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Projet ZACA : "D’ici à 2014, l’Etat engrangera plus de 345 milliards de FCFA de recettes fiscales"

Publié le vendredi 16 mars 2007 à 08h31min

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Issiaka Drabo

Le Projet ZACA, après la phase de démolition a reconnu une pause qui a par moment laisser planer des doutes sur son aboutissement. Aujourd’hui, cela fait partie du passé puisque les travaux ont bel et bien démarré. Dans cet entretien, le directeur général du Projet ZACA, Issiaka Drabo, donne des précisions sur les travaux en cours.

Il revient également sur l’importance de ce projet qui va non seulement donner un coup de pousse à la machine économique de la capitale mais aussi lui permettre de jouer pleinement son rôle de capitale culturelle.

Sidwaya (S.) : En quoi consiste exactement le projet ZACA ?

Issiaka Drabo (I.D.) : Le Projet ZACA consiste à réhabiliter le tissu urbain, à savoir le centre commercial de Ouagadougou. Les vieux quartiers de Ouagadougou ont été délocalisés pour en faire un centre commercial digne d’une capitale culturelle comme Ouagadougou.

S. : Au jour d’aujourd’hui, à quel stade en êtes-vous ?

I.D. : Nous avons franchi plusieurs étapes. Il a fallu d’abord, déguerpir la population, casser les maisons, faire le lotissement..., actuellement, nous sommes au lancement des grands travaux composés de trois (3) phases : la première consiste à refaire toutes les routes, toute la voirie. La seconde concerne les canalisations, les conduites d’eau, d’électricité, de téléphone etc. Nous envisageons cette fois-ci, de faire enterrer les réseaux. Ce sera une première à Ouagadougou parce que même à "Ouaga 2000", le réseau est aérien. La troisième grande phase sera la réalisation des bâtiments.

S. : Et cela prendra combien de temps ?

I.D. : La balle est dans le camp des acheteurs. Nous sommes en train de faire en sorte que les travaux de certains bâtiments commencent en même temps que ceux des routes. Nous n’attendrons donc pas la fin des travaux de route avant de commencer les bâtiments. La réalisation des bâtiments sera confiée au privé. Donc l’état d’avancement des travaux dépendra de leur rythme de travail et de leur disponibilité financière. Mais nous allons tout faire pour les encourager à commencer le plus tôt possible.

S : Quelle est la nature du contrat qui existe entre le projet et les acheteurs ?

D. : Nous sommes liés par un cahier de charge. En résumé, on peut dire que le projet vend les parcelles. Mais l’acquéreur est informé qu’en achetant une parcelle à une place donnée, il doit être à même de réaliser un bâtiment de deux (2) ou de trois (3) à quatre (4) étages.
Il faut être à même d’aménager une galerie marchande. Il doit utiliser telle texture, telle couleur, telle hauteur en vue de parvenir à une harmonie d’ensemble. Sans ces conditions, on pourra trouver un bâtiment bleu à côté d’un autre de couleur rouge ou jaune. Ou encore, un bâtiment de trois (3) mètres de haut a proximité d’un autre de cinq (5) mètres, ce sera de la "cacophonie". Pour cela, le projet, dans son cahier de charge avec le privé, donne les grandes lignes qui ne sont vraiment pas trop contraignants.

S : En quoi le projet peut-il être profitable pour la ville de Ouagadougou et partant, le Burkina Faso entier ?

I.D. : "Quand le bâtiment va, tout va", a-t-on l’habitude de dire. Les constructions créent de l’emploi. Cela va faire tourner tout le tissu économique, les vendeurs de matériel, de carburant etc. Et cela a des retombées au niveau des populations ainsi que de l’Etat qui bénéficiera des taxes et des impôts. Le secteur privé aussi se voit offrir un cadre idéal pour son activité. Avec l’incendie de Rood Woko (grand marché), la zone commerciale est saturée.

Les gens cherchent des locaux adaptés à leurs activités mais sans succès. En récapitulatif, tout le monde y gagne. Même le simple fait d’aller faire un tour dans cette zone, contempler la beauté des locaux et les aménagements procure du plaisir et une fierté de son pays.
En nous inspirant de l’exemple de Ouaga 2000, vous voyez qu’au départ, les gens se plaignaient du coût très élevé de sa réalisation.

