L’information est tombée en pleine séance de clôture de la session ordinaire du Conseil de médiation et de sécurité de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), qui s’est réunie, vendredi 16 mars à Ouagadougou. Le convoi du président Yayi Boni a subi une attaque jeudi soir alors qu’il revenait d’un meeting qu’il a tenu dans le Nord du pays dans le cadre de la campagne pour les élections législatives du 25 mars prochain.

Après concertation, un communiqué de presse est tout de suite ficelé. Le ton est ferme. L’organisation régionale exprime sa "surprise et sa " consternation" face à de tels agissements. La CEDEAO condamne "fermement" l’acte qui, souligne-t-elle, nuit à la démocratie et à la sécurité de la sous-région.

"La CEDEAO condamne fermement de tels agissements qui nuisent à la bonne marche de la démocratie en cours de consolidation dans les Etats membres", indique le texte.
L’organisation appelle le peuple béninois à "demeurer dans le calme et dans la sérénité et à se mobiliser autour du président Yayi Boni pour mettre fin à de telles pratiques qui ternissent l’image du Bénin".

L’attaque contre le convoi du président béninois a fait trois blessés, tous membres de sa garde rapprochée. Le Dr Thomas Yayi Boni, qui en est sorti indemne, a pu regagner Porto-Novo, la capitale politique. Aucune précision n’était encore disponible sur l’identité "réelle" des assaillants qui ont pris la fuite.

Romaric Ollo HIEN

Sidwaya