« Ce n’est ni une sanction ni une promotion. Il s’agit plutôt de travailler à un moment donné avec une autre personne, pour continuer le parcours que nous avons en perspective ». C’est ce qu’a souligné le ministre de l’Information, Joseph Kahoun, dès le début de la passation de service entre le secrétaire général sortant, Hamado Ouangraoua, appelé à d’autres responsabilités et sa remplaçante, Mme Aminata Ouédraogo/Bagayako. « Ouangraoua reçu le témoin de quelqu’un d’autre et le passe à Mme Ouédraogo qui, un jour, le passera à une autre personne.

Ce changement n’est pas pour faire du mal ou du bien à telle ou telle personne mais juste pour vivre une autre expérience », a renchéri le ministre. Il a précisé qu’il a été pleinement satisfait de la façon dont Hamado Ouangraoua a servi l’Etat. Il a aussi félicité Aminata Ouédraogo. Pour sa nomination a cette dernière, il notera : « Travaillez de manière à assurer un appui conseil aux différents démembrements du ministère ». Le ministre estime que pour occuper un tel poste, il faut être à l’écoute de tous les collaborateurs car c’est à ce prix que l’on peut avoir leur appui sans réserve. Le secrétaire général sortant a dit avoir bénéficié de cet appui.

Il a salué le climat de confiance dans lequel il a assumé ses fonctions qu’il lègue à Aminata Ouédraogo, une de ses collaboratrices. « Nous avons travaillé la main dans la main...Elle connaît bien tous les dossiers du ministère pour avoir été inspectrice générale, » a dit M. Ouangraoua. La nouvelle secrétaire générale membre du cabinet depuis 2000, voit sa tâche sous quatre (04) angles : la reconnaissance des services rendus, la rigueur et la compétence au travail, la contribution des femmes au rayonnement du ministère de l’Information et l’égalité des chances selon le genre, dans la promotion des compétences.

Mme Ouédraogo estime que son nouveau poste est le fruit d’une marque de confiance de la part du ministre, mais aussi un appel à beaucoup plus de travail. Elle reconnaît cependant que rien n’est plus difficile que la gestion des hommes. « Il faut savoir composer avec tout le monde et je suis apte à le faire. Je reste la même personne ouverte, sincère, humble et toujours à l’écoute des autres, » a ajouté Mme Ouédraogo.

A propos des urgences et des priorités, elle dira : « Nous partions des dossiers que nous avons sous la main, pour les finaliser ». D’ores et déjà, elle invite tout le personnel au travail car, de son avis, seul le travail paie.

Aimée Florentine KABORE

Sidwaya