A présent, beaucoup y vont pour le simple plaisir d’y admirer la beauté des installations. Et quand on a un étranger, on peut le faire voir Ouaga 2000 même si on n’a pas soi-même une parcelle là-bas. Dans le cas du Projet ZACA, il y aura des galeries marchandes, des salles de cinéma et bien d’autres dispositifs à même de susciter une véritable animation. Le projet apportera donc beaucoup à la ville, à ses habitants et au pays tout entier.

S : Le projet a certes franchi plusieurs étapes, mais il a nécessité beaucoup d’investissements à l’Etat. Est-ce qu’aujourd’hui, le montant débloqué a été recouvert ?

I.D. : Oui et non. L’investissement s’élève à environ dix-huit milliards de francs CFA (18 000 000 000 F CFA). Pendant ce temps, les parcelles sont estimées à trente milliards de francs CFA (30 000 000 000 F CFA). Autrement dit, si toutes les parcelles commerciales étaient achetées de nos jours, le projet allait encaisser trente milliards de francs CFA (30 000 000 000 F CFA). Ce qui n’est pas le cas pour le moment , mais le projet dans sa conception, est équilibré. En plus des parcelles commerciales, il y a des parcelles réservées pour les équipements communautaires comme des centres culturels, des parkings, des garleries qui ont aussi un coût.

L’estimation globale, du coût du projet s’élève à quarante cinq milliards de francs CFA (45 000 000 000 F CFA) provenant de la vente des parcelles. Il n’y a donc pas de crainte quant à la rentabilité du projet. Mais le projet se trouve au niveau du démarrage. Nous avons besoin de l’argent pour travailler alors que ceux qui veulent les parcelles attendent que nous les mettions en valeur avant qu’ils ne payent . Maintenant, avec le lancement réel des travaux, les gens seront rassurés et viendront verser intégralement les montants de leur parcelle. Nous avons environ une vingtaine qui a fini de verser la totalité des sommes dues.
Les parcelles réservées sont à près de 80%.

Les sommes versées sont entre 5% et 100%. Au départ, nous avons demandé à ceux qui sont intéressés de verser 30% pour réserver les parcelles. Il y en a qui ont versé à la proportion indiquée, d’autres plus. Il y avait d’autres encore qui, intéressés, n’avaient pas les montants exigés. Nous leur avons permis de verser ce qu’ils avaient pour venir après compléter.

S : Quelles sont les dimensions des parcelles et comment procédez-vous pour leur vente ?

I.D. : Les plus petites parcelles ont cinq cents mètres carrés (500 m2) et les plus grandes ont environ six mille mètres carrés (6 000 m2). Le mètre carré coûte cent mille francs (100 000 F CFA). Ce qui veut dire que les petites parcelles coûtent cinquante millions (50 000 000 F CFA). Les parcelles commerciales et celles réservées à la réalisation des équipements sont globalement estimées à quarante cinq milliards (45 000 000 000 F CFA). Or, les équipements ont un coût. Nous voulons édifier un hôtel cinq (5) étoiles, un centre culturel digne de Ouagadougou, des parkings sous-terrain, des parkings à étages... dont le coût est estimé à soixante dix sept milliards (77 000 000 000 F CFA).

S : Quelles sont vos sources de financement ?

I.D. : Nos sous de démarrage nous viennent de l’Etat. Il nous a fallu commencer par un emprunt obligataire qui a mobilisé quinze milliards (15 000 000 000 F CFA). En plus de la vente des parcelles, cela nous permet de tenir en attendant de grandes rentrées d’argent.

S : Des rumeurs faisaient état d’une nappe souterraine qui empêcherait le démarrage des travaux. Est-ce vrai ?

I.D. : Ce n’est pas vrai... La rumeur est peut-être partie de la volonté du projet à bien faire. Parce qu’il y avait une zone marécageuse qui existait sur la superficie du projet et nous avons décidé de faire un "collecteur" pour ramasser les eaux de pluie au niveau de cette zone en vue d’éviter l’aggravation de la situation. En faisant donc ce canal, les gens ont pensé que c’est parce qu’il y a l’eau qu’on ne peut pas travailler. Tout compte fait, la zone en question n’est pas vide. Il y a des bâtiments de trois (3), cinq (5) étages. Même dans l’eau, on peut construire.

