Mobilisation des ressources : Le FMI encourage l’élimination des exonérations
- Martin Petri
Dans le cadre d’un nouveau programme que le Fonds monétaire internationale (FMI) va mettre en place en vue de favoriser la mobilisation des recettes, une mission de l’institution a séjourné du 10 au 24 janvier à Ouagadougou.
A l’issue d’une visite qu’elle a effectuée au Burkina, une mission du Fonds monétaire international (FMI) conduite par Martin Petri a donné une conférence de presse dans la matinée du 24 janvier 2006.
Selon la mission, les résultats macroéconomiques du Burkina Faso en 2006 ont été globalement solides, malgré des difficultés économiques résultant de la baisse des prix du coton sur le marché mondial et le renchérissement des prix du pétrole. La croissance du Produit intérieur brut (PIB) réel a évolué à 6,4%. L’inflation est, quant à elle, estimée à 2,4% tandis que le déficit budgétaire global (dons y compris ) équivaut à 5,2% du PIB. Pour l’année 2007, les prévisions donnent une croissance du PIB réel à 6,5%, légèrement supérieur à celui de 2006. Toutefois, cette prévision pourrait être dépassée, si le prix du pétrole sur le marché international venait à baisser.
Au regard de la fragilité de l’économie nationale, le FMI entend mettre en place un nouveau programme qui, tout en se reposant sur les politiques nationales de réduction de la pauvreté, devra insister sur la mobilisation des recettes intérieures et le renforcement de la gestion des finances publiques. Toute chose qui permettra d’optimiser l’absorption nationale de l’aide et les dépenses. Le programme encourage également une participation forte du secteur privé, afin d’accélérer la croissance et diversifier les activités économiques.
Le programme dont la durée est prévue pour trois ans, sera principalement axé sur l’amélioration de l’administration fiscale.
A long terme, il devra permettre d’élargir l’assiette fiscale moyennant l’élimination des exonérations, à baisser les coûts du respect des procédures fiscales et douanières et enfin à réduire le champ de la corruption.
Fatouma Sophie OUATTARA
Sidwaya
Vos commentaires
1. Le 25 janvier 2007 à 12:53 En réponse à : > Mobilisation des ressources : Le FMI encourage l’élimination des exonérations
Tant que nous suivons le FMI, nous n’avons aucune chance de nous en sortir.
Des blancs technicartes vivants dans des buildings a New-York, viennent a Ouaga (15 jours), pensent tout connaitre du pays, et vont nous dire comment il faut gerer notre pays, construire nos routes, nos maisons, nos chiottes etc.
Comme c’est eux qui ont les sous, on a pas le choix, on doit les suivre !
Les ghaneens sont devenus pauvres (encore plus), a partir du moment ou ils ont suivi le programme du FMI.
Quelle sont les reussites du FMI en Afrique ? Citez moi un seul pays africain qui est devu moins pauvre, en suivant le programme du FMI ?
Par contre la liste des echecs du FMI est longue (Ghana, Tchad, Muritanie, Togo, Benin, etc. etc.)
Le 26 janvier 2007 à 17:33, par Watt En réponse à : > Mobilisation des ressources : Le FMI encourage l’élimination des exonérations
Je pense qu’on ne devrait pas trop en vouloir au FMI. Pour ceux qui connaissent bien cette institution, elle conseille et non décide ou impose. C’est parce que nos pays ne sont pas gerés que nous faisons pas appel aux instittutions de Bretton Woods.Donc, les concernés, c’est nos responsables qui doivent bien gérer et aux populations de demander des comptes aux élites. On ’est pas obligé de faire appel au FMI.
2. Le 25 janvier 2007 à 13:02 En réponse à : > Mobilisation des ressources : Le FMI encourage l’élimination des exonérations
Ces monsieurs du FMI, ce sont nos Dieux. ils sont omnipotents, Ils ont la connaissances infuse !
Ils passent deux semaines par ans dans notre pays, et ils connaissent nos problemes mieux que nous, et surtout ils ont la solution !
Tous le monde se prosterne devant eux, ministres, patrons etc.
On venerre plus le FMI que nos propres Dieux.
3. Le 25 janvier 2007 à 16:48, par zak En réponse à : > Mobilisation des ressources : Le FMI encourage l’élimination des exonérations
Braves gens ! Tant que la croissance ne sera pas dans mon plat, pas de croissance ! Je demande à nos gouvernants de se reveiller, douvrir les yeux et voir ; la misère a gagné d’un pas sur la pavreté !