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FESPACO 2007 : Derniers réglages avant le jour J

Publié le vendredi 23 février 2007 à 07h15min

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Les préparatifs du FESPACO 2007 vont bon train. C’est ce qu’il nous a été donné de constater le 22 février 2007 quand nous avons effectué un tour au siège de ladite institution.

Demain, s’ouvre dans la capitale burkinabè, Ouagadougou, la 20e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO). Prévue pour prendre fin le 3 mars prochain, la manifestation se tiendra sous le thème "Cinéma africain et diversité culturelle". Afin de nous enquérir de l’évolution des préparatifs, nous avons fait un tour hier dans la matinée au siège de l’institution. En tout cas, tout porte à croire que les choses vont bon train, hormis quelques dernières retouches auxquelles les organisateurs s’affairaient çà et là.

Boubacar Patrice Diallo, responsable du service technique, est la première personnalité du comité d’organisation avec qui nous avons échangé. A son niveau, nous a-t-il laissé entendre, tout est fin prêt et il n’y a pas lieu de se plaindre de quoi que ce soit. Toutes les salles de projection de la ville ont été mises en état de fonctionnement, a-t-il indiqué. Ces salles, entre- temps fermées, disposent désormais de nouvelles machines. Pour ce qui concerne la cérémonie d’ouverture, notamment le feu d’artifice ainsi que la sonorisation, le festival laser, le chef du service technique dit garder l’espoir que les choses vont bien se passer. Selon lui, il est prévu deux écrans géants, de 3,30m sur 4,20m chacun, au stade du 4-Août où aura lieu la cérémonie d’ouverture.

A la cinémathèque, Aboubacar Napon et ses collaborateurs, eux, étaient occupés à vérifier et à ranger les bobines de films. A l’évidence, tout est mis en oeuvre pour que les festivaliers vivent une agréable semaine du cinéma africain. Les hôtesses (commission accueil), elles, sont venues recevoir les dernières consignes hier matin.

La municipalité aussi s’est investie pour faire du festival une fête réussie. Outre le fait d’avoir implanté de nouveaux feux tricolores devant le siège du FESPACO, toute chose qui contribuera sans doute à éviter les accidents de la circulation à ce niveau, elle a eu l’initiative de paver l’entrée de l’institution, en rendant l’accès plus facile.

Le dimanche 25 février connaîtra l’ouverture du XIIe Marché international du cinéma et de la télévision africains (MICA). Selon la responsable de l’organisation, Suzanne Kourouma, 187 films y seront représentés. Le marché se tiendra au centre culturel français Georges Méliès. Là-bas, la seule difficulté qui se pose, c’est l’exiguïté du site, si bien que le nombre de demandes dépasse celui des stands disponibles (30), a déploré Mme Kourouma. Au MICA, le prix des stands varie entre 100 000 FCFA pour les nationaux et 200 000 FCFA pour les étrangers, pour ce qui est des stands de 6m2, et de 500 000 FCFA prix unique pour ceux de 10 m2. L’inscription au MICA s’élève à 25 000 FCFA par film.

Au niveau du siège du FESPACO, l’ambiance est déjà au festival, tant l’affluence y est grande ces derniers jours. Des festivaliers venus des quatre coins de la planète ont pris d’assaut les lieux, qui pour une simple visite, qui pour remplir les dernières formalités, à telle enseigne qu’une forte bousculade était constatée le jeudi 22 février dernier à la porte de la commission d’accréditation. Des badauds se perdaient à scruter une grande bâche à l’allure de rotonde et qui, en fait, dissimulait une bâtisse inachevée. Erigée au beau milieu de l’enceinte, ladite rotonde représente un rouleau de bande cinématographique qui retrace l’historique du FESPACO, de la première édition, en 1969, à la toute dernière.

On notera, parmi les personnalités rencontrées ce matin-là, au siège du FESPACO, François Compaoré, conseiller à la Présidence du Faso, qui avait à ses côtés le secrétaire général du ministère de la Culture, des Arts et du Tourisme, Désiré Conombo.


Un jury pas comme les autres

Robert Vieille, Arnaud Stines et Thierry Vigneron conduisent une délégation de jeunes lycéens de la région Poitou-Charente (France) et qui sont dans un projet de coopération culturelle initié par un réseau d’actions culturelles dénommé RURART. Le réseau est dirigé par Armand Stines. Les 8 élèves qu’ils conduisent constitueront le jury d’un prix spécial au FESPACO.

Le film qu’ils auront à sélectionner sera primé en France. La deuxième phase du projet consistera en la distribution dudit film dans l’Hexagone, nous a confié le responsable du projet, Robert Vieille. Depuis l’édition 2001, RURART, dans le cadre dudit projet, participe au FESPACO.

Par Lassina SANOU

L’Observateur

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