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Eau et assainissement : Le programme EVA au secours des populations démunies

Publié le vendredi 23 février 2007 à 07h07min

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Le Centre régional pour l’eau potable et l’assainissement à faible coût (CREPA) a rencontré, dans la matinée du 20 février, les acteurs du domaine de l’eau et de l’assainissement.

L’ONU-Habitat, tout comme le CREPA, a pour vision d’améliorer les conditions de vie des populations les plus défavorisées grâce à un accès adéquat aux services d’eau et d’assainissement. Les deux institutions ont, de ce fait, signé en octobre 2006 un accord de coopération. Ce partenariat va se concrétiser à travers la 2ème phase du programme Eau pour les villes africaines (EVA).

Un programme dont la première phase a été lancée par l’ONU-Habitat en 1999. Pour la phase II du programme EVA, d’un coût global de 178 675 000F CFA, couvre le Burkina Faso, le Mali et le Sénégal. Trois villes du Burkina Faso à savoir Ouagadougou Bobo-Dioulasso et Koudougou, sont concernées. En plus de ces deux partenaires (CREPA et ONU-Habitat), qui cofinancent le projet, d’autres partenaires vont apporter leurs compétences techniques.
Il s’agit des différentes mairies, de l’ONEA, des directions régionales de l’Enseignement de base et de l’Alphabétisation, des institutions de microfinance, etc.

Pour l’instant le projet est à la phase de planification, c’est-à-dire la première étape. Elle consiste à recenser, organiser et former des acteurs privés dans la commercialisation de l’eau de consommation humaine. Ensuite, il s’agira en partenariat avec les institutions financières, de favoriser l’accès des plus pauvres à l’eau potable et à l’assainissement à travers des conditions très souples. La sensibilisation et l’éducation à l’hygiène auront une part importante dans le projet.

A la fin du projet, au moins 150 ménages devront bénéficier d’un réseau d’eau publique au niveau local, 150 autres ménages bénéficieront de subventions pour accéder aux infrastructures sanitaires. Et enfin, une association des femmes revendeuses d’eau devra également voir le jour.

Fatouma Sophie OUATTARA

Sidwaya

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