Une cinquantaine de participants, venus des 45 provinces du Burkina, ont participé samedi 24 février 2007, au IIe congrès ordinaire de la Ligue pour la défense de la justice et de la liberté (LIDEJEL) à Ouagadougou. Ce fut une occasion pour les membres de cette organisation de jeter un regard rétrospectif sur le chemin parcouru dans l’univers des droits humains, 6 ans après sa naissance.

Il était surtout question de faire le bilan de 6 années d’existence tant sur le plan moral que financier. Les militants de la LIDEJEL ont fait leur autocritique afin de répartir sur de nouvelles bases et donner plus de visibilité à leur mouvement. Les congressistes ont également procédé au toilettage de leur statut et règlement intérieur pour mieux l’adapter aux réalités vécues sur le terrain des droits humains au Burkina Faso.

Un nouveau bureau exécutif national de 18 membres, dirigé par Ousmane Nacro a été élu pour un mandat de 4 ans. Selon le président de la LIDEJEL, Ousmane Nacro, son mouvement se veut être une force de proposition dans le sens de l’amélioration des droits de l’homme au Burkina. « C’est pour cette raison fondamentale que nous serons sur tous les chantiers qui contribuent au renforcement de la démocratie et à la consolidation de l’Etat de droit », a-t-il martelé.

Une communication sur le thème : « Foncier rural : prévention des conflits, consolidation de la paix » a été prononcée par M. Mamadou Zongo, chef de département de sociologie à l’Université de Ouagadougou.

Romaric DOULKOUM

Sidwaya