La preuve est que les ponts se construisent dans l’eau. Dans certains pays, on chasse l’eau pour construire. Donc même s’il y avait une nappe souterraine cela ne peut fondamentalement pas empêcher de construire. La construction du canal que qui passe derrière l’hôtel Pacific pour rejoindre le canal situé vers l’UEMOA vise à drainer les eaux de pluie et d’éviter le grossissement des nappes existantes. Mais ce n’est pas de nature à remettre en cause les constructions.

S : Les acheteurs peuvent-ils commencer à construire leurs immeubles dès maintenant ?

I.D. : A ce stade, il y a des acheteurs qui font des sondages de sol, qui font des plans pour construire. Au regard du contrat qui nous lie, ils doivent nous présenter ce qu’ils veulent faire afin que nous sachions si cela répond à nos prévisions avant de les autoriser à construire. C’est donc dire que ceux qui sont prêts peuvent commencer leurs travaux dès à présent. Je fais également appel à ceux qui n’ont pas encore réglé les frais de leur parcelle de s’en acquitter dans les brefs délais pour permettre aux travaux d’avancer rapidement.

S : Les équipements dont vous avez parlé (hôtel, centre culturel, parking, etc.) seront-ils sous la gestion de l’Etat ?

I.D. : Ce sera au cas par cas. Par exemple, nous avons prévu un hôtel d’un standing bien défini. S’il y a un particulier qui est intéressé, on peut en discuter avec l’Etat pour voir quelles peuvent être les mesures d’accompagnement sinon que l’Etat lui-même ne va pas construire.

S : Ce qui revient à dire que tout ce qui est prévu peut ne pas se réaliser ?

I.D. : Si, tout se réalisera. Peut être pas dans l’immédiat. On dit que tout ce qui est imaginable par l’homme est réalisable par l’homme. Même si l’Etat n’a pas les moyens, il peut trouver des partenaires pour le faire.
On a même eu des partenaires qui sont intéressés pour réaliser l’hôtel. Nous sommes à la phase des discussions.
Pour les parkings, nous pensons qu’en montant de bons dossiers avec la mairie, on peut bien trouver des bailleurs de fonds pour leur construction. Nous avons fait un plan d’affaires de ces projets pour montrer leur rentabilité avant de les sélectionner. Ce sont des projets rentables et bancables.

S : Y-a-t-il des études menées sur la rentabilité des différents projets ?

I.D. : Oui. Il y a eu un plan d’affaires comportant un volet étude qui donne des chiffres intéressants. Mais de façon général, le Projet permettra à l’Etat d’engranger des recettes fiscales de plus de 345 milliards de FCFA d’ici à l’Horizon 2014.

Interview réalisée par Fatouma Sophie OUATTARA
Alassane SERE (Stagiaire)

Sidwaya

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Vos commentaires

  • Le 16 mars 2007 à 12:00, par JIMMY En réponse à : > Projet ZACA : "D’ici à 2014, l’Etat engrangera plus de 345 milliards de FCFA de recettes fiscales"

    A la fin de la lecture de cet entretien, je suis navré mais je trouve malheureuse la démarche de l’Etat. Est ce que le bénéfice escompté et qui ne sera dans les caisses qu’en 2014, suffit à s’engager dans un tel projet, quand on sait qu’il y aura à moins d’un kilométre de ce grand et ultra moderne centre commercial , des maisons de ouagalais non électrifiées et non fournies en eau ? Le Burkina va aller toujours dans ce sens où pour le présenter on peut dire que c’est un pays composé de deux parties inégales qui sont la Zone de Ouaga et le reste. Faire plaisir à ses yeux en allant contempler ces immondices (pardon, ces immeubles)et toutes ces galeries marchandes est-il vraiment une nécessité dans une capitale où la "pitance" journalière n’est pas évidente ; ou lorsque celle-ci est assurée, elle pèche en ce qu’elle n’est équilibrée ? Ceux qui conduisent leurs hôtes à Ouaga 2000 pour leur faire découvrir et admirer ce "joyau" sont de quelle couche socilale de la capitale ? J’interroge. Ne faut-il pas y penser sérieusement pour ne pas continuer à diviser en deux notre population ? Car il me semble qu’à cette allure, nous aurons d’un côté ceux qui ont fini de résoudre les questions basiques et existencielles de bien manger et de bien se vêtir et qui se délectent dans les visites des centres hyper méga modernes, et de l’autre le reste et malheureusement la plus grande partie du peuple qui s’enlise dans le désespoir et le choc moral de ne plus ressembler à certains de leurs frères que la "chance" a propulsés ? Si l’Etat trouve cette inspiration pour stimuler les riches et peut-être l’Etranger à investir dans le béton, il ne doit pas en manquer pour repousser l’analphabétisme, la précarité dans nos villes et villages. Qu’en pensez-vous ?

