantes tel le projet du barrage de Samandéni où elles sont toutes partenaires.

A la suite de M. Adelaziz Khelef, le président du Faso a reçu l’ambassadeur de l’Afrique du Sud en Côte-d’Ivoire, M. Gwadiso Gladstone venu jeter les bases d’une ouverture très prochaine d’une ambassade de l’Afrique du Sud à Ouagadougou. Toute chose, affirme t-il, contribuera à raffermir les relations entre les deux pays. Il a également évoqué avec Blaise Compaoré quelques questions de la sous-région. Dès l’installation de cette représentation diplomatique, "nous comptons renforcer la coopération économique", a-t-il conclu.

Après l’ambassadeur, c’est le directeur général d’Air France M. Patrick Alexandre et ses collaborateurs qui ont fait leur entrée au salon présidentiel. Ils sont venus, a confié M. Patrick, échanger avec le président du Faso sur la convention Afrique-Proche-Orient d’Air France (réunissant plus de 180 collaborateurs). "Nous l’avons remercié pour l’accueil de ladite convention et lui avons témoigné notre reconnaissance quant à la qualité des relations entre la France et le Burkina à travers la desserte cinq fois par semaine entre Ouagadougou-Paris et le reste du monde", a-t-il relevé.

Pour Patrick Alexandre, cette convention est interne à Air-France et il fallait choisir un pays pour la mettre en œuvre. Le Burkina a été choisi. Quoi de plus normal que de réunir les collaborateurs du directeur Afrique d’Air France M. Jean-Claude Cros autour du président Compaoré pour parler des projets concernant l’Afrique, mais aussi le reste du monde.

En outre, le directeur du département Appui aux pays et régions de l’ONUSIDA M. Michel Sidibé a rencontré le président du Faso pour parler de la stratégie de lutte contre le VIH/SIDA. M. Sidibé a dit être surpris et émerveillé par l’engagement de Blaise Compaoré dans les débats ayant marqué cette session.

"Le président Compaoré a déjà montré son leadership dans ce domaine. Il n’a pas fait que des discours comme beaucoup ont su le faire. Il a démontré qu’il pouvait guider et créer un espace de dialogue public avec tous les partenaires sociaux pour transformer la réponse, celle nationale répondant aux priorités. Il peut aujourd’hui amorcer un débat au niveau global afin que l’accès aux soins et à la prévention soient une réalité en Afrique, " a affirmé M. Sidibé.

Aline Verlaine KABORE

Sidwaya