Cette résistance trouve encore dans nos cultures locales une source de dynamisme. La réaction qui se manifeste à travers nos cultures locales en terme de compromis ou de résistance tout court à l’assaut de la logique marchande a engendré plusieurs pratiques pas toujours efficaces, et généralement complexes et subtiles : la lutte contre la corruption est au centre de ces pratiques.

Mesurant l’ampleur de la corruption et de ses conséquences à l’heure actuelle dans nos villes, nous ne pouvons que lui opposer nos cultures locales, ce à la limite du tolérable. Il s’agit de faire en sorte que les valeurs importées se diluent insinueusement avec nos valeurs locales. D’où la référence obligatoire à nos us et coutumes sinon à l’éthique.

Pour peu que nous ayons la volonté, la voie s’ouvrira et la loi fera force d’autorité chaque fois que cela sautera aussi impudemment aux yeux, chaque fois que vous aurez à faire à des personnes avides d’argent et cupides. La propension effrénée pour l’argent et le désir insatiable de posséder et toujours posséder sont des traits caractéristiques à cette autre maladie de notre temps.

Ne faisons pas l’injure aux cadres gérants d’ONG, professionnels de la Vente par correspondance (VPC), Cadres issus de parents fortunés (de naissance ou par alliance), cadre de catégorie A de plus de la quarantaine employés de la Fonction publique et aux heureux multimillionnaires de la loterie.

Hormis ceux-là, le délit d’apparence ou de faciès qu’importe... peut donner demain, à une interpellation pour faire simple en matière de gouvernance économique. Si ces critères exceptionnels cités plus haut ont fait leur preuve dans la plupart des pays soucieux du bien commun pourquoi en serait-il autrement chez nous.

Sidwaya