    • Le 16 mars 2007 à 15:05, par Wend zoa En réponse à : > Projet ZACA : "D’ici à 2014, l’Etat engrangera plus de 345 milliards de FCFA de recettes fiscales"

      Ne faut-il pas y penser sérieusement pour ne pas continuer à diviser en deux notre population ? Car il me semble qu’à cette allure, nous aurons d’un côté ceux qui ont fini de résoudre les questions basiques et existencielles de bien manger et de bien se vêtir et qui se délectent dans les visites des centres hyper méga modernes, et de l’autre le reste et malheureusement la plus grande partie du peuple qui s’enlise dans le désespoir et le choc moral de ne plus ressembler à certains de leurs frères que la "chance" a propulsés ?
      Je suis totalement d’accord avec messier jimmy, nous voulons pas l’Afrique de manier a l’europeén sinom a l’Africaine, trôt d’immeuble peux de mentalitè ouvert, nom !

    • Le 16 mars 2007 à 17:38 En réponse à : > Projet ZACA : "D’ici à 2014, l’Etat engrangera plus de 345 milliards de FCFA de recettes fiscales"

      je suis choque que ce Monsieur qui est cense etre un de nos cadres se permettent de trouver comme avantage majeur le fait que la population tres pauvre de ouaga amenent les etrangers visiter ouaga 2000.pauvre pays

    • Le 16 mars 2007 à 18:36, par Boross En réponse à : > Projet ZACA : "D’ici à 2014, l’Etat engrangera plus de 345 milliards de FCFA de recettes fiscales"

      Je ne suis pas tout à fait d’accord avec vous mon frère. C’est vrai que dans le domaine social (santé, éducation, etc.) il reste beaucoup à faire. Cependant on ne peut pas et on ne doit finir de résoudre tous les problèmes sociaux avant de s’attaquer aux autres domaines.

      Parce que mon frère, un autre grand problème du burkinabè est le complexe profond qui l’a conduit à un grand manque de confiance en lui-même.... Toute chose qui conduit, nos artistes, nos sportifs et même nos intellectuels à être très inconvaincants quelque soit leur talent. Tout ça, parce que nous avons toujours été TROP modestes pour devenir enfin fervents admirateurs de tout ce qui vient d’un pays voisin quelque soit le degré médiocrité qu’il peut comporter...

      Lancer, relever certains défis, en réalisant des actions qui nous donnent entre autres à nous aussi burkinabè, le droit au luxe, ont des effets indirects très bénéfiques sur le développement (dans son sens global) de notre pays....

      N’oublions pas que le Burkina Faso, est le 1er a vaoir eu une radio, une télé en Afrique noire, un festival du cinéma, la 1ère radio privé d’Afrique, et bien d’autres. Des projets tels ZACA ont des effets positifs incommensurables sur des choses que nous-même ne voyons pas pour le moment....

      Oser croire est une forme de richesse et d’aptitude pour le progrès. Bien entendu, il ne faut pas oublier le domaine social. C’est du moins ce que je pense.

      Respectueusement votre.

      Aly Diaby Kassamba.
      alydiabyk@hotmail.com

      • Le 17 mars 2007 à 14:18 En réponse à : > Projet ZACA : "D’ici à 2014, l’Etat engrangera plus de 345 milliards de FCFA de recettes fiscales"

        merci , pour cette pense` qui est tes propre et qui convint plus d`un.
        mais malheureusement le cas burkinabe` est allarmant car les autres domaines (social) sont meme oublie`s , pour preuve , voyez cette affaire de meningite pour ne prendre que cela . c`est croire qu`il ny`a meme un ministere digne de ce nom dans le domaine de la sante`.
        et le commentaire de mr drabo ne peut qu`interresser ses paires (gourou) car le burkinabe` de l`autre classe social , lutte d`abord contre les germes de meningites .

    • Le 16 mars 2007 à 23:33 En réponse à : > Projet ZACA : "D’ici à 2014, l’Etat engrangera plus de 345 milliards de FCFA de recettes fiscales"

      Mon cher,
      Il est vrai que le Burkina a des priorites globales de reduction de la pauvrete ainsi que des priorites specifiques que sont education, sante publique, developpement rural, creation d’emplois...Ce que vous oubliez est que dans un contexte de globalisation, le pays se doit egalement de se doter d’infrastrustures modernes qui characterisent toute capitale digne de nom. Je partageais votre idee il y’a quelques annees, mais pour avoir eu l’occasion de parcourir plusieurs pays et plusieurs continents de ce globe, j’ai vite change d’avis si bien que maintenant je soutiens l’initiative et meme en exhorte d’autres. Le fait que la ZACA soit a moins de 1 km d’habitations demunies n’est pas du tout un probleme a mon avis. Il faut bien commencer quelque part et peut etre que dans 10 ou 15 ans, ces zones riveraines a la ZACA verront d’autres infrastructures modernes emergees. On ne peut pas dire qu’on est en ville et vivre comme au village. Aviez vous eu l’occasion de decouvrir l’insalubrite qui regnait dans cette partie du centre ville ? Savez vous que la construction des 1200 logements a cree des polemiques similaires et que aujourd’hui nous sommes fiers de voir cette zone residentielle s’integrer parfaitement dans la cite ? Savez vous quelle pitoyable impression vous avez lorsque vous rentrer a Ouaga apres un voyage international ? Voyagez seulement de Abidjan a Ouaga ou de Dakar a Ouaga, et vous verrez rapidement quelle desolation nous offre l’aeroport de Ouaga. Recemment, en Decembre passe je suis rentre au pays avec des amis americains, et c’etait ecoeurant de voir que le seul tapis roulant dont dispose notre AEROPORT INTERNATIONAL ne fontionnait pas. Imaginez donc la merde qui a existe dans la petite salle d’attente avec plus de 150 passagers, chacun essayant de recuperer ses baggages. Imaginez la mauvaise impression que le pays laisse a ses hotes des l’aeroport qui est une "porte d’entree" mal entretenue et en etat de delabrement total. Bref, je crois que Ouaga a besoin de se moderniser, et il faut soutenir des projets du genre ZACA. Le developpement d’infrastures urbaines modernes s’accompagnera de developpement economique, de creation d’emplois, sans oublier tous les avantages en termes d’impots et taxes qui iront a l’etat et a la municipalite.

    • Le 17 mars 2007 à 03:11 En réponse à : > Projet ZACA : "D’ici à 2014, l’Etat engrangera plus de 345 milliards de FCFA de recettes fiscales"

      salut , je trouve que tu as une vision très reduite de la chose économique ......tes préoccupations sont réelles....mais est ce que tu perçois les retombés d’un tel projet ....c’est précurseur c’est entrainant,ça va créer des emplois donc permettre à des personnes de vivres d’ameliorer leur quotidien et même pourquoi pas d’électrifier leur maisons et pouvoir inscrire leurs enfants à l’école, comme semble être ton souci premier.

      Je crois qu’il faut avoir de grandes ambitions pour réaliser ses rêves et un tel pojet qui concrétise une si grande ambition va avoir des effets insoupçonnés dans les mentalités et permettre au burkinabés d’avoir des ambitions de progrès dignes de ce nom , car se développer c’est avoir une base économique solide et durable et face à la mondialisation nos petits pensées ne feront pas la panacé ,il faut avoir une vision optimiste qui va générer des activités économiques solides qui vont générer des fonds financiers comme les taxes que l’Etat pourra redistribuer de façon pérenne et essayer de resoudre ce qui semble te preoccuper......et non une vision minimaliste et de non progrès commun au pauvre ....le développement durable c’est une gestion faite de prévisions qui tiennent compte d’aujourd’hui sans pour autant compromettre l’avenir des générations futures....et le projet zaca c’est un projet d’aujourd’hui qui va nourrir des milliers de personnes demain.

      Dans un petit pauvre tout est prioritaire....et rendre antagoniste le projet ZACA et le développement des conditions de vie des burkinabés c’ets avoir une vision simpliste et populiste...., la pauvreté ne doit pas enterrer la réalisation d’ambitions qui peuvent paraître folles coe le projet ZACA ,qui n’est qu’en ambition dite folle pour les petits esprits pauvres.....car pour moi ça reste un projet normal qui va entrainer une croissance économique salvatrice pour les plus riches certes ....mais les agents pauvres de la sociétés seront touchés également par les retombés de ce projet et améliorer leur vie de façon durable et efficiente.

      Le projet zaca est juste une autre forme de solution au sous développement et la condamner aussi vite est une erreur ...

      ib tra

      • Le 19 mars 2007 à 07:38, par nana .m En réponse à : > Projet ZACA : "D’ici à 2014, l’Etat engrangera plus de 345 milliards de FCFA de recettes fiscales"

        reveillez vous mes chers compatriotes anti-projet zaca.qui etes vous et dans quel siecle vivez vous ?ma question est savoire si vous etes deja sortis hort du burkina ,ne se reste qu’ a 1000 kms juste a la porte [cote-d’ivoire ,ou dakar].meme annee d’independance,meme valeur de devise ,le fameu francs cfa.mais voyons la differance ?nous avons refusez de revez avec une autre generation. passee aujourdhui si nous avons cette nouvelle generation qui se permet de croire que les reves peuvent devenire une realite un jour ,pourquoi ne pas revez avec eux ? voyons la realite en face.quand a moi je pense que si les autorites pouvais avoire des gens solide financierement pour vendre tout ouaga pour etre construite sur toute sa surface avec des imeubles de 50 a 100 etages ,je serais le premier partant.quand vous parler d’inegalite de vie ,de misere et de maladie tout en sachant que dans votre propre famille il ya ces meme inegalites.croyez vous vraiment qu’un etre humain pourais changer ce que le tout puissant dieu aurais voulus ? sachez que ces inegalite sont voulu par dieu ,et ce meme monde veras sa fin sans que perssonne ne puisse faire autrement.a vous croire on dirais que vous voulez que l’etat reste une sorte d’ONG pour nourire et soyez sa population .dite vous que nous somes dans le monde du 21em siecle ou le mot d’ordre et chaqu’un pour chois et dieu pour tous !!! mes chers compatriotes bougez vous ,regardez ce que font les voisins .soyez jalous ,revez comme tout les autre qui ont ausez revez .comptez sur vous memes et priez dieu pour voirent aussi votre tour.ne soyez pas fachez contre la nature ni dieu.laissez le projet contunuer son chemin,benissez le .croyez vous pas que la richesse est liee au develloppement ? ne croyez vous pas que la sante aussi est liee a la propriete ? soyons sage et arrettons les critiques unutiles.a tout ce qui vont lire mon recit de prendre la vie du bon cote et enssemble contruisons l’avenire.

  • Le 17 mars 2007 à 15:53, par djbass En réponse à : > Projet ZACA : "D’ici à 2014, l’Etat engrangera plus de 345 milliards de FCFA de recettes fiscales"

    Je suis déjà navré du manque de considération et du mépris envers le peuple, ces gens qui ont toujours vécu dans ces zones surtout à la lecture de ce texte. Parler de "déguerpir" la population donne déjà l’état d’esprit de ce Monsieur. Il est vrai que l’on peut debattre de l’opportunité et de l’interêt de ce projet surtout en ce moment. Ainsi présenté et comme l’a dit un intervenant dans ce contexte de mondialisation on peut se féliciter. Seulement, il faut dire que nous avons de grandes difficultés à définir nos priorités. Je me rappelle d’un grand projet qui était de doter Ouaga d’un reseau d’égouts et en ce moment on se demande bien à quel niveau on en est. Il faut qu’il y ait une continuité et une logique dans l’élaboration des projets. Quelqu’un parlait de l’aéroport, il est vrai qu’il est tout à fait indigne d’un pays comme le burkina. Moi je suis au Maroc et je peux vous dire qu’il ya plein de gares routières qui sont mieux équipés, mieux conçues que notre aéroport, ne parlons même pas des gares férrovières. Alors pourquoi ne pas déjà commencer par là d’autant que c’est la seule ouverture que nous avons avec le monde exterieur. Ce même étranger que nous voulons attirer par ce projet de ZACA. Il est bien d’avoir des projets mais encore faut-il que ceux-ci soit bien conçus. Un autre exemple : personnellement j’ai été déçu la première fois que j’ai visité OUAGA2000 de voir que l’on trouvait des caniveaux classiques qu’à Ouaga c’est-à-dire presque à l’air libre ; pour un projet qui se voulait futuriste c’est bien dommage. Arretons d’être dans l’improvision et prennons le temps de bien concevoir les projets cela évitera bien de grincements de dents et des depenses bien inutiles. A bon entendeur salut !!!!

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